Yoon Bong-gil

Yoon Bong-gil (hangul : 윤봉길, hanja : 尹奉吉, Yun Bong-gil), né le à Yesan en Corée et exécuté par la justice japonaise à l'âge de 24 ans le à Kanazawa au Japon, est un militant indépendantiste coréen, qui lutta contre la domination japonaise en Corée (1910-1945).

Dans ce nom coréen, le nom de famille, Yoon, précède le nom personnel.

Yoon Bong-gil
윤봉길
尹奉吉
Yoon Bong-gil
Naissance
Yesan, Empire coréen
Décès
Kanazawa, Japon
Profession
Indépendantiste coréen

Attentat de Shanghai

Pierre en mémoire de Yoon Bong-gil au parc Lu Xun de Shanghai.

Après la victoire japonaise durant la Guerre de Shanghai, l'armée japonaise a décidé de profiter de l'anniversaire de l'empereur Hirohito le pour célébrer cette victoire, la cérémonie a eu lieu dans le parc Hongkou à Shanghai.

Le commandant de la garnison du gouvernement national de la République de Chine, Président par intérim et chef de la région de Songhu Chen Mingshu décida de profiter de cette célébration pour assassiner les hauts commandants japonais mais l'armée japonaise avait interdit l'admission des Chinois dans le parc afin de prévenir toute éventualité. Finalement, les envoyés de Chen contactèrent le Gouvernement provisoire de la République de Corée. Son président Kim Gu exprima la volonté d'entreprendre cette tâche qui fut confiée à Yoon.

Le , il fait exploser une bombe dissimulée dans une petite boîte à déjeuner lors de cette fête. L'explosion tue Yoshinori Shirakawa, un général de l'armée impériale japonaise, et Kawabata Sadaji (河端貞次), chancelier du gouvernement auprès des résidents japonais de Shanghai. Elle blesse aussi grièvement Kenkichi Ueda, commandant de la 9e division de l'armée impériale japonaise, Kuramatsu Murai (村井倉松), consul-général japonais à Shanghai, et Mamoru Shigemitsu, envoyé japonais à Shanghai (celui-ci perdit sa jambe droite).

Yoon est arrêté sur place et condamné par le tribunal militaire japonais à Shanghai le . Il est transféré à la prison d'Osaka le et exécuté à Kanazawa le . Il est ensuite inhumé au cimetière de Nodayama.

Tchang Kaï-chek déclara à son sujet : "Un jeune patriote coréen a accompli une chose que des dizaines de milliers de soldats chinois n'ont pas réussie[1]."

Suites

En , ses restes sont exhumés par des résidents coréens au Japon et transférés à Séoul où ils reçurent un rite funéraire. Ils furent ensuite réenterrés au cimetière national de Séoul. En 1962, le gouvernement de la seconde république de Corée du Sud loua son action et le décora à titre posthume du cordon de la république de Corée (grand cordon) et de l'ordre du mérite pour la fondation de la nation.

Voir aussi

Références

Liens externes

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