Boris Zaporogetz

Boris Nicolaievitch Zaporogetz (Борис Николаевич Запорожец, orthographié « Zaporozhets » dans les sources anglophones ou « Zaporozec » dans les sources germanophones) est un artiste peintre soviétique d'Ukraine né à Poltava le 5 septembre 1935.

Boris Zaporogetz
Naissance
Nom de naissance
Борис Николаевич Запорожец
Nationalité
Activité
Formation
Maître
Youri Mikhailovitch Neprintsev (en), Andrei Andreievitch Mylnikov (en)
Mouvement

Biographie

Né en 1935 à Poltava, Boris Zaporogetz est successivement élève de l'Académie des Beaux-Arts de Kharkov (aujourd'hui Kharkiv) en 1953-1954 et de 1957 à 1960, puis de l'Institut Répine de Leningrad (aujourd'hui Saint-Pétersbourg) de 1960 à 1966 où il a pour maîtres Yuri Mikhailovitch Neprintsev (en) (1909-1996) - celui-ci, « maîtrisant parfaitement la technique des peintres d'histoire du XIXe siècle », est alors fort connu par son tableau Repos après le combat, Vassili Tiorkine que conserve la galerie Tretiakov à Moscou et qui, « célébrant un simple soldat héros de la Seconde Guerre mondiale », est reproduit dans les manuels scolaires[1] - et Andrei Andreievitch Mylnikov (en) (1919-2012)[2], connu quant à lui par sa grande mosaïque Isobiliie (Abondance) visible dans le hall de la station Vladimirskaïa du métro de Saint-Pétersbourg depuis l'ouverture de celle-ci en 1955[3].

Boris Zaporogetz est en 1970 membre de l'Association des peintres de Leningrad (en)[2], puis est actif à Sverdlovsk, aujourd'hui Dovjansk en Ukraine.

Dans une facture postimpressionniste, Boris Zaporogetz peint, outre des portraits, des scènes de genre sur le thème de la détente estivale : des marines, des baigneuses, des femmes nues à la plage, des jeunes femmes en terrasse, des élégantes en bord de mer[4].

Expositions

Expositions personnelles

Expositions collectives

Réception critique

Collections publiques

Finlande

  • Galerie d'Art soviétique contemporain, Helsinki.

Japon

Russie

Ukraine

Références

  1. Dictionnaire Bénézit, Gründ, 1999, vol.10, p. 152.
  2. Dictionnaire Bénézit, Gründ, 1999, vol.14, p. 848.
  3. Vitaly Smirnov, « Andrei Andreievitch Mylnikov », Héros du pays
  4. Semestriel des arts, éditions Van Wilder, vol.6, mars-août 1991, p. 1252.
  5. Gérald Schurr, Le Guidargus de la peinture, Les Éditions de l'Amateur, 1993, pp. 1044-1045.

Annexes

Bibliographie

Liens externes

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