Blye
Blye est une commune française située dans le département du Jura, en région Bourgogne-Franche-Comté.
Blye | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Jura | ||||
Arrondissement | Lons-le-Saunier | ||||
Intercommunalité | Terre d'Émeraude Communauté | ||||
Maire Mandat |
Thierry Bailly 2020-2026 |
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Code postal | 39130 | ||||
Code commune | 39058 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Cabas | ||||
Population municipale |
174 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 16 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 37′ 23″ nord, 5° 42′ 15″ est | ||||
Altitude | Min. 436 m Max. 590 m |
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Superficie | 10,76 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Lons-le-Saunier (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Poligny | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Jura
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
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Urbanisme
Typologie
Blye est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lons-le-Saunier, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 139 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4],[5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (63,8 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (66,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (32,2 %), terres arables (31,2 %), prairies (28,7 %), zones agricoles hétérogènes (3,9 %), zones urbanisées (3 %), eaux continentales[Note 3] (1 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[10].
En 2019, la commune comptait 174 habitants[Note 4], en augmentation de 6,75 % par rapport à 2013 (Jura : −0,5 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église de l'Assomption (XVe-XVIIIe-XIXe s), inscrite à l'IGPC depuis 1986[13] ;
- Fermes (XVIIIe-XIXe s), inscrites à l'IGPC depuis 1986[14],[15],[16] ;
- Croix de chemin (XIXe s), inscrite à l'IGPC depuis 1986[17] ;
- Barrage (XXe s), à la limite de Blye et Charézier ;
- Stūpa abritant un centre de méditation bouddhiste[18].
Personnalités liées à la commune
Le comte Renaud de Blye était prévôt en 1230 et possédait le village en fief héréditaire. Sa veuve Cécile et sa fille Délicate de Blye donnèrent une charge de sel à l'abbaye de Vouglans en 1241.
L'un de ses descendants, Bon de Blye, était l'intendant de Louis III de Chalon-Arlay, prince d'Orange au château de Nozeroy et fut assassiné par Guillaume d'Orange, fils du précédent, le 2 décembre 1463. Son tombeau est visible à la chapelle de Coldres.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Préfecture du Jura, Liste des maires élus en 2008, consulté le 2 mai 2010
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- « Église de l'Assomption (XVe-XVIIIe-XIXe s) », notice no IA00014993, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Ferme 1 (XVIIIe s) », notice no IA00014996, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Ferme 2 et 3 (XVIIIe-XIXe s) », notice no IA00014994, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Ferme 4 (XIXe s) », notice no IA00014995, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Croix de chemin (XIXe s) », notice no IA00015601, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- 17e bulletin annuel de la Communauté de communes du Pays des Lacs, janvier 2013, p.33.
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