Attentat de Shanghai
L'attentat de Shanghai est un attentat à la bombe contre des militaires japonais qui a eu lieu en République de Chine le .
Contexte et déroulement
Après la victoire japonaise durant la Guerre de Shanghai, l'armée japonaise a décidé de profiter de l'anniversaire de l'empereur Hirohito le pour célébrer cette victoire, la cérémonie a eu lieu dans le parc Hongkou à Shanghai.
Le commandant de la garnison du gouvernement national de la République de Chine, Président par intérim et chef de la région de Songhu Chen Mingshu décida de profiter de cette célébration pour assassiner les hauts commandants japonais, mais l'armée japonaise avait interdit l'admission des Chinois dans le parc afin de prévenir toute éventualité. Finalement, les envoyés de Chen contactèrent le Gouvernement provisoire de la République de Corée. Son président Kim Gu exprima la volonté d'entreprendre cette tâche, qui fut confiée à Yoon Bong-gil.
Le , il fait exploser une bombe dissimulée dans une petite boîte à déjeuner lors de cette fête. L'explosion tue Yoshinori Shirakawa, un général de l'armée impériale japonaise, et Kawabata Sadaji (河端貞次), chancelier du gouvernement auprès des résidents japonais de Shanghai. Elle blesse aussi grièvement Kenkichi Ueda, commandant de la 9e division de l'armée impériale japonaise, Kuramatsu Murai (村井倉松), consul-général japonais à Shanghai et Mamoru Shigemitsu, envoyé japonais à Shanghai (celui-ci perdit sa jambe droite).
Conséquences
Yoon est arrêté sur place et condamné par le tribunal militaire japonais à Shanghai le . Il est transféré à la prison d'Osaka le et exécuté à Kanazawa le . Il est ensuite inhumé au cimetière de Nodayama.
L'attentat a eu un large écho dans le monde, en particulier dans la presse française de l'époque[1].
Notes et références
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