Bernard Prévost

Bernard Prévost, né le à Lille, est un militaire et un haut fonctionnaire français.

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Bernard Prévost
Fonctions
Ambassadeur de France en République démocratique du Congo
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Georges Serre (d)
Pierre Jacquemot (d)
Préfet de la Vienne
Vienne
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Jean-Pierre Richer (d)
Préfet des Yvelines
Yvelines
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Directeur général de la Gendarmerie nationale
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Directeur de l'Administration pénitentiaire
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Jean-Claude Karsenty (d)
Préfet de la Nièvre
Nièvre
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Biographie
Naissance
Nationalité
Activité
Autres informations
Distinction

Biographie

Bernard Prévost est élève de l’École spéciale militaire de Saint-Cyr entre 1963 et 1965. Il est officier d'infanterie, notamment au 2° Régiment Etranger de Parachutistes (1969-1975) et participe à l'intervention militaire au Tchad (1969-1970). De 1975 à 1978, il est aide de camp du ministre de la Défense Yvon Bourges[1]. En 1977-1978, il rejoint le corps préfectoral, où il va avoir un parcours mobile entre plusieurs ministères.

Successivement directeur de cabinet de préfet, sous-préfet dans plusieurs arrondissements (notamment sous-préfet de Saint-Martin et de Saint-Barthélemy en 1980) et secrétaire général dans plusieurs départements, il est ensuite préfet de la Nièvre (1992-1993) (ministère de l'intérieur), directeur de l'administration pénitentiaire (1993-1996) (ministère de la Justice), directeur général de la gendarmerie nationale (1996-2000) (ministère de la Défense). Dirigeant la gendarmerie, Bernard Prévost a suivi plusieurs missions de coopération en Afrique[2]. Après l’assassinat de Claude Érignac en 1998, il a eu à gérer le renforcement des forces de sécurité en Corse et il a eu à s'occuper de l'affaire des paillotes, incendie illégal, dans lequel plusieurs gendarmes sont impliqués, obéissant sur ordre de leur hiérarchie locale et du préfet de Corse, Bernard Bonnet[3].

De 2000 à 2003 il est Préfet des Yvelines, où il fait face aux nouvelles formes de violences urbaines[4]. De 2003 à 2006 il est Préfet de la région Poitou-Charentes, Préfet de la Vienne. Là aussi, il « enraye la crise des banlieues »[5].

Dans le cadre de mobilités croisées d'ambassadeurs et de préfets[6], Bernard Prévost devient ambassadeur de France en République démocratique du Congo du au (ministère des affaires étrangères) [7]. Peu après son arrivée au Congo, il échappe à un bombardement visant Jean-Pierre Bemba pendant les troubles du 21 août 2006 suivant l'Élection présidentielle de 2006 en République démocratique du Congo[2].

Admis à faire valoir ses droits à la retraite en 2009, il devient ensuite président de la fondation des Apprentis d'Auteuil durant neuf ans[8];[9].

Décorations

Références

Liens externes

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