Bedros Zaroyan
Bedros Zaroyan (en arménien Պետրոս Զարոյեան), né le à Constantinople et mort le à Marseille, est un écrivain et rédacteur en chef arménien.
Rédacteur en chef Hay Midk (d) | |
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Rédacteur en chef Loussapats | |
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Rédacteur en chef Mechagouyt | |
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Rédacteur en chef Nor Havadk | |
Naissance | |
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Décès |
(à 82 ans) Sarcelles |
Sépulture |
Sépulture des intellectuels arméniens du cimetière parisien de Bagneux (d) |
Nom dans la langue maternelle |
Պետրոս Զարոյեան |
Nationalités | |
Domiciles |
Marseille (- |
Formation | |
Activités |
Dramaturge, spécialiste de la littérature, prosateur, militant culturel |
Parentèle |
Zareh Vorpouni (beau-frère) |
A travaillé pour |
Melkonian Educational Institute (en) (- |
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Maîtres |
Biographie
Bedros Zaroyan naît à Constantinople le [1], fils d'un certain Karapet Zaroyan[2]. Il fait ses études primaires à l'école Khorênian de Balat, puis continue au lycée Guétronagan en 1918-1922, où il a pour professeurs Vahan Tékéyan et Hagop Oshagan[3].
Il s'installe à Marseille en 1922-1923, et épouse Ranouche Tcherpatchian. Il y vit jusqu'en 1933[3],[2]. Là, avec Zareh Vorpouni, son beau-frère[2], qu'il connaît depuis ses années d'études à Constantinople[4], il lance la revue Nor Havadk[3].
Il s'installe ensuite en région parisienne, à Aulnay-sous-Bois[2], où il dirige pendant quelque temps le journal Ապագայ (Abaka), position qu'il quitte pour lancer la revue littéraire Mechagouyt avec Kégham Atmadjian[3]. Il fonde en la revue Լուսաբաց (Loussapats)[3] avec Zareh Vorpouni[1], revue qui connaît quatre numéros jusqu'en [5]. Il collabore aussi aux revues Anahit, Menk, Zvartnots ou encore Baykar.
Krikor Beledian le décrit comme un « personnage remuant pour ne pas dire querelleur. Non seulement il lance et dirige des revues, fait un travail de critique volontairement provocateur, s'en prenant aussi bien à ses maîtres d'antan qu'à ses condisciples, mais il écrit [aussi] des textes de création »[6]. Il est aussi proche des communistes[7].
Après la guerre, il participe à la revue Arevmoudk[8] puis dirige la revue Hay Midk[3] (1954-1955)[9]. Il obtient la même année un poste d'enseignant au collège Melkonian de Chypre, mais rentre en France deux ans plus tard pour s'installer dans la région de Marseille[3]. On le retrouve ensuite dans le comité de rédaction du Kragan Amsatert (« Journal littéraire ») lancé en [10].
Il meurt le à Marseille. Son corps est rapatrié de Marseille à Paris. Il est enterré au cimetière parisien de Bagneux[11] dans la tombe des intellectuels arméniens.
Œuvre[12],[13]
- (hy) Մեռնողները [« Les Mourants »], Marseille, Impr. A. Eretsian, , 84 p. (lire en ligne) (pièce de théâtre)[14]
- (hy) Ակսել Բակունց եւ իր «Սեւ ցելերի սերմնացանը» [« Axel Pagounts et son Le semeur de graines »], Paris, Impr. Araxes, , 30 p. (BNF 41392490, lire en ligne) (en hommage à Aksel Bakounts)
- (hy) Սեւ ու Ճերմակ [« Noir et Blanc »], Paris, Impr. Araxes (Topalian Frères), , 69 p., illustré par Puzant Topalian[6]
- (hy) Մենք ալ Հայրենիք Ունինք [« Nous aussi avons une patrie »], Beyrouth, Impr. Atlas, , 94 p.
Notes et références
- (hy) « ՊԵՏՐՈՍ ԶԱՐՈՅԱՆ », sur avproduction.am
- « Zaroyan, Bedros (1903-1986) », sur catalogue.bnf.fr
- Krikor Beledian 2001, p. 444.
- Krikor Beledian 2001, p. 35.
- Krikor Beledian 2001, p. 243.
- Krikor Beledian 2001, p. 265.
- Krikor Beledian 2001, p. 323.
- Krikor Beledian 2001, p. 315-316.
- Krikor Beledian 2001, p. 462.
- Krikor Beledian 2001, p. 376.
- « Sépulture des intellectuels arméniens », sur geneanet.org
- (hy) « Պետրոս Զարոյեան », sur bibliotheque-eglise-armenienne.fr
- Krikor Beledian 2001, p. 460.
- Krikor Beledian 2001, p. 354.
Voir aussi
Articles connexes
Bibliographie
- Krikor Beledian, Cinquante ans de littérature arménienne en France : Du même à l'autre, CNRS Éditions, , 487 p. (ISBN 978-2-271-05929-1)
Liens externes
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