Arc-sous-Cicon
Arc-sous-Cicon est une commune française située dans le département du Doubs, en région Bourgogne-Franche-Comté.
Pour les articles homonymes, voir Arc.
Arc-sous-Cicon | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Doubs | ||||
Arrondissement | Pontarlier | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes de Montbenoît | ||||
Maire Mandat |
Benoît Viennet 2020-2026 |
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Code postal | 25520 | ||||
Code commune | 25025 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
707 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 25 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 03′ 12″ nord, 6° 22′ 55″ est | ||||
Altitude | Min. 776 m Max. 1 142 m |
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Superficie | 28,49 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Pontarlier (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton d'Ornans | ||||
Législatives | Cinquième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Doubs
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
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Géographie
Située en fond de cuvette, Arc-sous-Cicon est dominée par le crêt Monniot, qui culmine à 1 141 mètres.
Communes limitrophes
Les Premiers Sapins | Passonfontaine | Longemaison | ||
N | Gilley | |||
O Arc-sous-Cicon E | ||||
S | ||||
Aubonne | La Chaux |
Urbanisme
Typologie
Arc-sous-Cicon est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Pontarlier, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 56 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4],[5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (53,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (52,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (48,2 %), forêts (41 %), zones agricoles hétérogènes (5,1 %), zones urbanisées (2,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2 %), zones humides intérieures (1,6 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Toponymie
Widdo de castello qui vocatur Sicco en 1097 ; Cicons en 1162 ; Arc-dessous-Cicons en 1278 ; Arcus supra Cicon en 1280[8].
Héraldique
Blason | Inconnu. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[11].
En 2019, la commune comptait 707 habitants[Note 3], en augmentation de 5,68 % par rapport à 2013 (Doubs : +2 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Patrimoine bâti
- École-mairie d'Arc-sous-Cicon construite entre 1847 et 1864, inscrite aux monuments historiques depuis 2005.
- Église Saint-Étienne, bâtie vers 1748, a été complétée d'un clocher en 1822[14]. La flèche, touchée par la foudre, a été reconstruite.
- Château[15] : ancienne demeure de la seconde moitié du XVIIe siècle, il a appartenu à la famille des Doroz. C'est l'un des deux châteaux représentés sur les armoiries de la commune, le second étant celui de Cicon, détruit au XVe siècle.
- Chapelle de Vaux Navier
- Mairie-école.
- Église Saint-Étienne.
- Chapelle de Vaux Navier.
- Vue générale.
- Vue générale.
Personnalités liées à la commune
- Général Jean-Baptiste Ambroise Ravier, né le à Arc-sous-Cicon dans le Doubs. Capitaine au 7e bataillon du Doubs en . Il fait la campagne d'Égypte. Nommé colonel le . Il est blessé à Canope le . Il siège au conseil de guerre qui juge le duc d’Enghien en 1804. Il est fait baron d’Empire en 1808 puis général de brigade en 1809. Il décède en 1828.
- Émile Vuillemin Diplômé en 1843 de l'École des mines de Saint-Étienne, il entre à la Compagnie des mines d'Aniche en 1845, et il en est le directeur pendant près de cinquante ans[16].
Voir aussi
Sources
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Jean COURTIEU, Dictionnaire des communes du département du Doubs, t. 1, BESANÇON, CÊTRE, .
- [PDF] Site officiel de la préfecture du Doubs - liste des maires
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- « Église paroissiale Saint-Etienne », notice no IA00013835, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Château », notice no IA00013924, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Marie-France Conus, Une entreprise face à la gestion de « risques majeurs » : la compagnie des mines de Courrières (1852-1944) : Histoire, économie & société 4/2006 (25e année), DOI : 10.3917 hes.064.0061 éd. (lire en ligne), p. 61-78.
Liens externes
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