Azerables

Azerables (prononcé [azeʁabl], Azérables; Drable en occitan marchois) est une commune française située dans le département de la Creuse, en région Nouvelle-Aquitaine.

Azérables redirige ici.

Azerables

Église Saint-Georges.
Administration
Pays France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Creuse
Arrondissement Guéret
Intercommunalité Communauté de communes du Pays Sostranien
Maire
Mandat
Yves Aumaitre
2020-2026
Code postal 23160
Code commune 23015
Démographie
Gentilé Drablésiens
Population
municipale
813 hab. (2019 )
Densité 21 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 21′ 17″ nord, 1° 28′ 40″ est
Altitude Min. 273 m
Max. 394 m
Superficie 39,44 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Dun-le-Palestel
Législatives Circonscription unique
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Azerables
Géolocalisation sur la carte : France
Azerables
Géolocalisation sur la carte : Creuse
Azerables
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Azerables

    Géographie

    Localisation

    Azerables est située au nord-ouest du département, à la limite de l'Indre et de la Haute-Vienne, à 15 km environ au nord de La Souterraine.

    Communes limitrophes

    Hydrographie

    Le territoire communal possède les sources de l'Anglin et de l'Abloux.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]

    • Moyenne annuelle de température : 10,6 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 4 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 5,1 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15,1 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 900 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 13,1 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,7 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Eguzon », sur la commune d'Éguzon-Chantôme, mise en service en 1991[8] et qui se trouve à 13 km à vol d'oiseau[9],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11,8 °C et la hauteur de précipitations de 937,4 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Châteauroux Déols », sur la commune de Déols, dans le département de l'Indre, mise en service en 1893 et à 56 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 11,5 °C pour la période 1971-2000[12], à 11,8 °C pour 1981-2010[13], puis à 12,2 °C pour 1991-2020[14].

    Urbanisme

    Typologie

    Azerables est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[15],[16],[17]. La commune est en outre hors attraction des villes[18],[19].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (95 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (95,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (60,8 %), zones agricoles hétérogènes (34,2 %), forêts (2,4 %), zones urbanisées (1,6 %), eaux continentales[Note 6] (1 %)[20].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Toponymie

    Son nom vient du latin « Acer abulus » qui signifie la présence d'érables.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 1977 En cours Yves Aumaitre[21] DVD Agriculteur retraité
    Ancien conseiller général du canton de La Souterraine (1992-2001)
    Les données manquantes sont à compléter.

    Politique environnementale

    Dans son palmarès 2020, le Conseil national de villes et villages fleuris a attribué deux fleurs à la commune[22].

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[24].

    En 2019, la commune comptait 813 habitants[Note 7], en diminution de 6,34 % par rapport à 2013 (Creuse : −3,52 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 6211 4891 3241 5131 9642 0572 0302 1902 287
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 0742 1482 0942 1072 0722 0992 1802 2562 266
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 2672 2472 1742 0181 6341 6431 6051 4491 372
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    1 2971 2581 1361 0331 019958871844915
    2014 2019 - - - - - - -
    834813-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[25] puis Insee à partir de 2006[26].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Personnalités liées à la commune

    Voir aussi

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[5].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Notes

      Références

      1. Carte IGN sous Géoportail
      2. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
      3. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
      4. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
      5. Glossaire – Précipitation, Météo-France
      6. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
      7. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
      8. « Station Météo-France Eguzon - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
      9. « Orthodromie entre Azerables et Éguzon-Chantôme », sur fr.distance.to (consulté le ).
      10. « Station Météo-France Eguzon - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
      11. « Orthodromie entre Azerables et Déols », sur fr.distance.to (consulté le ).
      12. « Station météorologique de Châteauroux Déols - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
      13. « Station météorologique de Châteauroux Déols - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
      14. « Station météorologique de Châteauroux Déols - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
      15. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
      16. « Commune rurale-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
      17. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
      18. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
      19. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
      20. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
      21. Source : préfecture de la Creuse
      22. Site des villes et villages fleuris, consulté le 30 janvier 2021.
      23. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
      24. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
      25. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
      26. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
      27. « Église Saint-Georges », notice no PA00100002, base Mérimée, ministère français de la Culture.
      28. Ministère de la culture
      29. « Chapelle gothique », notice no PA00100001, base Mérimée, ministère français de la Culture.

      Liens externes

      • Portail de la Creuse
      • Portail des communes de France
      Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.