Auguste-Joseph Magne

L'architecte Auguste-Joseph Magne, ou Auguste Magne, est né à Étampes le 2 avril 1816 et mort à Eaubonne le 22 juillet 1885.

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Auguste-Joseph Magne
Biographie
Naissance
Décès
(à 69 ans)
Eaubonne
Sépulture
Nationalité
Formation
Activité
Père
Enfant
Autres informations
Distinctions
Archives conservées par
Œuvres principales
Église Saint-Bernard de la Chapelle, tombe de Théodore Barrière (d)
Vue de la sépulture.

Il est le fils de Pierre Magne, le père de l'architecte Lucien Magne et le grand-père de l'artiste décorateur Henri-Marcel Magne.

Il a été l'élève de François Debret, de Jean-Baptiste Guenepin et de l’école des beaux-arts de Paris[2]. Il a remporté, en 1838, le second grand prix d’architecture. Il a été membre de la Société centrale des architectes à partir de 1846.

Biographie

Il a été successivement architecte-voyer d’arrondissement de la ville de Paris, puis inspecteur-voyer du 7e arrondissement, en 1842. Sa carrière commence quand le baron Haussmann le nomme inspecteur-voyer divisionnaire des travaux de la ville à la fin de l'année 1859. Il a conservé ces fonctions jusqu’en 1869.
Il est inspecteur général des Services d'architecture de la Ville de Paris avec Théodore Ballu et Gabriel Davioud en 1871.

Il a aussi travaillé avec son père, Pierre Magne, et Daniel Ramée[3] sur les aménagements de l'hôtel de ville d'Étampes[4] depuis 1847, jusqu'en 1850. Les travaux ont ensuite été dirigés, jusqu'en 1853, par Pierre Magne, architecte municipal. Jean-Baptiste Lassus a été architecte conseil.

À Paris, ses fonctions l'ont amené à édifier l’église Saint-Bernard de la Chapelle entre 1858 et 1861, dans le 18e arrondissement[5]. Cette église a été construite pour donner un centre monumental à ce nouveau faubourg né d'une opération volontariste d'aménagement urbain. Il a aussi construit la chapelle Saint-Denis, rue d'Alger, et le nouveau théâtre du Vaudeville[6], rotonde de 1867 à 1869, à l'angle du boulevard des Capucines et de la rue de la Chaussée-d'Antin, transformé en cinéma en 1927 (cinéma Paramount puis Gaumont Opéra).

Il a construit plusieurs marchés couverts de la ville de Paris :

  • le marché de la rue Nicolle de 1873 à 1875,
  • le marché la rue Jean Nicot de 1874 à 1877,
  • le marché du boulevard de l'Hôpital de 1875 à 1878,
  • le marché des Martyrs de 1876 à 1877,
  • le marché de l’Ave Maria en 1877-1878,
  • enfin le marché de La Chapelle en 1883 qui est le seul subsistant.

En outre, il a reconstruit le théâtre d’Angers[7] après l'incendie de 1867, où il a remplacé l'architecte Botrel, entre 1869 et 1871 et la chapelle de l’hospice d’Albart dans le style romano-auvergnat avec des assises alternées blanches et noires, à Saint-Illide dans le Cantal (1874-1885).

Il a construit la mairie d'Eaubonne et un groupe scolaire (1883-1884).

Il a réalisé le monument des gardes nationaux tués à Buzenval et le tombeau de Théodore Barrière au cimetière du Père-Lachaise.

Il a fait un nombre considérable de projets :

  • 1843 : projet pour les grandes halles de Paris,
  • 1845 : projet pour un hôpital de convalescents à Passy et celui d'un musée de l'industrie sue l'île Louviers,
  • 1847 : projet d'abattoir pour la ville de Saint-Germain-en-Laye
  • 1848 : projet d'une église pour la place de l'Europe,
  • 1849 : projet d'un hôtel pour des invalides civils
  • 1864 : projet de palais pour l'exposition des produits de l'industrie.
  • 1873 : projet de restauration de l'hôtel de ville de Paris

Il meurt le 22 juillet 1885 à Eaubonne[8] et est enterré au cimetière du Père-Lachaise[9].

Décoration

Famille

Avec son épouse parisienne Laure Marie Fournier (1824-1893), il a deux fils :

  • Lucien Magne (1849-1916), aussi architecte, puis professeur d'architecture grecque, épouse Marie Geneviève, fille d'Urbain Le Verrier célèbre astronome.
  • Georges Magne (v.1846 - ?) brigadier durant la guerre de 1870 - habitait Boulogne-Billancourt

Notes et références

Voir aussi

Bibliographie

  • Alexandre Du Bois - Les architectes par leurs œuvres' (tome III), p. 315, Elibron Classics, 2006 (ISBN 0-543-95111-1)
  • Bernard Marrey, Paul Chemetov, Familièrement inconnues...architectures, Paris 1848-1914, p. 42 et 160, Secrétariat d'État à la Culture, Paris, 1976

Liens externes

  • Portail de l’architecture et de l’urbanisme
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