Avenue Pierre-Ier-de-Serbie
L’avenue Pierre-Ier-de-Serbie est une voie des 8e et 16e arrondissements de Paris.
8e, 16e arrts Avenue Pierre-Ier-de-Serbie
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Situation | ||
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Arrondissements | 8e 16e | |
Quartiers | Champs-Élysées Chaillot |
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Début | Place d'Iéna | |
Fin | Avenue George-V | |
Morphologie | ||
Longueur | 565 m | |
Largeur | 20 m | |
Historique | ||
Dénomination | ||
Ancien nom | Rue de Morny Rue Pierre-Charron |
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Géocodification | ||
Ville de Paris | 7432 | |
DGI | 7471 | |
Géolocalisation sur la carte : Paris
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Images sur Wikimedia Commons | ||
Situation et accès
Longue de 565 mètres, elle commence place d’Iéna et se termine avenue George-V.
Le quartier est desservi par la ligne de métro 9 à la station Iéna et par la ligne de bus RATP 32.
Origine du nom
Cette voie rend hommage au roi Pierre Ier de Serbie (1844-1921), qui s'est engagé dans la Légion étrangère lors de l'invasion de la France par l'Allemagne en 1870 et se trouva dans le camp des alliés pendant la Première Guerre mondiale.
Historique
Cette voie qui était initialement une partie de la rue de Morny devint par la suite la section sud-ouest de la rue Pierre-Charron et reçoit par délibération municipale du sa dénomination actuelle, dans le contexte de l'amitié franco-serbe[1].
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
- No 6 : ADVANTAGE AUSTRIA, section commerciale auprès de l'ambassade d'Autriche en France[2]. Ancien siège de la maison d’édition Gallimard.
- No 10 : palais Galliera, musée de la Mode de la ville de Paris, entre la rue de Galliera et de la rue Maria-Brignole, lieux nommés en mémoire de la philanthrope italienne Maria Brignole Sale De Ferrari. En face du palais, la place Rochambeau.
- No 12 : l’écrivain Nathalie Sarraute (1900-1999) a longtemps vécu à cette adresse, dans un vaste appartement situé au premier étage[3].
- No 22 : bâtiment où sont les bureaux de la société de production les Films du Losange créée par Éric Rohmer et Barbet Schroeder, ainsi que les bureaux de la Compagnie Éric Rohmer, seconde société de production créée par le cinéaste[4],[5].
- No 26 : immeuble où, au début des années 1990, Jean-Luc Godard et Anne-Marie Miéville installent les locaux de leur société de production Periphéria[6].
- No 31 : ancien siège du Conseil national du patronat français puis du Medef jusqu'en 2003[7]. Il fut la cible d'un attentat d'Action directe le 1er mai 1979[8].
- No 41 : hôtel particulier du marquis de Sers, conçu par l'architecte Jules Pellechet, devenu établissement de soins au début du XXe siècle, puis transformé en hôtel de voyageurs en 1935, en conservant le nom d’Hôtel de Sers. Cet établissement est classé cinq étoiles depuis 2009.
- No 25.
Bâtiments détruits
Habitants célèbres
- Hervé Vilard, chanteur français (Capri c'est fini, Nous, Reviens, Je l'aime tant, Méditerranéenne, etc.) réside avenue Pierre-Ier-de-Serbie à partir de 1981. Il vivait entre 1969 et 1979 en Amérique latine. Entre 1965 et 1969, puis entre 1979 et 1981, il habitait avenue des Champs-Élysées avec sa mère[10].
- Mylène Farmer, chanteuse française, demeure dans cette avenue de 1994 à 2004.
- Pierre-Patrick Kaltenbach (1936-2014), haut-fonctionnaire et personnalité protestante du monde associatif français, y est né.
- Henri Lavedan (1859-1940) de l'Académie française, auteur dramatique, demeure au no 32 en 1910[9].
Notes, sources et références
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- Benoît Hopquin, « L’amitié franco-serbe enfouie à Thiais », sur lemonde.fr, (consulté le ).
- « Contacts et représentants en France », sur www.austria.info (consulté le 28 octobre 2017).
- (en) John Taylor, Paths to Contemporary French Literature, volume 2, Transaction Publishers, 2009 (ISBN 978-0-7658-0370-2).
- « Contact », sur www.filmsdulosange.fr (consulté le ).
- Thomas E. Florin, « À la poursuite d'une étoile filante », Vanity Fair, no 63, novembre 2018, p. 110-117.
- Antoine de Baecque, Godard : biographie, Paris, Fayard/Pluriel, coll. « Grand Pluriel », (1re éd. 2010), 960 p. (ISBN 978-2-8185-0132-0), p. 717.
- Marc Landré, « Le siège du CNPF », L'Express, (lire en ligne)
- « Le polar vrai d'Action directe », Les Echos, (lire en ligne)
- Félix de Rochegude 1910, p. 85.
- Mathieu Lindon, « Hervé Vilard, 51 ans, après en avoir fini avec Capri et vécu mille aventures, revient faire son Cirque d'Hiver. La chansonnette du mal-aimé. », sur Libération (consulté le )
Bibliographie
- Félix de Rochegude, Promenades dans toutes les rues de Paris. VIIIe arrondissement, Paris, Hachette, . .
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