Avrillé-les-Ponceaux
Avrillé-les-Ponceaux est une commune française du département d'Indre-et-Loire, en région Centre-Val de Loire.
Pour les articles homonymes, voir Avrillé.
Avrillé-les-Ponceaux | |||||
L'église Saint-Aubin. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Centre-Val de Loire | ||||
Département | Indre-et-Loire | ||||
Arrondissement | Chinon | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Touraine Ouest Val de Loire | ||||
Maire Mandat |
Jean-Jack Bordeau 2020-2026 |
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Code postal | 37340 | ||||
Code commune | 37013 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Poncivriens | ||||
Population municipale |
468 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 14 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 23′ 43″ nord, 0° 17′ 14″ est | ||||
Altitude | Min. 57 m Max. 95 m |
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Superficie | 32,8 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Tours (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Langeais | ||||
Législatives | Cinquième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Indre-et-Loire
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
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Géographie
Hydrographie
Le réseau hydrographique communal, d'une longueur totale de 22,88 km, comprend un cours d'eau notable, la Roumer (7,018 km), et divers petits cours d'eau dont la Branne (1,491 km), le Millet (0,672 km) et l'Etang Crémille (1,433 km)[1],[2].
La Roumer, d'une longueur totale de 27,3 km, prend sa source dans la commune d'Ambillou et se jette dans la Loire à Langeais, après avoir traversé 6 communes[3]. Sur le plan piscicole, la Roumer est classée en deuxième catégorie piscicole. Le groupe biologique dominant est constitué essentiellement de poissons blancs (cyprinidés) et de carnassiers (brochet, sandre et perche)[4].
Dix zones humides[Note 1] ont été répertoriées sur la commune par la direction départementale des territoires (DDT) et le conseil départemental d'Indre-et-Loire : « la vallée de la Roumer de Saint-Symphorien-les-Ponceaux à Pont Boutard », « l'étang de la Pertuisière », « la vallée de la Roumer de Cléré-les-Pins à Saint-Symphorien-les-Ponceaux », « la vallée du Ruisseau de l'l'étang de Crémille », « l'étang de Courboin », « l'étang de la Davière », « l'étang du Pissot », « les étangs de la Martinerie », « la vallée du Ruisseau d'Avrillé-les-Ponceaux » et « la vallée de l'l'étang de la Canterie »[5],[6].
Urbanisme
Typologie
Avrillé-les-Ponceaux est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[7],[8],[9].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Tours, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 162 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[10],[11].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (57,6 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (58,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (56,2 %), prairies (16,6 %), terres arables (14,3 %), zones agricoles hétérogènes (9,8 %), zones urbanisées (1,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,4 %)[12].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l'évolution dans le temps de l'occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[13].
Histoire
En 1817, Avrillé-les-Ponceaux annexe la commune de Saint-Symphorien-les-Ponceaux.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, le régime de Vichy fit interner des Roms du 6 décembre 1940 au 8 novembre 1941 et des communistes du 1er juillet au 17 novembre 1941 dans un camp de transit situé au lieu-dit la Morellerie.
Politique et administration
Liste des maires
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[15].
En 2019, la commune comptait 468 habitants[Note 4], en diminution de 1,06 % par rapport à 2013 (Indre-et-Loire : +1,64 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
La commune n'a pas érigé de monuments aux morts.
- Stèle du camp la Morellerie.
Le 14 janvier 2008, une stèle a été dévoilée sur le lieu même du camp, sur laquelle on peut lire : « Ici dans ce camp dit de la Morellerie, furent internés des Tsiganes du 6 décembre 1940 au 8 novembre 1941 et des communistes du 1er juillet au 17 novembre 1941 avant d'être transférés dans d'autres camps de la région. Passant, pense à la Liberté, cette Liberté qu’on leur refusa ».
Elle se situe au lieu-dit la Morellerie à 2,8 km en direction de Continvoir.
Personnalités liées à la commune
Michel Pouchard (1938-), chimiste, est né dans la commune.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes
- D’après l’article L. 211-1 du Code de l’environnement, « on entend par zone humide les terrains, exploités ou non, habituellement inondés ou gorgés d’eau douce, salée ou saumâtre de façon permanente ou temporaire ; la végétation, quand elle existe, y est dominée par des plantes hygrophiles pendant au moins une partie de l’année ».
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- « Fiche SIGES de la commune », sur le site du Système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Centre-Val de Loire (consulté le ).
- « Carte hydrologique de Avrillé-les-Ponceaux », sur https://www.geoportail.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Fiche Sandre - la Roumer », sur le portail national d'accès aux référentiels sur l'eau (consulté le ).
- (id) « Décret n°58-873 du 16 septembre 1958 déterminant le classement des cours d'eau en deux catégories », sur https://www.legifrance.gouv.fr/ (consulté le ).
- Direction Départementale des Territoires d'Indre-et-Loire-37, « Liste des Zones humides d'Indre-et-Loire-37 », sur http://terresdeloire.net/ (consulté le ).
- « L'inventaire départemental des zones humides », sur http://www.indre-et-loire.gouv.fr/, (consulté le ).
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
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