Armand Morins
Armand Morins (état-civil inconnu) est un acteur et un auteur dramatique français de la première moitié du XXe siècle.
Biographie
Malgré une présence sur scène et à l'écran pendant près de 50 ans, on ne sait pratiquement rien d'Armand Morins dont on ignore même s'il s'agit de son véritable nom, sinon que pendant sa longue carrière, il a été pensionnaire des théâtres Déjazet, du Palais-Royal et du Châtelet à Paris et du théâtre Michel à Saint-Pétersbourg.
Carrière au théâtre
Comme comédien
- 1896 : Le Beau-père, comédie-vaudeville en un acte d'Eugène Cormon et Jules Chabot de Bouin, au théâtre des Fantaisies-Nouvelles (avril)[1]
- 1901 : Le Savetier de la rue Quincampoix, drame en cinq actes d'Adolphe Dennery et Hector Crémieux, au théâtre de Belleville (juin) : Papillon[2]
- 1901 : Le Coup de Fouet, pièce en trois actes de Maurice Hennequin et Georges Duval, au théâtre de Belleville (juin) : Barisart-Corniallac
- 1902 : La Dame de chez Maxim, pièce en trois actes de Georges Feydeau, au théâtre Montparnasse : le docteur Lucien Petypon
- 1902 : La Bande à Léon, pièce en 3 actes de Tristan Bernard, au théâtre des Nouveautés () : Binjoin
- 1903 : Corignan contre Corignan, vaudeville en trois actes de Georges Rolle et Jean Gascogne, au théâtre Déjazet () : Corignan
- 1904 : Les Fricoteurs, pièce militaire en un acte de Paul Antier et Georges Blaess, au théâtre Déjazet () : La Godaille
- 1904 : La Famille Pont-Biquet, comédie en 3 actes d'Alexandre Bisson, au théâtre Déjazet (8 mars) : La Reynette
- 1904 : Le Père Suroit, pièce en un acte d'Albert Lambert, au théâtre Déjazet (juin) : le père Suroit
- 1904 : Tire-au-flanc, pièce d'André Mouëzy-Eon et André Sylvane, au théâtre Déjazet () : Turlot
- 1905 : Les Jurons de Cadillac, pièce de Pierre Berton, au théâtre Déjazet ()
- 1908 : L'Enfant de ma sœur, pièce en trois actes d'André Mouëzy-Eon et Francheville, au théâtre Déjazet () : Napoléon Premié[3]
- 1910 : Arsène Lupin contre Herlock Sholmès, d'après la nouvelle policière de Maurice Leblanc, au théâtre du Châtelet () : Nazir Pacha[4]
- 1911 : Le Coup du berger, vaudeville en trois actes d'Alexandre Bisson et Marc Sonal, au théâtre du Palais-Royal () : Cabibol, le berger
- 1915 : Vieux Thann, comédie en trois actes de Louis d'Hée, au théâtre du Vaudeville () : l'abbé Mathis
- 1916 : La Dame du Commissaire, vaudeville de Victor de Cottens et Pierre Veber, au Ba-Ta-Clan (février) : Pingoin
- 1916 : Un Lycée de jeunes filles, opérette en quatre actes et trois tableaux d'Alexandre Bisson, musique de Louis Gregh, au Ba-Ta-Clan ()
- 1916 : Et après ?, revue en vingt tableaux de Celval[5] et Charley[6], musique de Roger Guttinguer, au Ba-Ta-Clan (avril) : le poilu Godasse[7]
- 1919 : Champignol malgré lui, comédie en trois actes de Georges Feydeau et Maurice Desvallières, au théâtre Cluny () : Champignol
- 1919 : L'Héritier du Bal Tabarin, vaudeville en trois actes de Nicolas Nancey, au théâtre Cluny (mars) : Longuebois
- 1921 : La Petite bonne d'Abraham, opérette légère en trois actes d'André Mouëzy-Eon et Félix Gandéra, musique de Marcel Pollet, au théâtre du Moulin-Bleu ()
- 1921 : Peg de mon cœur, comédie en trois actes de John Hartley Manners, adaptation d'Yves Mirande et Maurice Vaucaire, au théâtre du Vaudeville () : Hawkes
- 1922 : Atout ... Cœur !, comédie en trois actes de Félix Gandéra, au théâtre de l'Athénée () : Le Huchard-Berdot[8]
- 1922 : Dis qu' c'est toi !, comédie-vaudeville de Jacques Bousquet et Henri Falk au théâtre Marigny (novembre)
- 1923 : Rendez-moi ce petit service, comédie en trois actes d'Alex Madis, à la Comédie-Caumartin (décembre) : le maître d'hôtel
- 1924 : La Fleur d'oranger, comédie en trois actes d'André Birabeau et Georges Dolley, à la Comédie-Caumartin () : Birbat
- 1924 : Le Singe qui parle, comédie en trois actes de René Fauchois, mise en scène de René Rocher, à la Comédie-Caumartin () : Dardar
- 1925 : Amours, délices, comédie en trois actes de Georges Dolley et Albert-Jean, à la Comédie-Caumartin (avril)
