Bettens

Bettens est une commune suisse du canton de Vaud, située dans le district du Gros-de-Vaud. Citée dès 1141, elle fait partie du district de Cossonay entre 1803 et 2007. La commune est peuplée de 637 habitants en 2020. Son territoire, d'une surface de 375 hectares, se situe dans la région du Gros-de-Vaud.

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Bettens

Vue du village de Bettens.

Héraldique
Administration
Pays Suisse
Canton Vaud
District Gros-de-Vaud
Communes limitrophes Oulens-sous-Échallens, Saint-Barthélemy, Bioley-Orjulaz, Boussens, Bournens, Daillens
Syndic Jean-Daniel Reymond
NPA 1042
No OFS 5471
Démographie
Population
permanente
637 hab. (31 décembre 2020)
Densité 170 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 38′ 00″ nord, 6° 35′ 00″ est
Altitude 583 m
Superficie 3,75 km2
Divers
Langue Français
Localisation

Carte de la commune dans sa subdivision administrative.
Géolocalisation sur la carte : Suisse
Bettens
Géolocalisation sur la carte : Suisse
Bettens
Géolocalisation sur la carte : canton de Vaud
Bettens
Liens
Site web www.commune-bettens.ch
Sources
Référence population suisse[1]
Référence superficie suisse[2]

    Histoire

    Bettens est mentionné sous le nom de Betanis en 1141. La culture de la vigne est attestée dès cette date, puis elle est arrachée vers 1700. On y trouve des vestiges burgondes. Vers 1145, l'hospice du Grand-Saint-Bernard y possède un prieuré. Au Moyen Âge, Bettens appartient à une famille noble du même nom et dépend de la seigneurie de Cossonay. Le village fait ensuite partie du bailliage de Moudon et de la châtellenie de Daillens, puis du district d'Échallens de 1798 à 1803, du district de Cossonay de 1803 à 2007 et du district du Gros-de-Vaud depuis 2008. L'église actuelle est construite en 1725[3].

    Héraldique

    Les armes de la commune de Bettens se blasonnent ainsi :
    Parti d'argent et de gueules, à un anneau de l'un à l'autre[4].


    Géographie

    La surface totale de la commune de Bettens représente 375 hectares qui se décomposent en : 46 ha de surfaces d'habitat et d'infrastructure, 273 ha de surfaces agricoles, 55 ha de surfaces boisées et enfin 1 ha de surfaces improductives (lacs et cours d'eau par exemple). Dans le détail en 2005, les aires industrielles et artisanales représentent moins de 1 % du territoire communal, les maisons et bâtiments 3,20 %, les routes et infrastructures de transport 4,27 %, les zones agricoles 58,13 % et les zones arboricoles et viticoles 1 %[2].

    Jusqu'à sa dissolution, la commune faisait partie du district de Cossonay. Depuis le 1er janvier 2008, elle fait partie du nouveau district du Gros-de-Vaud. Elle a des frontières communes avec Oulens-sous-Échallens, Saint-Barthélemy (VD), Bioley-Orjulaz, Boussens, Bournens et Daillens.

    Le territoire communal se trouve sur le plateau suisse, sur une pente légèrement à l'ouest de la région du Gros-de-Vaud. Les frontières ouest et sud de la commune suivent le cours des ruisseaux de Pra Gouma et de Malomba, tous deux affluents de la Venoge. À l'est du village se trouve la réserve naturelle du lac Coffy. Le point culminant de la commune se trouve au sud-est de la forêt du bois Ramel, à 613 mètres d'altitude.

    Outre le village de Bettens, la commune compte également quelques exploitations agricoles isolées.

    Population

    Démographie

    Bettens compte 637 habitants en 2020[1]. Sa densité de population atteint 170 hab./km².

    En 2000, la population de Bettens est composée de 171 hommes (51,8 %) et 159 femmes (48,2 %). La langue la plus parlée est le français, avec 300 personnes (96,8 %). La deuxième langue est l'allemand (6 ou 1,9 %). Il y a 283 personnes suisses (91,3 %) et 27 personnes étrangères (8,7 %). Sur le plan religieux, la communauté protestante est la plus importante avec 180 personnes (58,1 %), suivie des catholiques (75 ou 24,2 %). 35 personnes (11,3 %) n'ont aucune appartenance religieuse[5].

