Boncourt (Aisne)

Boncourt est une commune française située dans le département de l'Aisne, en région Hauts-de-France.

Pour les articles homonymes, voir Boncourt.

Boncourt

Mairie de Boncourt.

Blason
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Aisne
Arrondissement Laon
Intercommunalité Communauté de communes de la Champagne Picarde
Maire
Mandat
Régine Redmer
2020-2026
Code postal 02350
Code commune 02097
Démographie
Gentilé Boncourtois(es)
Population
municipale
256 hab. (2019 )
Densité 19 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 37′ 01″ nord, 3° 56′ 46″ est
Altitude 85 m
Min. 82 m
Max. 137 m
Superficie 13,29 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Villeneuve-sur-Aisne
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Boncourt
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Boncourt
Géolocalisation sur la carte : Aisne
Boncourt
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Boncourt
Liens
Site web boncourt.fr

    Géographie

    Localisation

    Cartographies de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique
    • 1Carte dynamique
    • 2Carte Openstreetmap
    • 3Carte topographique

    Boncourt est bâti sur une éminence assez abrupte, à 25 km au nord-est de Laon. Le bas du village et une partie de son territoire au sud sont situés dans une petite vallée comme la colline qui se prolonge à l'ouest jusqu'à Sainte-Preuve. Au-dessus du village, le pays est plat. Quatre routes principales se coupant en croix dans le haut de la commune, conduisent à Sissonne, Montcornet, Bucy et Lappion. Les fermes de Saint-Acquaire sont situées à environ trois kilomètres au nord-est du chef-lieu.

    Communes limitrophes

    Cadre naturel

    Les terres sont divisées en trois catégorie : les terres siliceuses, environ 17 ha, les terres calcaires, environ 31 ha et les terres argileuses, environ 1 246 ha.

    Un seul fossé allant de l’est à l’ouest se trouve dans le bas du pays. Ce fossé dans lequel coule parfois de l’eau de source dans les années humides et pluvieuses remonte jusque dans les Ardennes et va se terminer dans les marais de Chivres.

    Le pays, autrefois fort boisé et comprenant une étendue d'environ 171 ha, ne compte plus aujourd’hui, par suite de défrichement que 10,5 ha environ. Si l’essence principale est le chêne, on y trouve aussi quelques charmes.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

    • Moyenne annuelle de température : 10,2 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 4,2 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 3 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15,3 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 786 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,5 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 9,1 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « La Selve », sur la commune de La Selve, mise en service en 1987[7] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[8],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,6 °C et la hauteur de précipitations de 724,3 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Saint-Quentin », sur la commune de Fontaine-lès-Clercs, mise en service en 1933 et à 56 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 10 °C pour la période 1971-2000[11] à 10,3 °C pour 1981-2010[12], puis à 10,8 °C pour 1991-2020[13].

    Urbanisme

    Typologie

    Boncourt est une commune rurale[Note 6],[14]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[15],[16]. La commune est en outre hors attraction des villes[17],[18].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (97,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (97,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (96,2 %), zones urbanisées (2,8 %), zones agricoles hétérogènes (1,1 %)[19].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[20].

    Histoire

    Les hospitaliers

    Siège d'une importante commanderie des Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem.

    L'église Saint-Jean est bâtie en dehors du village, au nord de celui-ci et fait partie des propriétés ayant appartenu autrefois aux hospitaliers. Cette église est placée sous le vocable de Saint Jean-Baptiste dont la fête est célébrée le .

    Les hospitaliers paraissent avoir été attirés en Laonnois par l'évêque de Laon Barthélemy de Jur, qui est à l'origine d'autres fondations. Ils étaient fixés à Boncourt dès 1133[21].

    Politique et administration

    Découpage territorial

    La commune de Boncourt est membre de la communauté de communes de la Champagne Picarde, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Saint-Erme-Outre-et-Ramecourt. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[22].

    Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Laon, au département de l'Aisne et à la région Hauts-de-France[23]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Villeneuve-sur-Aisne pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[23], et de la première circonscription de l'Aisne pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[24].

    Administration municipale

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    avant 1875 après 1876 M. Gérard[25]    
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 2001 juillet 2020 Christian Gérard[26],[27] DVD Agriculteur
    juillet 2020[28] En cours
    (au 18 juillet 2020)
    Régine Redmer    

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[30].

    En 2019, la commune comptait 256 habitants[Note 7], en diminution de 1,16 % par rapport à 2013 (Aisne : −1,61 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    386383405420496481481436434
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    450410411417459450391402378
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    361394404353363368343355378
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    332290233232237225233254261
    2019 - - - - - - - -
    256--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[31] puis Insee à partir de 2006[32].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Équipements et services

    Boncourt bénéficie d'un service d'incendie qui peut réaliser des interventions d'urgence dans la commune et les localités avoisinantes.

