Billy-lès-Chanceaux
Billy-lès-Chanceaux est une commune française située dans le canton de Châtillon-sur-Seine du département de la Côte-d'Or en région Bourgogne-Franche-Comté.
Billy-lès-Chanceaux | |||||
Billy-lès-Chanceaux : premier pont routier sur la Seine | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Côte-d'Or | ||||
Arrondissement | Montbard | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays Châtillonnais | ||||
Maire Mandat |
Jean-Pierre Clerc 2020-2026 |
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Code postal | 21450 | ||||
Code commune | 21075 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
68 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 3,1 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 32′ 54″ nord, 4° 42′ 33″ est | ||||
Altitude | Min. 358 m Max. 499 m |
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Superficie | 22,29 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Dijon (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Châtillon-sur-Seine | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Côte-d'Or
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
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Géographie
Située en bordure du plateau de Langres, au fond d'un vallon creusé par la Seine, Billy-lès-Chanceaux est la troisième commune traversée par le fleuve. Le village, s'étend sur les deux rives du fleuve et est bordé de cultures, de prés d'élevage (bovins et ovins); la forêt couvre plus de la moitié du territoire, composée de plusieurs bois communaux et de l'importante forêt domaniale de Jugny qui s'étend sur les communes voisines de Chanceaux et de Pellerey. Billy-lès-Chanceaux est un point de départ et de passage de sentiers de randonnée (le GR 2 traverse le finage du nord au sud, il passe par le village et l'écart de la Puce).
Hydrographie
Le territoire de la commune abrite une importante source secondaire de la Seine dite "source qui ne tarit jamais", et plusieurs autres sources plus ou moins temporaires donnant naissance à des ruisseaux pour la plupart en rive droite du fleuve : ruisseau des Chènevières, du Movillot, de Jugny, de la Verrerie. Près du château du village, à proximité de la Croix Maréchal, un petit "étang" (en fait un petit réservoir) a été aménagé sur le cours de la Seine (étang du Château).
- Le fleuve Seine n'est encore ici qu'un petit cours d'eau...
Hameaux, écarts, lieux-dits
- pas de hameaux rattachés
- habitat écarté : la Puce, Jugny, la Borde, Turtie
- lieux-dits d'intérêt local : La Croix Maréchal, forêt de Jugny
Communes limitrophes
Oigny | ||||
Poiseul-la-Ville-et-Laperrière | N | Poiseul-la-Grange | ||
O Billy-lès-Chanceaux E | ||||
S | ||||
Chanceaux |
Urbanisme
Typologie
Billy-lès-Chanceaux est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Dijon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 333 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[4],[5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (60,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (60,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (60,2 %), terres arables (34,9 %), prairies (2,9 %), zones agricoles hétérogènes (2 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Histoire
Préhistoire et antiquité
Des tumulus celtes, des tombes gauloises et des statuettes gallo-romaines témoignent d'une occupation ancienne.
Moyen Âge
Des sarcophages mérovingiens ont également été découvert sur ce territoire qui est alors essentiellement celui de l'abbaye d'Oigny
Époque moderne
En 1790 la paroisse est séparée de l'abbaye et de ses granges et érigée en commune[8].
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[10].
En 2019, la commune comptait 68 habitants[Note 3], en augmentation de 4,62 % par rapport à 2013 (Côte-d'Or : +0,82 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Lieux et monuments
La commune n'a pas de monument classé à l'inventaire des monuments historiques, elle compte 19 monuments ou édifices répertoriés à l'inventaire général du patrimoine culturel[13], et 17 objets répertoriés à l'inventaire général du patrimoine culturel[14].
- Pont de type romain sur la Seine, (le premier pont routier sur ce fleuve depuis sa source située à une vingtaine de kilomètres au sud) construit au début du XVIIIe siècle, ses deux arches posées sur une pile à becs franchissent ce qui n'est encore ici qu'un petit cours d'eau à truites. De chaque côté de la chaussée, six chasse-roues sont situés au niveau de la pile et aux extrémités du parapet[15].
Pont à deux arches sur la Seine. Construit au XVIIIe siècle en pierres de taille. Le lavoir de Billy-lès-Chanceaux
- L'église Saint-Georges XVIe siècle et XVIIIe siècle suit un plan basilical ("allongé") à abside ronde. La façade présente un solide portique (porche ouvert) à fronton grecque soutenu par deux colonnes doriques. La tour rectangulaire du clocher à flèche octogonale est placé au-dessus de cette façade, précédant un toit en ardoise à deux versants incurvés en creux, arrondi sur l'abside[16].
- Église Saint-Georges de plan basilical.
- Portique à colonnes doriques en façade.
- L'édifice dans son enclos paroissial.
- Château de Billy-les-Chanceaux[17] dont la première mention remonte à 1275 où "monseigneur de Grignon tient jurabe et randauble la maison fort de Bille ...". En 1391, Bertrand de Chartres y tient en fief du duc de Bourgogne "une sale et une masiere tout clos a murs … ». Le château actuel, construit en 1628 par Germain Porcherot a été remanié dans la deuxième moitié du XVIIIe siècle : la chapelle Notre-Dame de la Compassion date de 1763. Le bâtiment est encore remanié au XIXe siècle. C'est une propriété privée qui ne se visite pas[18].
- deux lavoirs classés M.H. dont l'un a la particularité d'être situé hors de cours d'eau, au centre du village. C'est un long bâtiment rectangestulaire, couvert d'un toit à quatre pans, il complètement ouvert à l'est, six colonnes doriques supportant le toit. Au centre des colonnes, un abreuvoir est disposé perpendiculairement hors murs, il est alimenté par une fontaine qui a la forme d'un cygne entouré de roseaux, peut-être un modèle produit par une des fonderies de la Haute-Marne qui proposaient ce symbole à leurs catalogues[19], mais rien sur place ne le confirme[20].
- Situé dans un croisement (noter la borne Michelin et les directions G.R...),
- ce lavoir-abreuvoir à colonnes doriques...
- était alimenté par une fontaine...
- réalisée en fonderie sous la forme d'un cygne.
- plusieurs croix anciennes dont la croix Maréchal de style celtique situé sur un tertre dans un lieu ombragé en rive gauche de la Seine, lieu de promenade privilégié.
- La croix Maréchal.
Économie
- L'économie est dominée par l'agriculture autour de quelques exploitations importantes dont un GAEC.
- La commune abrite le siège et les ateliers d'une PME innovante dans le domaine des fauteuils pour handicapés.
- La commune ne dispose plus de commerce sur son territoire hormis la boutique de vente du GAEC.
Notes et références
Notes
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- René Paris 1986, p. 68.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- « Liste des lieux et monuments de la commune de Billy-lès-Chanceaux à l'inventaire général du patrimoine culturel », base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Liste des objets de la commune de Billy-lès-Chanceaux à l'inventaire général du patrimoine culturel », base Palissy, ministère français de la Culture.
- Notice no IA00063643, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Notice no IA00063633, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Notice no IA00063635f, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Château de Billy-lès-Chanceaux
- "Fonte et fonderies en Haute-Marne", rapport final, mars 1994, pages 21 et 23 (ministère de la Culture et de la Francophonie, mission du Patrimoine Ethnologique, direction régionale des Affaires Culturelles de Champagne-Ardenne, conseil général de la Haute-Marne).
- Notice no IA00063640, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Notice no IA00063644, base Mérimée, ministère français de la Culture.
Bibliographie
- René Paris, A la rencontre du Châtillonnais : Aignay-le-Duc, Baigneux-les-Juifs, Laignes, La Bourgogne,
Articles connexes
Liens externes
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