    La population de Bettens est de 240 habitants en 1850 et de 272 habitants dix ans plus tard. Elle baisse ensuite jusqu'à 167 personnes en 1960 avant de remonter à 213 habitants en 1990. Le nombre d'habitants augmente de 55 % entre 1990 et 2000 pour atteindre 330. Le graphique suivant résume l'évolution de la population de Bettens entre 1850 et 2010[6] :

    Surnom

    Les habitants de la commune sont surnommés les Dépensiers ou Vauriens (lè Rupian, lè Ruffian ou lè Rufian en patois vaudois)[7], ainsi que les Grands-Pantets (lè Grand-Pantet, parce que ses habitants auraient longtemps conservés la mode des habits à grandes basques)[8].

    Politique

    Lors des élections fédérales suisses de 2011, la commune a voté à 32,53 % pour l'Union démocratique du centre. Les deux partis suivants furent le Parti libéral-radical avec 21,82 % et le Parti socialiste avec 19,51 % des suffrages[9].

    Lors des élections cantonales au Grand Conseil de mars 2011, les habitants de la commune ont voté pour le Parti libéral-radical à 28,17 %, l'Union démocratique du centre à 24,07 %, le Parti socialiste à 22,41 %, l'Alliance du centre à 14,47 % et les Verts à 10,88 %[10].

    Sur le plan communal, Bettens est dirigée par une municipalité formée de cinq membres et dirigée par un syndic pour l'exécutif et un Conseil général dirigé par un président et secondé par un secrétaire pour le législatif[11].

    Économie

    Jusque dans la seconde moitié du XXe siècle, l'agriculture fournissait la base de l'économie locale et représente encore de nos jours une part importante des emplois locaux. À l'est du village se trouve une importante exploitation minière de gravier. Dans les dernières décennies, le village s'est progressivement modifié avec la création de plusieurs zones résidentielles habitées par des personnes travaillant principalement dans la région lausannoise.

    Un café-restaurant se trouve sur le territoire de la commune[12].

    Monuments

    Le château du XVIIIe siècle[13] est inscrit comme bien culturel d'importance régionale dans la liste cantonale dressée en 2009[14].

    Transports

    Au niveau des transports en commun, Bettens fait partie de la communauté tarifaire vaudoise Mobilis. Le bus CarPostal reliant Échallens à Cossonay-Gare[15] et celui reliant Échallens à Cheseaux-sur-Lausanne[16] s'arrêtent dans la commune. Le village est aussi desservi par les bus sur appel Publicar, qui sont aussi un service de CarPostal[17].

    Références

    1. « Bilan démographique selon le niveau géographique institutionnel », sur Office fédéral de la statistique (consulté le )
    2. « Portraits régionaux 2021: chiffres-clés de toutes les communes », sur Office fédéral de la Statistique (consulté le ).
    3. Patricia Ferrari-Dupont, « Bettens » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du . consulté le 15 octobre 2012.
    4. « Annexe à l'arrêté relatif aux armoiries communales (AAC) du 10 février 1925 (175.12.1) » (consulté le )
    5. « STAT-TAB: la banque de données statistiques interactive », Confédération suisse (consulté le )
    6. [zip] « Evolution de la population des communes 1850-2000 », sur Office fédéral de la statistique (consulté le )
    7. Hélène Isoz, « Commune fusionnée cherche sobriquet pour ses habitants », 24 Heures, (lire en ligne )
    8. Charles Roux, Noms et sobriquets des Vaudois, Yens-sur-Morges, Cabédita, , 129 p. (ISBN 2-88295-339-9), p. 19
    9. « Elections au Conseil national 2011: Participation, force des partis, électeurs fictifs », sur Statistique suisse (consulté le )
    10. « Election du Grand Conseil du 11 mars 2012 », sur vd.ch (consulté le )
    11. « Bettens », sur communal.ch (consulté le )
    12. « Le Café de l'Union », sur boulens.ch (consulté le )
    13. « Le château de Bettens », sur swisscastles.ch (consulté le )
    14. [PDF] « Inventaire PBC, liste provisoire des objets B », sur Office fédéral de la protection de la population (consulté le )
    15. « Echallens-Bettens-Cossonay-Gare », sur fahrplanfelder.ch (consulté le )
    16. « Echallens-Bettens-Cheseaux », sur fahrplanfelder.ch (consulté le )
    17. « PubliCar Echallens (VD) », sur carpostal.ch (consulté le )

    Sources

    Liens externes

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