Autoportrait (Rembrandt, Vienne)

L'autoportrait de 1652, dit également grand autoportrait en tenue de travail, ou encore autoportrait de Vienne, du nom de l'endroit où il est conservé, est un des nombreux autoportraits de Rembrandt.

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Autoportrait
Artiste
Date
Vers 1652
Type
Huile sur toile
Technique
Peinture
Dimensions (H × L)
112 × 81 cm
Série
Mouvement
No d’inventaire
GG_411
Localisation
Coordonnées
48° 12′ 13″ N, 16° 21′ 41″ E
Localisation sur la carte d’Autriche
Localisation sur la carte de Vienne

Peint par Rembrandt en 1652, ce tableau est désormais exposé au Musée d'Histoire de l'art à Vienne, en Autriche.

Histoire

Réalisation

Dans la série des autoportraits de Rembrandt, celui de 1652 montre un retour du peintre à l'autoportrait peint, qu'il avait abandonné depuis 1645[1],[2].

Dans ce portrait, la situation financière de Rembrandt s'est dégradée, comme en témoignent ses vêtements troués. Paradoxalement, le visage du peintre exprime une plus grande assurance, d'autant que ce dernier pose de face, regardant directement vers le spectateur[3],[4].

Devenir postérieur du tableau

L'inventaire dressé en 1720 des collections de Charles VI mentionne ce tableau[5].

Technique

L'autoportrait de Vienne est un des rares de grande taille, avec celui de 1658, l'autoportrait aux deux cercles et le portrait de l'artiste au chevalet[6], ce qui est peut-être lié à l'achat d'un miroir de plus vastes dimensions[7].

Une particularité de ce tableau est que seul le visage est dans la lumière. Le reste du tableau est très sombre, ce qui cache en grande partie l'embonpoint du peintre ainsi que la pauvreté de ses habits[3].

Dessin de 1652, qui pourrait avoir servi de préparation pour l'autoportrait de Vienne.

Un dessin de 1652, ci-contre à gauche, pourrait avoir été une esquisse préparatoire pour l'autoportrait en tenue de travail[5].

Hommage

L'autoportrait de 1652 apparaît dans le triple autoportrait de Norman Rockwell, aux côtés de l'autoportrait aux gants d'Albrecht Dürer, de l'autoportrait avec palette de 1889 de Vincent van Gogh et de l'autoportrait de Pablo Picasso en 1929[8].

Notes et références

  1. Barthélémy Jobert, « Autoportraits de Rembrandt — repères chronologiques », Encyclopædia Universalis (consulté le ).
  2. Élisabeth Lebovici, « Rembrandt, maître moi. La National Gallery de Londres expose en soixante autoportraits. la fascinante monomanie du peintre », Libération, (ISSN 2262-4767, lire en ligne).
  3. (en) Gerald Grow, « Rembrandt's Standing Self-Portrait in Vienna », Longleaf, (consulté le ).
  4. (en) « Rembrandt's Standing Self-Portrait in Vienna », The Meaning (consulté le ).
  5. Emmanuel Noussis, « L’autoportrait, une vision de l'art de peindre », Le web pédagogique (consulté le ).
  6. « Autoportrait au chevalet et à l'appuie-main de peintre », Musée du Louvre, (consulté le ).
  7. « Autoportrait », Hisour art culture histoire (consulté le ).
  8. « Rockwell, Triple autoportrait, 1960 — Description du tableau », Collège Henri Delivet (consulté le ).

Voir aussi

Liens externes

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