Bassens (Savoie)
Bassens [basɛ̃] est une commune française située dans le département de la Savoie en région Auvergne-Rhône-Alpes. Elle fait partie de l'agglomération chambérienne et du Grand Chambéry.
Cet article concerne la commune de Savoie. Pour celle de Gironde, voir Bassens (Gironde).
Bassens | |||||
![]() Vue sur Bassens près du chef-lieu, au pied des Monts. | |||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | ![]() |
||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Savoie | ||||
Arrondissement | Chambéry | ||||
Intercommunalité | Grand Chambéry | ||||
Maire Mandat |
Alain Thieffenat 2020-2026 |
||||
Code postal | 73000 | ||||
Code commune | 73031 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Bassinots | ||||
Population municipale |
4 785 hab. (2019 ![]() |
||||
Densité | 1 539 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 34′ 32″ nord, 5° 56′ 24″ est | ||||
Altitude | Min. 280 m Max. 810 m |
||||
Superficie | 3,11 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Unité urbaine | Chambéry (banlieue) |
||||
Aire d'attraction | Chambéry (commune du pôle principal) |
||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Saint-Alban-Leysse | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Savoie
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
| |||||
Liens | |||||
Site web | bassens-savoie.fr | ||||
Géographie
Situation
.JPG.webp)
Bassens se trouve à l'est de la ville de Chambéry dans le département de la Savoie, sur les contreforts sud de la chaîne du Revard (massif des Bauges).
La commune est proche du parc naturel régional des Bauges situé a environ 3 km en allant vers Saint-Jean-d'Arvey.
Communes limitrophes
Bassens est commune limitrophe de Chambéry, avec laquelle elle partage sa limite ouest. De par sa relativement faible superficie, la commune ne possède que deux autres communes limitrophes : Barberaz au sud et Saint-Alban-Leysse à l'est. La commune de La Ravoire est située au sud-est de Bassens mais n’a pas véritablement de limite commune car « coincée entre » Barberaz et Saint-Alban-Leysse.
Géologie et relief
La superficie de la commune est de 311 hectares ; son altitude varie de 280 à 564 mètres[1].
Le point le plus haut est au niveau des Monts en allant vers Verel-Pragondran.
Hydrographie
En termes d'hydrographie, la rivière Leysse longe la commune dont elle marque par ailleurs la limite sud qu'elle partage avec Barberaz.
Voies routières
La commune de Bassens voit passer à l'extrême sud-ouest de son territoire la route nationale 201 (N 201, la Voie Rapide Urbaine (VRU) de Chambéry) à sa sortie du tunnel des Monts en direction de l’A41 pour Grenoble et de l’A43 pour les vallées et l’Italie.
La D 1006 (ex-nationale 6), reliant Paris à l'Italie par le col du Mont-Cenis, passe également au sud de la commune, dont elle marque par ailleurs la limite avec la commune de Barberaz.
Transport ferroviaire
La gare ferroviaire la plus proche est la gare de Chambéry-Challes-les-Eaux située à 2 kilomètres et située sur la ligne de la Maurienne passant non loin au sud-ouest de Bassens. Des correspondances TGV existent pour relier notamment Paris mais aussi Turin et Milan en Italie. Les liaisons régionales (TER) pour leur part permettent de relier les communes de Lyon, Grenoble, Annecy, Genève et les vallées savoyardes que sont la Tarentaise et la Maurienne.
Transport aérien
L'aéroport le plus proche est l’aéroport de Chambéry-Savoie situé à 8 kilomètres au nord de Chambéry[2]. Un aérodrome, l'aérodrome de Chambéry - Challes-les-Eaux, est également située sur la commune de Challes-les-Eaux à moins d'une dizaine de kilomètres au sud-est de Bassens.
Bus
.jpg.webp)
Le territoire communal est desservi par trois lignes du réseau de bus Synchro (réseau de transport), géré conjointement par Grand Chambéry et Keolis. Les lignes concernées sont :
- la ligne B , qui traverse le centre commercial qui relie Sonnaz à Barby.
- la ligne D , qui traverse Bassens d’est en ouest, relie Saint-Alban-Leysse au quartier de Bissy (plus précisément à Chamoux). Elle dessert quatre arrêts dans la commune (“Boulodrome”, “Bassens Centre”, “Hôpital Bassens” et “Gonrat”).
- la ligne 6 , qui arrive sur le territoire depuis l’est et dispose de son terminus à Bassens, relie la commune à Saint-Baldoph. Outre son terminus (“Galion”), elle dessert quatre arrêts dans la commune (“Boulodrome”, “Bassens Centre”, “Hôpital Bassens” et “Longefand”).
- la ligne 11 , qui entre sur le territoire communal à l’est et en sort au nord, relie le collège de Maistre, dans la commune voisine de Saint-Alban-Leysse, à Verel-Pragondran. Elle dessert deux arrêts sur le territoire bassinot (“Boulodrome” et “Praz du Nant”) ainsi qu’un situé à la limite avec Verel-Pragondran (“Bémaz”). En heures creuses, cette ligne est assurée en transport à la demande, ce qui permet, en réservant son trajet jusqu’à deux heures avant l’heure souhaitée, d’être récupéré par un bus et déposé à l’arrêt Boulodrome, d’où la ligne D assure des départs vers le centre-ville de Chambéry.
Le dimanche et les jours fériés, seules les lignes B et D circulent. Le réseau de nuit ayant été supprimé dans le cadre du nouveau réseau, la commune ne voit plus de bus traverser son territoire après 22 ou 23 heures, selon les jours.
