Avenue du Mont-Riboudet
L'avenue du Mont-Riboudet est une voie publique de la commune française de Rouen.
Avenue du Mont-Riboudet | |
Le Mont Riboudet à Rouen au Printemps par Claude Monet (1872) | |
Situation | |
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Coordonnées | 49° 26′ 50″ nord, 1° 04′ 09″ est |
Pays | France |
Région | Normandie |
Département | Seine-Maritime |
Ville | Rouen |
Quartier(s) | Pasteur – Luciline |
Début | Quai Gaston-Boulet |
Fin | Boulevard Jean-Jaurès |
Morphologie | |
Type | Avenue |
Histoire | |
Anciens noms | Rue de la Corne Grand Chemin du Havre et de Dieppe à Rouen Cours de la République |
Situation et accès
Elle est située rive droite, entre le quai Gaston-Boulet avec les rues Montaigne et Dumont-d'Urville et le boulevard Jean-Jaurès. Elle permet d'accéder à l'autoroute A150.
On y trouve des concessionnaires automobiles.
Une voie en double-sens en site propre est réservée pour le TEOR.
Trois stations existent sur ce parcours:
- Mont-Riboudet Kindarena (T1, T2, T3, F4, 26, 29, 30) P+R
- Jean Ango (T1, T2, T3)
- Pasteur - Panorama (T1, T2, T3, 29)
- Rues adjacentes
- Rue René-Dragon
- Chaussée du Petit-Gay
- Rue Mirafiori
- Rue Jean-Ango
- Passage de la Luciline
- Rue Amédée-Dormoy
- Rue de la Carue
- Rue Mogador
- Rue de Constantine
- Rue Saint-Filleul
- Rue de Lisbonne
- Rue de Tanger
- Rue du Pré-de-la-Bataille
Origine du nom
Cette voie porte le nom de la hauteur située sur la rue de Bapeaume.
Historique
En 933, des négociations entre Guillaume Longue Épée et Rioulf ayant échoué, ce dernier voulut attaquer Rouen. Le camp de Rioulf, avec des forces supérieures, se trouvait dans une vallée voisine du Mont-Riboudet[1] et dont la rue du Pré-de-la-Bataille, qui lui est adjacente, porte encore le nom.
Cette voie a porté les noms de « rue de la Corne », « Grand Chemin du Havre et Grand Chemin de Dieppe à Rouen », et pendant la période Révolutionnaire celui de « cours de la République » avant de prendre sa dénomination actuelle vers le milieu du XIXe siècle.
Sa partie ouest, ouverte en 1845, en a été détachée en 1930 pour devenir le boulevard Jean-Jaurès.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, l'avenue fut endommagée par les bombardements des forces alliées du au , et partiellement détruite du 25 au [2].
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
- no 19 : Le chimiste Horace Koechlin (1839-1898) y a vécu.
- no 35 puis no 47 : François Depeaux (1853-1920) y a habité.
- no 66 : Le sculpteur Jean-Baptiste Foucher (1832-1907) y est né.
- no 69 : Alfred Guérard (1831-1889) y fonde la raffinerie de pétrole La Luciline en 1868.
- Louis Deglatigny y a dirigé la maison d'importation de bois J.B. Le Mire fils.
Équipements
- Direction des douanes. L'hôtel des Douanes (1964) est dû à l'architecte Raoul Leroy.
- La capitainerie du grand port maritime de Rouen
- Palais des sports
- Centre des finances publiques
Notes et références
Notes
Références
- Davy, André, 1940-, La véritable histoire des ducs de Normandie, Saint-Malo, P. Galodé, , 194 p. (ISBN 978-2-35593-144-4, OCLC 743277575, lire en ligne).
- Thierry Chion, Rouen 1940-1944 : Pompiers sous les bombes, Ysec Medias, , 160 p. (ISBN 2-8674-3180-8), « Les dernières flammes, juin-août 1944 », p. 142-143.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
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