Bézaudun-les-Alpes

Commune située à 6 km de Coursegoule et de Bouyon.

Commune membre du Parc naturel régional des Préalpes d'Azur.

Montagne du Cheiron.

Commune située dans une zone de sismicité moyenne[1].

• Le tremblement de terre de 1887 à Bézaudun-les-Alpes

La Cagne (fleuve).

Le Bouyon[2] traverse la commune d'ouest en est.

La source de La Gravière[3] est captée à Bézaudun Les Alpes[4].

Climat classé Csb dans la classification de Köppen et Geiger[5].

• RD 8 vers Coursegoule et vers Bouyon

• Transport en Provence-Alpes-Côte d'Azur

Réseau Envibus des transports publics de la Communauté d'agglomération Sophia Antipolis[6].

Commune membre de la Communauté d'agglomération de Sophia Antipolis.

Bézaudun-les-Alpes est une commune rurale[Note 1]^,[7]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[8]^,[9].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nice, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 100 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[10]^,[11].

Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (100 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (100 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (67,2 %), forêts (20,9 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (11,9 %)[12].

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIII^e siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[13].

Ses habitants sont appelés les Bézaudunois.

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[16].

En 2019, la commune comptait 254 habitants[Note 3], en augmentation de 3,25 % par rapport à 2013 (Alpes-Maritimes : +1,25 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

Histogramme de l'évolution démographique

• Élevage de porcins[19].
• Haras, élevage de chevaux[20].

• Gîtes ruraux à Bouyon, Coursegoules[21].

• Commerce de proximité.

Patrimoine religieux :

• L'église paroissiale est dédiée à la Nativité de la Vierge[22]^,[23]. Elle est modeste. Son clocher est surmonté d'un petit campanile.
• La chapelle Notre-Dame-du-Peuple[24]^,[25]^,[26], au sud du village, remaniée. C'était un lieu de pèlerinage pour les villages de l'Estéron[27].
• La chapelle Saint-Roch-et-Saint-Sébastien, chapelle double située à l'entrée du village au croisement de deux routes[28].
• Tombes anciennes[29].
• Monument aux morts[30] : Conflit commémoré : Guerre franco-allemande de 1914-1918[31].

Autres patrimoines :

• Sites de Pierraufret nord[32] et Pierraufret sud[33].
• La tour, reste de l'ancien château[34]. Le château a dû être construit entre 1224 et 1231. Il est cité pour la première fois en 1232 comme castrum. Il a dû être construit par des membres de la noblesse locale, vassaux des seigneurs de Vence, qui s'opposait au comte de Provence et à son capitaine Romée de Villeneuve. Ce dernier en prend possession et le transmet à l'évêque de Vence en 1233. Le château a été agrandi au XVII^e siècle. Les évêques de Vence le possède jusqu'à la Révolution.
• La porte haute, vestige de l'enceinte du village.
• Les restes d'une maison-forte au lieu-dit la Vigie.

• 
  L'église paroissiale et son clocher.
• 
  L'église Nativité de la Vierge.
• 
  La tour de l'ancien château et la porte haute.
• 
  La tour de l'ancien château.
• 
  La rue haute et la mairie.
• 
  Un passage voûté.
• 
  Rue basse.

• Bézaudun-les-Alpes, sur annuaire-mairie.fr/
• Bézaudun-les-Alpes sur le site de l'Institut géographique national
• Le patrimoine architectural et mobilier des communes sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région PACA]
• (fr) Site de la Direction Régionale de l’Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL) et Inventaire et protections réglementaires de l'environnement des communes

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