Autorails De Dion-Bouton
Les autorails De Dion-Bouton ont été construits par la firme automobile française De Dion-Bouton, durant la période de l'entre-deux-guerres, pour les réseaux de chemins de fer secondaires. La majorité des véhicules sont à voie métrique. La production comprend 250 véhicules. Le principal client est la Société générale des chemins de fer économiques.
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L'usine se situe à Puteaux dans le département des Hauts-de-Seine.
Le type JM
Le premier type d'autorail à être construit en grande série est le type JM, constitué d'un châssis à 2 essieux supportant une caisse dans laquelle s'installent les voyageurs. Le moteur est placé à l'avant et la transmission sous le véhicule par l'intermédiaire d'un arbre atteint l'essieu arrière.
Le type NC
Le second type d'autorail à être construit en grande série est le type NC, comprenant comme le JM, un châssis et deux essieux mais une caisse métallique.
Le type ND
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Le type ND comprend une caisse métallique, un châssis avec un bogie situé à l'avant du véhicule et un essieu moteur arrière. Il est livré à la Compagnie de chemins de fer départementaux (CFD).
Les types MY, MY2 et PC
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Le type MY est la variante à voie normale du ND. Il fut utilisé par le réseau de la Gironde. Le type MY2 est une version allongée[1].
Une variante, le type PC, est un dérivé du MY2 équipé d'un gazogène[1].
Le type MZ
Construit pour la voie métrique et livré en 1934 aux tramways de l'Ain.
Le type OC1 et OC2
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Le type OC1 concerne un autorail à bogie de grande capacité .
Le type OC2 réalisé à 6 exemplaires pour le Réseau breton Une version plus moderne sera réalisée dans l'après guerre.
Le type OR
Le type OR est réalisé à huit exemplaires pour les Voies ferrées des Landes, livrés juste avant la guerre, ils avaient la particularité d'être équipés d'un gazogène[2]. Deux exemplaires sont immatriculés au LMM (Luxey - Mont de Marsan). Sa caisse ressemble beaucoup au type OC1.
Le type NT
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Le type NT est très semblable au type OR, mais à deux essieux, au lieu d'être à bogies. Il fut utilisé par les CFTA sur les lignes de l'étoile de Gray, sur le réseau de l'Hérault et sur le réseau de la Gironde.
Autorails préservés
Voie normale
- Autorail MY M 7, de 1939, à restaurer, train touristique de Guîtres à Marcenais
- Autorail NT M 104, de 1939, train touristique de Guîtres à Marcenais
Voie métrique
- Autorail JM4 no 11 CdN, AMTUIR - MTVS
- Autorail OC1 de 1938 no 15 CdN, CFBS
- Autorail OC1 de 1938 no 16 CdN, ACFCdN
- Autorail OC2 X202, Réseau Breton, ACFCdN
- Autorail OC2 X205, Réseau Breton, SABA - restauré
- Autorail OC2 X206, Réseau Breton, Chemin de fer de Bon Repos - en attente de restauration
- Autorail ND 201, Chemin de fer de l'Allier, Montmarault (Allier)
- Autorail ND 202, MTVS
- Autorail ND 204, Chemin de fer de l'Allier, Montmarault (Allier)
- Autorail ND 206, Chemin de fer de l'Allier, Montmarault (Allier);
- Autorail ND 207, chemin de fer du Vivarais
- Autorail JM4 préservé par l'AMTUIR
- Autorail De Dion-Bouton n° 201 des CFD Lozère en gare du Rouve-Jalcreste
- Autorail OC1 préservé sur le CFBS
- Autorails OC1 et OC2 du Réseau Breton préservés par l'ACFCdN
- Autorail OC2
- Autorail NT M 104 du chemin de fer de Guitres à Marcenais
Notes et références
- Luc Fournier et Jehan-Hubert Lavie, « Les autorails des CFTA de la Gironde : diesélisation d’un réseau secondaire », Ferrovissime, no 11, (lire en ligne)
- « Les autorails à gazogène à bois du département des Landes », L'indépendant du Rail, no 198,
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