- 1925 : Un déjeuner de soleil, comédie en trois actes d'André Birabeau, mise en scène de René Rocher, à la Comédie-Caumartin () : Fleury-Vallée
- 1925 : Les Baisers de Panurge, comédie en trois actes de Romain Coolus et André Rivoire, à la Comédie-Caumartin (octobre) : M. Buffard[9]
- 1927 : Le Croupier de la troisième table, comédie en trois actes de Jean Guitton et André Barde, au théâtre Michel () : Cruchet
- 1927 : Nicole et sa Vertu, comédie en trois actes de Félix Gandéra, au théâtre de l'Athénée (décembre)
- 1928 : J'ai tué, pièce de Léopold Marchand, mise en scène de René Rocher, au théâtre Antoine () : M. Transon
- 1928 : Une tant belle fille, pièce de Jacques Deval, au théâtre Antoine () : Eugène
- 1929 : L'Amoureuse aventure, pièce de Paul Armont et Marcel Gerbidon, mise en scène de Jacques Baumer, au théâtre Edouard VII () : Touzet
- 1930 : Le gendarme est sans pitié, comédie en un acte de Georges Courteline et Edouard Norès, au théâtre Antoine () : l'Huissier de justice
- 1931 : Bourrachon, comédie en trois actes de Laurent Doillet[10], mise en scène de René Rocher, au théâtre Antoine () : M. Bruneau
- 1932 : Le Plancher des vaches, comédie en trois actes et quatre tableaux de Jean Sarment, au théâtre Antoine (janvier) : M. Henri, le maître d'hôtel
- 1933 : Le Moulin de la Galette, pièce d'André Pascal, au théâtre Antoine (janvier) : Bernard Martin
- 1934 : Crépuscule du théâtre, pièce en trois actes et huit tableaux d'Henri-René Lenormand, au théâtre des Arts (décembre) : le vieux cabotin
- 1943 : Les Plus beaux yeux du monde, pièce de Jean Sarment au théâtre du Vieux-Colombier (avril)
Comme auteur
- 1912 : Napoléon détective, pièce en cinq actes et huit tableaux, en collaboration avec Raphaël Adam et Lina De Beer, au théâtre de Belleville ()
Carrière au cinéma
- 1912 : Tire au flanc (réalisateur anonyme) d'après la pièce d'André Mouëzy-Eon et André Sylvane : Joseph Turbet
- 1917 : Babylas marraine, d'Alfred Machin
- 1923 : Petit ange et son pantin de Luitz-Morat
- 1924 : Le Loup-garou de Pierre Bressol et Jacques Roullet : Goume
- 1924 : La Cité foudroyée de Luitz-Morat : le baron de Vrécourt
- 1931 : L'Amoureuse Aventure de Wilhelm Thiele : Monsieur Touzet
- 1933 : Les Deux Orphelines de Maurice Tourneur : le satyre
- 1933 : La Robe rouge de Jean de Marguenat : Bunerat
- 1935 : Roi de Camargue de Jacques de Baroncelli
- 1935 : Le Diable en bouteille de Heinz Hilpert et Reinhart Steinbicker
- 1935 : Les Epoux célibataires de Jean Boyer et Arthur Robison
- 1936 : American-Bar d'Andrew Brunelle
- 1936 : Rigolboche de Christian-Jaque : le danseur
- 1941 : Le Diamant noir de Jean Delannoy
- 1946 : Mission spéciale de Maurice de Canonge.
Notes et références
- Paris. La revue des concerts. Fantaisies-Nouvelles. L'Art lyrique et le music-hall, 25 avril 1896, p. 4, lire en ligne sur Gallica.
- Belleville : Le Savetier de la rue Quincampoix. L'Orchestre, 25 juin 1901, p. 2, lire en ligne sur Gallica.
- La semaine dramatique : L'Enfant de ma sœur, à Déjazet. Le Journal du Dimanche, 29 novembre 1908, p. 861, lire en ligne sur Gallica.
- Les théâtres. Au Châtelet. L'Aurore, 17 décembre 1910, p. 3, lire en ligne sur Gallica.
- Félix Calvel dit Celval (1869-1947) revuiste, librettiste et romancier.
- Charles Lehmann dit Charley (mort en 1919) revuiste et librettiste.
- Concerts et Music-Halls. Ba-ta-clan. La Rampe, 4 mai 1916, p. 10, lire en ligne sur Gallica.
- Théâtres. Athénée : Atout ... cœur ! Le Journal des Débats, 18 mars 1922, p. 3, lire en ligne sur Gallica.
- A la Comédie-Caumartin : Les Baisers de Panurge. Comoedia, 21 octobre 1925, p. 1, lire en ligne sur Gallica.
- Laurent Doillet (1861-1931), architecte, romancier et auteur dramatique, mourut d'une pleurésie 3 jours avant la première représentation de Bourrachon.
Liens externes
- (en) Armand Morins sur l’Internet Movie Database
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