Bans
Bans est une commune française située dans le département du Jura en région Bourgogne-Franche-Comté.
Pour les articles homonymes, voir Les Bans et Bans (Haute-Savoie).
Bans | |||||
Mairie. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Jura | ||||
Arrondissement | Dole | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Val d'Amour | ||||
Maire Mandat |
Stéphanie Desarbres 2020-2026 |
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Code postal | 39380 | ||||
Code commune | 39037 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
195 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 50 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 58′ 56″ nord, 5° 34′ 55″ est | ||||
Altitude | Min. 209 m Max. 246 m |
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Superficie | 3,92 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Dole (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Mont-sous-Vaudrey | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Jura
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
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Géographie
Communes limitrophes
Augerans | Belmont | |||
Souvans | N | |||
O Bans E | ||||
S | ||||
Mont-sous-Vaudrey |
Urbanisme
Typologie
Bans est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Dole, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 87 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4],[5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (56,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (67,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (34,9 %), forêts (32,2 %), zones agricoles hétérogènes (21,3 %), zones urbanisées (7,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Histoire
Le nom du village d'étymologie latine tend à indiquer une origine gallo-romaine de la localité[Information douteuse][réf. nécessaire]. Les traces historiques dont nous disposons attestent de l'existence du village au bas Moyen Âge, avec une première destruction de l'église par les armées de Louis XI, puis une seconde par celles d'Henri IV, après quoi elle ne fut jamais reconstruite. Des légendes circulent sur les cloches de cette église démolie. Il subsiste toutefois une croix classée aux monuments historiques, ce qui désespère les maîtres-d'ouvrage. La forêt du village a été le lieu d'implantation d'un camp de jeunesse pendant la période vichyste.
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[8]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[9].
En 2019, la commune comptait 195 habitants[Note 3], en augmentation de 0,52 % par rapport à 2013 (Jura : −0,5 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Économie
La commune connaît notamment l'agriculture. Une petite industrie est présente depuis le XIXe siècle au bord de la rivière Cuisance. L'artisanat du bâtiment est également présent. Depuis quelques années, des commerces se sont implantés sur la nouvelle zone commerciale et artisanale. Enfin, le grand boulodrome accueille des compétitions nationales et des joueurs venant des pays voisins.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Croix de chemin (XVIe siècle), classée au titre des monuments historiques depuis 1907[12] ;
- Moulin/platrière (XIXe siècle), aujourd'hui menuiserie Chauvin Frères, inscrite à l'IGPC depuis 1988[13].
- Début 2017, la commune est « réputée sans clochers »[14].
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- « Croix de chemin (XVIe siècle) », notice no PA00101812, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Filature (XIXe siècle) », notice no IA00125788, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Recherches sur critères », Clochers de France.
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