Brain-sur-Allonnes
Brain-sur-Allonnes est une commune française située dans le département de Maine-et-Loire, en région Pays de la Loire.
Pour les articles homonymes, voir Brain.
Brain-sur-Allonnes | |||||
L'église Saint-Maurille. | |||||
Héraldique |
|||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | France | ||||
Région | Pays de la Loire | ||||
Département | Maine-et-Loire | ||||
Arrondissement | Saumur | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Saumur Val de Loire | ||||
Maire Mandat |
Yves Boucher 2020-2026 |
||||
Code postal | 49650 | ||||
Code commune | 49041 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Brainois | ||||
Population municipale |
2 039 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 61 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 18′ 11″ nord, 0° 03′ 58″ est | ||||
Altitude | 46 m Min. 23 m Max. 111 m |
||||
Superficie | 33,32 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Saumur (commune de la couronne) |
||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Longué-Jumelles | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Maine-et-Loire
Géolocalisation sur la carte : Pays de la Loire
| |||||
Liens | |||||
Site web | brain-sur-allonnes.fr | ||||
Géographie
Commune angevine du val d'Authion, Brain-sur-Allonnes se situe au nord-est d'Allonnes, sur la route D 85, La Breille-les-Pins / Varennes-sur-Loire, et à proximité de l’autoroute A85[1].
La commune est traversée par l'Authion, et se situe dans le parc naturel régional Loire-Anjou-Touraine.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
|
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saumur », sur la commune de Saumur, mise en service en 1950[8] et qui se trouve à 12 km à vol d'oiseau[9],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 12,6 °C et la hauteur de précipitations de 614,2 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Tours - Parcay-Meslay », sur la commune de Parçay-Meslay, dans le département d'Indre-et-Loire, mise en service en 1959 et à 54 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 11,5 °C pour la période 1971-2000[12], à 11,7 °C pour 1981-2010[13], puis à 12,2 °C pour 1991-2020[14].
Urbanisme
Typologie
Brain-sur-Allonnes est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[15],[16],[17].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saumur, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 31 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[18],[19].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (50,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (51,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (44,5 %), zones agricoles hétérogènes (30,3 %), terres arables (10,7 %), prairies (8,7 %), zones urbanisées (3,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2 %), cultures permanentes (0,4 %)[20].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[21].
Histoire
Pendant la Première Guerre mondiale, 40 habitants perdent la vie. Lors de la Seconde Guerre mondiale, deux habitants sont tués[22].
Politique et administration
Administration municipale
Intercommunalité
La commune est membre de la communauté d'agglomération Saumur Val de Loire.
Autres circonscriptions
Jusqu'en 2014, Brain-sur-Allonnes fait partie du canton d'Allonnes et de l'arrondissement de Saumur[26]. Ce canton compte alors sept communes. Dans le cadre de la réforme territoriale, un nouveau découpage territorial pour le département de Maine-et-Loire est défini par le décret du 26 février 2014. La commune est alors rattachée au canton de Longué-Jumelles, avec une entrée en vigueur au renouvellement des assemblées départementales de 2015[27].
Population et société
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[29].
En 2019, la commune comptait 2 039 habitants[Note 7], en augmentation de 2,62 % par rapport à 2013 (Maine-et-Loire : +2,26 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 34,7 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 29,5 % la même année, alors qu'il est de 25,6 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 997 hommes pour 1 024 femmes, soit un taux de 50,67 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,37 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Économie
Sur 147 établissements présents sur la commune à fin 2010, 36 % relevaient du secteur de l'agriculture (pour une moyenne de 17 % sur le département), 4 % du secteur de l'industrie, 15 % du secteur de la construction, 35 % de celui du commerce et des services et 10 % du secteur de l'administration et de la santé[34].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- La Chevalerie de Sacé
Le long du circuit pédestre GR 36, passant vers l'ouest à environ 1 km du centre de Brain-sur-Allonnes s'élèvent les ruines de la Chevalerie de Sacé, sise sur la forêt communale de Courcy, au lieu-dit les Six Allées.
En 1961, à la suite d'un concours de jeunesse, une équipe de jeunes de 15 à 17 ans, fut amenée à effectuer des recherches historiques sur la commune. L'existence de la Chevalerie de Sacé était seulement signalée dans la notice de M. Bruas et le dictionnaire de M. Célestin Port, sans toutefois apporter de renseignements concernant ses origines, destructions et habitants. Seules les ruines, en gardant le souvenir, pouvaient éventuellement aider à résoudre ces énigmes.
Sur place, ils ne virent qu'un taillis touffu et roncier d'où émergeait un bloc de construction scellé à la chaux d'environ 2 m de haut sur une base de 2 m. À peu de distance de celui-ci, apparaissait une entrée voûtée donnant l'accès à des souterrains comblés dans presque leur totalité.
De ce jour date la naissance des fouilles du site d'une maison forte des XIIIe-XIVe siècles. - Musée d'histoire et archéologie
Renferme une collection de carreaux de pavage du XIVe siècle ainsi que de nombreux objets de la préhistoire jusqu'à nos jours. - Jardin botanique médiéval
Avec plus de 700 espèces et variétés cultivées à l'époque médiévale, ce jardin est non seulement un Conservatoire des plantes anciennes mais aussi un regard sur la vie rurale du peuple avant le XVIe siècle. Il essaie de reprendre l'agencement ainsi que le mode de mise en culture des jardins médiévaux.
Les plantes sont classées selon leur utilisation et portent des étiquettes explicatives.
Le jardin est subdivisé en différentes zones : une partie florale : "La Roseraie des Chevaliers" et le "Jardin bouquetier", une partie légumière : "Hortus", le "Jardin de la sorcière", les arbres fruitiers : "Vergier" ou "Pomarium", les plantes médicinales ou condimentaires : "Herbularius", le rucher médiéval : "Apiarium", et plusieurs stands thématiques comme "l'apothicaire", "la maison du repas paysan"... - Site archéologique de la Cave Peinte.
- Église Saint-Maurille.
- Château de La Coutancière
Personnalités liées à la commune
- Arsène Alexandre (1859-1937), critique d'art, mort dans la commune.
Voir aussi
Bibliographie
- Célestin Port, Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou : A-C, t. 1, Angers, H. Siraudeau et Cie, , 2e éd. (BNF 33141105, lire en ligne)
Articles connexes
Notes et références
Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[5].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- IGN et BRGM, Géoportail Brain-sur-Allonnes (49), consulté le 21 août 2012.
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Pays de la Loire », sur pays-de-la-loire.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Saumur - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Brain-sur-Allonnes et Saumur », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Saumur - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Brain-sur-Allonnes et Parçay-Meslay », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Tours - Parcay-Meslay - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Tours - Parcay-Meslay - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Tours - Parcay-Meslay - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Port 1965, p. 496.
- Réélection 2014 : « Liste des maires élus en 2014 », sur le site de la préfecture du département de Maine-et-Loire (consulté le ).
- « Brain-sur-Allonnes. Yves Boucher élu maire pour la troisième fois », sur Le Courrier de l'Ouest, (consulté le ).
- Insee, Code officiel géographique, Fiche de la commune de Brain-sur-Allonnes, consultée le 15 février 2015.
- Légifrance, Décret no 2014-259 du 26 février 2014, portant délimitation des cantons dans le département de Maine-et-Loire.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Brain-sur-Allonnes (49041) », (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département de Maine-et-Loire (49) », (consulté le ).
- Insee, Statistiques locales du territoire de Brain-sur-Allonnes (49), consultées le 9 décembre 2012
- Portail de l’Anjou et de Maine-et-Loire
- Portail des communes de France