Brandérion
Brandérion [bʁɑ̃deʁjɔ̃] est une commune française située dans le département du Morbihan, dans le pays de Lorient, en région Bretagne.
Brandérion | ||
![]() La chapelle Sainte-Anne. | ||
![]() Héraldique |
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Administration | ||
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Pays | ![]() |
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Région | Bretagne | |
Département | Morbihan | |
Arrondissement | Lorient | |
Intercommunalité | Lorient Agglomération | |
Maire Mandat |
Jean-Yves Carrio 2020-2026 |
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Code postal | 56700 | |
Code commune | 56021 | |
Démographie | ||
Gentilé | Brandérionnais | |
Population municipale |
1 459 hab. (2019 ![]() |
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Densité | 242 hab./km2 | |
Population agglomération |
230 000 hab. | |
Géographie | ||
Coordonnées | 47° 47′ 39″ nord, 3° 11′ 36″ ouest | |
Altitude | 25 m Min. 8 m Max. 79 m |
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Superficie | 6,03 km2 | |
Type | Commune rurale | |
Aire d'attraction | Lorient (commune de la couronne) |
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Élections | ||
Départementales | Canton de Pluvigner | |
Législatives | Sixième circonscription | |
Localisation | ||
Géolocalisation sur la carte : France
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Liens | ||
Site web | branderion.com | |
Géographie
Localisation
À vol d'oiseau, Brandérion se situe à 13,8 kilomètres à l'est de Lorient[1]et à 36,1 kilomètres de Vannes
Géologie et relief
La superficie de la commune est de 603 hectares ; son altitude varie entre 8 et 79 mètres[2].
Voies routières
La commune est située au croisement des deux principaux axes routiers de Bretagne Sud : la Route nationale 24 (Rennes-Lorient) et la Route nationale 165-E60 (Brest-Quimper-Nantes).
Voies ferroviaires
La gare de Brandérion, ouverte en 1925, est une « halte à accès libre » pour les TER Bretagne parcourant la ligne 12 Vannes-Lorient[3]. En semaine, six trains par jour s'arrêtent à Brandérion, trois le matin et trois le soir.
Transports en commun
La commune de Brandérion est desservie par le réseau CTRL[4] :
Ligne | 34 | Languidic - Tréauray ↔ Brandérion ↔ Hennebont - Gare SNCF | |
Ligne | 108 | Brandérion - Kerveno ↔ Brandérion - Gare SNCF |
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[5]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[6].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[9] complétée par des études régionales[10] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Lorient-Lann Bihoue », sur la commune de Quéven, mise en service en 1952[11] et qui se trouve à 16 km à vol d'oiseau[12],[Note 4], où la température moyenne annuelle évolue de 11,6 °C pour la période 1971-2000[13], à 12 °C pour 1981-2010[14], puis à 12,2 °C pour 1991-2020[15].
Urbanisme
Typologie
Brandérion est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[16],[17],[18].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lorient, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 31 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[19],[20].
Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (61,5 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (67,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (28,8 %), forêts (27 %), terres arables (22,3 %), prairies (10,4 %), zones urbanisées (8,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,7 %)[21].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[22].
Toponymie
Le nom de la localité est mentionné sous la forme Pranderyon en 1363 ; Branderyon en 1386.
Histoire
En juin 1795, se replièrent à Brandérion plusieurs bataillons de royalistes.
Un séisme de magnitude 5,4, dont l'épicentre était entre Hennebont et Brandérion, s'est produit le .
Politique et administration
Administration municipale
Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 500 et 1 499, le nombre de membres du conseil municipal est de 15[24].
Liste des maires
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[28].
En 2019, la commune comptait 1 459 habitants[Note 8], en augmentation de 1,39 % par rapport à 2013 (Morbihan : +2,97 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Économie
La commune est essentiellement rurale.
Lieux et monuments

- Domaine de Kerlivio : le château actuel est construit pour les Perrien de Crenan dans le 2e quart du XIXe siècle. Ancien château du XVIIe siècle partiellement conservé. Vestiges du château du XVe siècle. Communs. Orangerie. Colombier. Beau parc à l'anglaise dessiné par Eugène et Denis Bühler : allées irrégulières, avenue de jardin, cascade, étang, fossé de clôture, île artificielle, potager, rivière artificielle, serre. Fontaine de dévotion. Le parc s'étend sur les communes de Brandérion et de Kervignac. Occupé par l'armée allemande pendant la Seconde Guerre Mondiale.
- Chapelle Sainte-Anne (IXe, XIIe, XIVe, XVe siècles). Mémorial du recteur Louis Le Cam. Enclos, croix monumentale. Stèle celtique (ou borne romaine) christianisée.
- Plusieurs maisons, fermes, lavoirs et puits des XVIIe et XVIIIe siècles.
- Église paroissiale Saint-Pierre (1879). Clocher reconstruit après la Seconde Guerre Mondiale.
- La mairie : ancien presbytère, elle se situe en centre-bourg. Il s’agit au XVIIe siècle d’une maison à étage comportant une cuisine, un salon, deux chambres et d’un cabinet de travail. Un grenier sert au recteur à entreposer ses réserves de grain et il dispose d’une cave où il peut stocker des barriques de cidre. Un porche est attenant à la maison qui donne sur la cour où se situent une écurie avec son grenier à foin et une loge à bois.
Personnalités liées à la commune
- L'abbé Louis Le Cam, capitaine d'infanterie coloniale, héros de la guerre 1914-1918.
- Geoffroy de Goulaine (1844-1913), sénateur du Morbihan (1901-1913).
Notes et références
Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[7].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[8].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Démission à la suite de l'élection en tant que député.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- « Orthodromie entre "Brandérion" et "Lorient" », sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
- Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
- Site Ter SNCF, Branderion (consulté le 24/09/2009).
- le site de la CTRL
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Bretagne », sur www.chambres-agriculture-bretagne.fr, (consulté le )
- « Station météofrance Lorient-Lann Bihoue - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Brandérion et Quéven », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Lorient-Lann Bihoue - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Lorient-Lann Bihoue - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Lorient-Lann Bihoue - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Lorient », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Brandérion, geobreizh.bzh.
- art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
- « Brandérion. Jean-Yves Carrio élu nouveau maire », sur Le Télégramme, (consulté le ).
- « Jean-Yves Carrio réinstallé dans son fauteuil de maire, à Brandérion », sur Le Télégramme, (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
Voir aussi
Bibliographie
- Xavier Dubois (préf. Irène Frain), Brandérion : Histoire... et petites histoires, commune de Brandérion et éd. Maury, , 160 p. (présentation en ligne)
Article connexe
Liens externes
- Site de la mairie de Brandérion
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative aux organisations :
- Brandérion sur le site de l'Institut géographique national
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