Urbanisme
Typologie
Bassens est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5]. Elle appartient à l'unité urbaine de Chambéry, une agglomération intra-départementale regroupant 35 communes[6] et 190 279 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[7],[8].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Chambéry, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 115 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[9],[10].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (58,9 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (52 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (48,4 %), zones agricoles hétérogènes (30 %), forêts (11,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (10,5 %)[11].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
- Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
- Carte orthophotogrammétrique de la commune.
Toponymie
- D´origine burgonde, selon Perrenot d´un primitif Bassingos, dérivé du nom propre Basso.
- Baisinis ou Basinis vers 1100, Basins en 1164, Baisins au XIIe siècle, Bacins en 1224, Bassinum en 1234, Bacinum en 1479, Bassin en 1675, Bassins en 1732.
En francoprovençal, le nom de la commune s'écrit Bassè (graphie de Conflans) ou Bassens (ORB)[12].
Histoire
Durant la Première Guerre mondiale, de nombreux soldats belges blessés, en particulier par les gaz, ont été soignés dans l'hôpital de la commune. Une centaine d'entre eux sont morts de leurs blessures, et sont enterrés dans le cimetière de la commune, dans un carré militaire belge.
Politique et administration
Administration municipale
Le conseil municipal de Bassens se compose du maire, de huit adjoints, de 4 conseillers municipaux délégués et de 14 conseillers municipaux.
Voici ci-dessous le partage des sièges au sein du conseil municipal :
Groupe | Président | Effectif | Statut | ||
---|---|---|---|---|---|
SE | Alain Thieffenat | 21 | Majorité | ||
DVG | Jean-Pierre Burdin | 6 | Opposition | ||
Tendances politiques et résultats
1er score | 2e score | Participation | |||
---|---|---|---|---|---|
Élections européennes de 2014 | 23,33 % pour Renaud Muselier (UMP) | 21,34 % pour Jean-Marie Le Pen (FN) | 45,88 % | ||
Élections municipales de 2014 | 50,15 % pour Alain Thieffenat (SE) | 49,84 % pour Jean-Pierre Burdin (DVG) | 63,56 % | ||
Élection présidentielle de 2012 | 55,75 % pour Nicolas Sarkozy (UMP) | 44,25 % pour François Hollande (PS) | 82,31 % | ||
Élections législatives de 2012 | 53,27 % pour Bernadette Laclais (PS) | 46,73 % pour Christiane Brunet (DVD) | 55,09 % | ||
Élections régionales de 2010 | 51,74 % pour Jean-Jack Queyranne (PS) | 35,97 % pour Françoise Grossetête (UMP) | 52,94 % | ||
Élections cantonales de 2008 | 65,92 % pour Jean-Pierre Burdin (PRG) (élu au 1er tour) | 23,02 % pour Christiane Nantois (DVD | 62,02 % |
Liste des maires
Jumelages
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[16].
En 2019, la commune comptait 4 785 habitants[Note 3], en augmentation de 21,54 % par rapport à 2013 (Savoie : +3 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Santé
Le centre hospitalier spécialisé départemental est installé à Bassens.
Économie
La commune de Bassens accueille l'une des deux grandes unités commerciales de l’agglomération de Chambéry. Appelé Centre commercial de Bassens, le lieu regroupe diverses enseignes parmi lesquelles notamment celle du groupe Carrefour, ou encore Saint-Maclou, BUT ou Darty.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
.JPG.webp)
À Bassens on peut encore remarquer des traces du passé.
Le plus imposant est le château de Bressieux daté de 1527, aujourd’hui intégré au centre hospitalier spécialisé (CHS) installé depuis le XIXe siècle. On y voit une belle façade du XVIIIe siècle, œuvre du maçon Jean Petet, ainsi que la maison forte de Lambert datée de 1314, située sous l'église, avec sa tour ronde et sa porte en accolade du XVIe siècle, et la Maison Pointet ou château La Thieppaz du XVIe siècle également, mais très remaniée.
Il y a également l’église Sainte-Thérése dont la façade date du XIXe siècle, avec de belles pièces à l’intérieur (christ en croix de bois naturel, statue de saint Barthélemy)[2].
Espaces verts et fleurissement
En 2014, la commune de Bassens a été récompensée par le « Concours des villes et villages fleuris » avec « une fleur »[19],[20].
Voir aussi
Bibliographie
- Michèle Brocard, Lucien Lagier-Bruno, André Palluel-Guillard, Histoire des communes savoyardes : Chambéry et ses environs. Le Petit Bugey (vol. 1), Roanne, Éditions Horvath, , 475 p. (ISBN 978-2-7171-0229-1), p. 212-216. ([PDF] lire en ligne)
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative aux organisations :
- Site de la mairie
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
- Bassens Savoie [en ligne]. Mairie, [consulté le 8 décembre 2010]. Disponible sur : http://www.bassens-savoie.fr/fr/présentation_ville.php.
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Chambéry », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Chambéry », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- Lexique Français - Francoprovençal du nom des communes de Savoie : Lé Kmoune in Savoué, Bruxelles, Parlement européen, , 43 p. (ISBN 978-2-7466-3902-7, lire en ligne), p. 20Préface de Louis Terreaux, membre de l'Académie de Savoie, publié au Parlement européen à l'initiative de la députée Malika Benarab-Attou..
- Extrait de la fiche de M. Jean-Pierre BURDIN, sur lesbiographies.com
- « Qui sont les 38 maires des communes de Grand Chambéry ? », Le Dauphiné libéré, édition Savoie, (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- « Les villes et villages fleuris », sur le site officiel du « Concours des villes et villages fleuris » (consulté le ).
- Musée de l'Ordre de la Libération
- Portail de la Savoie
- Portail des communes de France