Bettlach (Haut-Rhin)

Bettlach est une commune française située dans la circonscription administrative du Haut-Rhin et, depuis le , dans le territoire de la Collectivité européenne d'Alsace, en région Grand Est.

Pour les articles homonymes, voir Bettlach.

Bettlach

La mairie et l'école.

Blason
Administration
Pays France
Région Grand Est
Collectivité territoriale Collectivité européenne d'Alsace
Circonscription départementale Haut-Rhin
Arrondissement Altkirch
Intercommunalité Communauté de communes Sundgau
Maire
Mandat
Anne-Marie Biancotti
2020-2026
Code postal 68480
Code commune 68034
Démographie
Gentilé Bettlachois, Bettlachoises
Population
municipale
312 hab. (2019 )
Densité 76 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 30′ 35″ nord, 7° 24′ 54″ est
Altitude Min. 399 m
Max. 530 m
Superficie 4,09 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Bale - Saint-Louis (partie française)
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Altkirch
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Bettlach
Géolocalisation sur la carte : France
Bettlach
Géolocalisation sur la carte : Haut-Rhin
Bettlach
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Bettlach

    Cette commune se trouve dans la région historique et culturelle d'Alsace.

    Ses habitants sont appelés les Bettlachois et les Bettlachoises.

    Géographie

    Bettlach fait partie du canton et de l'arrondissement d'Altkirch, dans le Sundgau, entre les communes de Linsdorf et Folgensbourg. Le village est situé sur le versant oriental de la vallée de l'Ill sur un méplat légèrement surélevé dont la partie supérieure est boisée. Cette partie boisée est comprise entre 400 et 520 mètres d'altitude. Les habitants sont connus sous le nom de Bettlachois.

    Communes limitrophes de Bettlach
    Folgensbourg
    Linsdorf Hagenthal-le-Haut
    Oltingue Liebenswiller

    Hameau

    • Saint-Blaise.

    Cours d'eau

    • Le Bettlachgraben, affluent du Limendenbach qui se déverse dans l'Ill.

    Urbanisme

    Typologie

    Bettlach est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bale - Saint-Louis (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 94 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (52,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (53,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (47,5 %), forêts (38,7 %), zones urbanisées (8,6 %), cultures permanentes (5,2 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Histoire

    La localité était connue depuis la haute Antiquité comme un lieu de passage des troupes romaines. Une route romaine passait d'ailleurs à proximité du bourg où des vestiges gallo-romains ont été découverts. À proximité du cimetière, on a également mis au jour des sépultures mérovingiennes où se trouvaient des squelettes de grande taille, des glaives à poignée de bois couverte de métal, et plusieurs modèles de lances, des médailles et des monnaies gallo-romaines et carolingiennes en bronze et en argent, des boucles de ceinture, etc. Village autrefois connu sous le nom de Lilliskirch. Elle figurait encore sous ce nom, lors de la dernière invasion, sur les cartes géographiques des Russes et des Autrichiens. Saint-Blaise est situé en dehors du village, entre Linsdorf et Oltingue. Ce hameau est encore aujourd'hui un lieu de pèlerinage très fréquenté, qui d'après la tradition était un centre religieux faisant partie de Lilliskirch. Vers 1181, le village relève de la mairie de Bouxwiller et du comté de Ferrette, et de l'abbaye de Lucelle et des couvents bâlois de Klingenthal et de Saint-Alban qui sont propriétaires de terrains dans la commune.

    Origine du nom

    Le nom du village provient de Bethelayca dérivé de l'anthroponyme Bettlus.

    Héraldique

    Les armes de Bettlach se blasonnent ainsi :
    « D'argent à la bisse ondoyante de sable posée en bande, languée de gueules. »[8]


    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 2001 2008 Michel Wittig    
    mars 2008 2014 Adrien Schoeffel   Exploitant agricole
    mars 2014 mai 2020 Christian Rey    
    mai 2020 En cours Anne-Marie Biancotti [9]    
    Les données manquantes sont à compléter.
    Liste des 1ers adjoints au maire successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 2001 2008 Adrien Schoeffel   Exploitant agricole
    mars 2008 en cours Jean Pierre Rey   Retraité
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[11].

    En 2019, la commune comptait 312 habitants[Note 3], en diminution de 0,95 % par rapport à 2013 (Haut-Rhin : +1,1 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    217204304258312287305330359
    1856 1861 1866 1871 1875 1880 1885 1890 1895
    340338340325293261252253255
    1900 1905 1910 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    246233220223246243225226234
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    210194223233247288321331315
    2018 2019 - - - - - - -
    313312-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[12] puis Insee à partir de 2006[13].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Bâle - Saint-Louis (partie française) », sur insee.fr (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. Banque du Blason du Haut-Rhin
    9. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
    10. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    11. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    12. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    13. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
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