Baroville

Baroville est une commune française située dans le département de l'Aube, en région Grand Est.

Baroville
Administration
Pays France
Région Grand Est
Département Aube
Arrondissement Bar-sur-Aube
Intercommunalité Communauté de communes de la Région de Bar-sur-Aube
Maire
Mandat
Marie-Noëlle Rigollot
2020-2026
Code postal 10200
Code commune 10032
Démographie
Gentilé Barovillois - Barovilloises
Population
municipale
302 hab. (2019 )
Densité 17 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 11′ 35″ nord, 4° 43′ 19″ est
Altitude Min. 200 m
Max. 260 m
Superficie 17,32 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Bar-sur-Aube
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Bar-sur-Aube
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Baroville
Géolocalisation sur la carte : France
Baroville
Géolocalisation sur la carte : Aube
Baroville
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Baroville

    Géographie

    Communes limitrophes de Baroville
    Couvignon Fontaine Bayel
    Urville Arconville Ville-sous-la-Ferté

    Urbanisme

    Typologie

    Baroville est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bar-sur-Aube, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 43 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (57,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (57,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (56,1 %), terres arables (20,7 %), cultures permanentes (17,7 %), zones urbanisées (3,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,6 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Toponymie

    Le village est mentionné en 1095 sous le nom de Basnoville ou Barosvilla.

    Nom de domaine mérovingien ou carolingien comme tous les noms en -ville, issu du bas latin villa (ferme, domaine), précédé d'un nom de personne germanique comme c'est le plus souvent le cas. Il s'agit de Baro selon Albert Dauzat et Ernest Nègre.

    Dans ce cas, homonymie avec les Barville de Normandie. Le même nom de personne se retrouve dans Baromesnil, commune de Haute-Normandie.

    Histoire

    Le 1er février 1628, un incendie détruisait la moitié du village.

    En 1789, Baroville dépendait de l'intendance et de la Généralité de Châlons, élection de Bar-sur-Aube, du bailliage de Chaumont et de la châtellenie de Jaucourt. Pendant la période intermédiaire, la commune a fait partie du canton de Couvignon jusqu'à l'an IX, du diocèse de Langres et du doyenné de Bar-sur-Aube.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 2001 En cours Marie-Noëlle Rigollot[8] DVD Fonctionnaire
    Conseillère générale puis départementale
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[10].

    En 2019, la commune comptait 302 habitants[Note 3], en diminution de 7,93 % par rapport à 2013 (Aube : +1,19 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    439492474566684650670640692
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    664671670675663650617560568
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    497476415382370334309316325
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    358367333350333329345347329
    2017 2019 - - - - - - -
    306302-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[11] puis Insee à partir de 2006[12].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    La viticulture est la principale activité du village. Baroville fait partie des 320 communes pouvant prétendre à l'appellation d'origine contrôlée « Champagne ». Avec ses 217 hectares (Source : CIVC 2006), Baroville possède le plus grand vignoble de la région de Bar-sur-Aube et compte plus de cinquante exploitations viticoles. Les vignes sont plantées sur une série de six vallons et comportent les cépages champenois traditionnels (90 % de pinot noir, 2 % de pinot meunier et 8 % de chardonnay).

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • L'église sous le vocable de saint Étienne, date du XVIIIe siècle mais, en la reconstruisant, on a conservé l'abside de l'ancienne église de la fin du XIIe siècle. Elle est classée au répertoire des monuments historiques pour ses statues et son crucifix en bronze argenté du XVIIIe siècle provenant de l'abbaye de Clairvaux. L'évêque Edme Mongin fit poser une dalle de pierre noire à la mémoire de ses parents et était du village.
    • L'emplacement d'une maison forte dans le val de Morvaux, résidence d'été des abbés de Clairvaux au XVIIIe siècle qui fut détruite à la Révolution.

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Les armes de Baroville se blasonnent ainsi :

    de sable à la bande échiquetée d'argent et de gueules de deux tires, au chef cousu de sinople à la crosse d'or brochant sur le chef et sur laquelle broche la bande, accostée en chef de deux grappes de raisin du même tigées et feuillées d'argent.


    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. Conseil général de l'Aube mise à jour au 10 avril 2008
    9. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    10. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    11. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    12. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    13. Olivier LAROZA, « Edme Mongin, évêque de Bazas et membre de l'Académie française (1668-1746) », Actes de l'Académie nationale des sciences, belles-lettres et arts de Bordeaux, vol. XIII (année 1988), no 5e série, , p. 29-55.
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