Braives

Braives (en wallon Braive) est une commune francophone de Belgique située en Région wallonne dans la province de Liège.

Pour les articles ayant des titres homophones, voir Brève (homonymie) et Brèves.

Braives

Le monument aux morts et l’église de la Nativité de Notre-Dame

Héraldique
Administration
Pays Belgique
Région  Région wallonne
Communauté  Communauté française
Province  Province de Liège
Arrondissement Waremme
Bourgmestre Pol Guillaume (MR)
Majorité EC
Sièges
ECOLO
DéFI
EC
B.A.S.E.
17
2
1
10
4
Section Code postal
Braives
Avennes
Ciplet
Fallais
Fumal
Latinne
Tourinne
Ville-en-Hesbaye
4260
4260
4260
4260
4260
4261
4263
4260
Code INS 64015
Zone téléphonique 019
Démographie
Gentilé Braivois(e)
Population
– Hommes
– Femmes
Densité
6 325 ()
49,55 %
50,45 %
144 hab./km2
Pyramide des âges
– 0–17 ans
– 18–64 ans
– 65 ans et +
()
23,20 %
62,23 %
14,58 %
Étrangers 1,89 % ()
Taux de chômage 10,72 % (octobre 2013)
Revenu annuel moyen 14 099 €/hab. (2011)
Géographie
Coordonnées 50° 37′ nord, 5° 08′ est
Superficie
– Surface agricole
– Bois
– Terrains bâtis
– Divers
44,00 km2 (2005)
81,57 %
5,31 %
12,06 %
1,05 %
Localisation

Situation de la commune dans la province de Liège
Géolocalisation sur la carte : Belgique
Braives
Géolocalisation sur la carte : Belgique
Braives
Géolocalisation sur la carte : Région wallonne
Braives
Géolocalisation sur la carte : province de Liège
Braives
Liens
Site officiel braives.be

    Sections de commune

    Braives, Avennes, Ciplet, Fallais, Fumal, Latinne, Tourinne et Ville-en-Hesbaye.

    Certains de ces 8 villages ont un ou deux hameaux nommés Brivioulle (Braives), Pitet (Fallais), Hougnée et Foncourt (Fumal), Hosdent (Latinne).

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Braives
    Hannut - Geer
    Hannut Faimes
    Villers-le-Bouillet
    Burdinne Wanze

    Histoire [1]

    Des traces de présence néanderthalienne (paléolithique moyen) sont relevées notamment sur l'entité de Latinne, comme le long de la plupart des affluents de la Meuse. À l'occasion de travaux de terrassement d'une nouvelle constructions "aux Golettes", une campagne de fouille met a jour en 1974 des silex taillés ainsi que des céramiques relevant d'une occupation ultérieure. Au néolithique, le silex était exploité autour d'Avennes également, avec de nombreux vestiges de puits de 7 à 12 mètres de profondeur. Dès 1889, ces sites sont fouillés par le Cercle archéologique du Geer sous l'impulsion de son vice-président, Edouard Davin-Rigot. En 1945, on découvre plusieurs squelettes complets remontant à cette époque dans ce qui semble être un atelier de taille du silex. L'implantation de pratiques agricoles sédentarise les populations et des vestiges d'exploitations agricoles sont effectivement découverts (céramiques, verreries, meules...) remontant à l'âge du Bronze) sont mais ca n'est qu'à partir de l'époque romaine que des témoignages écrits (notamment la Table de Peutinger) attestent de l'existence du vicus de Perniciacum, sur la chaussée romaine de Bavay à Cologne. Un diverticulum reliant celle-ci à la Meuse, par les rives de la Mehaigne. Le vicus se serait implanté au lieu-dit « les Sarrasins » après la construction de la chaussée. Des fouilles y sont menées depuis 1959, notamment par le Cercle archéologique Hesbaye-Condroz puis le centre de recherches d'archéologie de l'Université de Louvain (Pr. Raymond Brulet) dans les années 1970[2]. Après l'époque romaine, une nécorpole mérovingienne partiellement détruite par l'exploitation carrière du Mont Saint-Sauveur à Pitet confirme la continuité des activités humaines dans la région (le site du vicus étant manifestement délaissé). La fertilité de la terre hesbignonne n'y est pas étrangère. Le Moyen Âge voit la commune passer successivement sous la juridiction du comte de Moha, puis à celui de Namur (qui fortifia l'éperon rocheux de Fumal). La région compte de nombreuses terres confiées à des congrégations religieuses parfois lointaines, et les familles en chargent de les administrer s'ennoblissent progressivement, ce pouvoir acquis se matérialisera par la construction de châteaux comme celui de Hosden(t) par un dénommé Nicolas Badin ou le Fallais.


    Héraldique

    La commune possède des armoiries qui lui ont été octroyées le 15 juillet 2003. Elles sont inspirées par un sceau trouvé sur une charte du 10 juillet 1339 du tribunal de Braives. Le château fait référence au château-fort de l'époque dans le village.
    Blasonnement : De gueules à un château fort à donjon d'argent
    Source du blasonnement : Heraldy of the World[3].



    Démographie

    La commune comptait, au , 6 396 habitants (3 186 hommes et 3 210 femmes)[4], soit une densité de population de 145,36 habitants/km2 pour une superficie de 44,00 km2.

    Le graphique suivant reprend sa population résidente au 1er janvier de chaque année :

    Les chiffres des années 1846, 1900 et 1947 tiennent compte des chiffres des anciennes communes fusionnées.

    • Source : DGS - Remarque: 1806 jusqu'à 1970=recensement; depuis 1971=nombre d'habitants chaque 1er janvier[5]

    Géographie

    La Mehaigne et le vieux moulin

    La localité est traversée par la Mehaigne, un affluent de la Meuse.

    Galerie

    Notes et références

    1. « Braives... C'est une longue histoire ! », sur www.braives.be, (consulté le )
    2. Dierkens Alain, « Braives gallo-romain. I. La zone centrale. Recherches du Centre de Recherches d'Archéologie Nationale de l'Université de Louvain et de la Société d'Archéologie et d'Histoire de Waremme, publ. sous le dir. de Brulet (Raymond) », Revue belge de Philologie et d'Histoire, nos 62-1, , p. 220-222 (lire en ligne)
    3. https://www.heraldry-wiki.com/heraldrywiki/index.php?title=Braives
    4. http://www.ibz.rrn.fgov.be/fileadmin/user_upload/fr/pop/statistiques/stat-1-1_f.pdf
    5. http://www.ibz.rrn.fgov.be/fileadmin/user_upload/fr/pop/statistiques/population-bevolking-20190101.pdf

    Voir aussi

    Liens externes


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