    La nouvelle salle des fêtes est construite sur l'ancien dépotoir de la commune, appelé communément la Carrière.

    Économie

    La commune dispose d'un gîte rural.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

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    Église.
    • L'église actuelle se compose d'un grand vaisseau sans aucun caractère, fort bien restaurée à l'intérieur mais sans style (sa longueur intérieure est de 27,50 m, sa largeur de m). À ce grand vaisseau viennent s'accoler dans l’angle vers le long pan, une sacristie ainsi que sur le pignon à l’ouest, un porche, plus étroit et plus bas que le vaisseau central. L'autel est situé contre le pignon. Le fronton du retable présente deux vases de roses reliés par des guirlandes de roses, en pierres sculptées.

    Sur les deux côtés, deux petites colonnettes en pierre imitant le marbre, garnies d'une tête d’ange au milieu. Formant fond, une boite représentant le baptême de N.S. En bas, l’autel forme un renforcement dans lequel on voit une sculpture représentant la mort de saint Joseph, Marie et Jésus l'assistant à ses derniers moments.

    Le cimetière s'étend derrière l'église et l'on y accède en traversant le porche.

    La plus grande particularité de cette église au XIXe siècle fut l’absence du clocher jusqu'à ce que Mgr Duval bénisse le nouveau clocher (actuel) le . La toiture est très haute ; une espèce de lucarne pratiquée dans cette toiture permet à l'unique cloche de se faire entendre. Un escalier à palier dans l’intérieur de l’église conduit à ce clocher d'un nouveau genre.

    • La chapelle de Saint-Acquaire, datant du XIXe siècle, est le nouvel oratoire construit à l'extérieur de la ferme remplaçant l'ancienne chapelle de la commanderie détruite au milieu du XVIIIe siècle pour faire place à des bergeries. Cette chapelle sous l'invocation de saint Jean-Baptiste, située devant le puits commun, avait 30 pieds (9,60 m) de long sur 20 pieds (6,50 m) de large.

    Héraldique

    Blason
    Écartelé : aux 1er et 4e d'azur à une fleur de lys d'or, au 2e de gueules à la croix d'argent, au 3e de gueules à un épi de blé tigé et feuillé d'or posé en bande[33].
    Détails
    Le premier et le quatrième symbolise l'appartenance du territoire à l'ancienne province d'Île-de-France. Le deuxième vient de l'Ordre de Saint-Jean de Jérusalem, car une commanderie de cet ordre a existé sur le territoire communal. Le troisième, représente les terres agricoles avec l'épi de blé.

    Adopté.

    Bibliographie

    • Comte Maxime de Sars, Le Laonnois Féodal, éditions Librairie Ancienne Honoré Champion, 1924.

    Voir aussi

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    6. Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    3. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    4. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    5. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    6. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - », sur www.observatoireclimat-hautsdefrance.org (consulté le )
    7. « Station Météo-France La Selve - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    8. « Orthodromie entre Boncourt et La Selve », sur fr.distance.to (consulté le ).
    9. « Station Météo-France La Selve - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    10. « Orthodromie entre Boncourt et Fontaine-lès-Clercs », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station météorologique de Saint-Quentin - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    12. « Station météorologique de Saint-Quentin - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique de Saint-Quentin - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
    15. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le )
    16. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
    17. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur insee.fr, (consulté le )
    18. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    19. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    20. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    21. Bessey 2005, p. 18
    22. « communauté de communes de la Champagne Picarde - fiche descriptive au 1er avril 2020 », sur https://www.banatic.interieur.gouv.fr/ (consulté le )
    23. « Code officiel géographique- Rattachements de la commune de Boncourt », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    24. « Découpage électoral de l'Aisne (avant et après la réforme de 2010) », sur http://www.politiquemania.com/ (consulté le ).
    25. Almanach-Annuaire historique, administratif et commercial de la Marne, de L'Aisne et des Ardennes, Matot-Braine, Reims, de 1876, p172.
    26. Réélu pour le mandat 2008-2014 : Préfecture de l'Aisne consulté le 7 juillet 2008
    27. Réélu pour le mandat 2014-2020 : « Liste des maires de l'Aisne » [xls], Préfecture de l'Aisne, (consulté le )
    28. « Régine Redmer a pris les rênes du village », L'Union, , p. 11 « Au sein d'une assemblée municipale renouvelé, avec huit néophytes sur onze, Régine Redmer a reçu la confiance des conseillers ».
    29. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    30. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    31. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    32. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    33. « 02097 Boncourt (Aisne) », sur armorialdefrance.fr (consulté le )

    Liens externes

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