Bruno de Blignières
Arnaud (Bruno en religion) de Blignières (né le 14 mai 1952 à Paris) est un prêtre catholique français de spiritualité bénédictine. Figure du catholicisme traditionnel, il est membre de la Fraternité sacerdotale Saint-Pierre.
Pour les autres membres de la famille, voir Famille Le Barbier de Blignières.
Naissance | |
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Nom de naissance |
Arnaud Le Barbier de Blignières |
Nationalité | |
Formation | |
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Famille | |
Père | |
Fratrie |
Louis-Marie de Blignières Hugues Kéraly Odile Delenda (d) |
Religion | |
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Ordres religieux |
Biographie
Fils d'Hervé Le Barbier de Blignières, il est élève au Lycée militaire de Saint Cyr l'Ecole, puis intègre l'École spéciale militaire de Saint-Cyr à Coëtquidan en 1972, dans la promotion Linares où il est le camarade de Bertrand Ract Madoux futur CEMAT. À sa sortie en 1974, il choisit d'entrer dans la communauté bénédictine de Martigny, en Valais, à l'image de son frère Louis-Marie de Blignières. Il est ordonné prêtre par Marcel Lefebvre en 1979.
En 1986, il prend la responsabilité de la communauté traditionnelle formée autour du chanoine Roussel, en l'église Saint-Louis du Port-Marly, dans les Yvelines. L'église est occupée par les fidèles comme l'avait été, auparavant, l'église de Saint-Nicolas-du-Chardonnet. Le 30 mars 1987, à la demande de l'évêque de Versailles, les forces de l'ordre se présentent pour expulser les occupants illégaux. Le père Bruno revêt ses vêtements liturgiques et monte à l'autel pour célébrer la messe. Juste avant l'Offertoire , il est alors expulsé manu militari par les forces de l'ordre[1]. En raison de son écho médiatique, cette affaire est un épisode marquant de la « guerre liturgique », divisant les catholiques traditionalistes et les partisans du Concile Vatican II. L'abbé de Blignières est ensuite assigné en référé par le père Caro, curé officiel de la paroisse[2]
Après l'affaire des sacres en 1988, il quitte la mouvance de la Fraternité Saint-Pie-X pour intégrer la Fraternité Saint-Pierre, en pleine communion avec le Saint-Siège. La même année, il fonde au Port-Marly l'école Sainte-Geneviève, dont il exerce la charge de directeur, conjointement avec Emmanuel Maynie pour le secondaire qui fermera en 2012 . L'établissement est une école privée hors contrat accueillant près de deux-cents élèves de la petite section jusqu'à la classe de cinquième[3].
Depuis 2010, elle contient par ailleurs une classe spécialisée pour les enfants atteints de trisomie 21[4].
En 2014, l'école accueille à sa demande des grévistes de la faim qui protestent contre la fermeture de l'unité d'oncologie pédiatrique de Garches[5].
Publications
- Avec Louis-Marie de Blignières (dir.), Priorités éducatives, Poitiers, Dominique Martin Morin, 2014, 269 p.
Notes et références
- « Questions écrites remises à la présidence de l'assemblée nationale et réponses des ministres : année 1987 » [PDF], sur Assemblée nationale.fr, (consulté le ), p. 2072 (p. 54 du pdf).
- « L'affaire de Port-Marly devant le tribunal », La Croix, 5 juin 1987.
- « École et collège privés Sainte-Geneviève » (consulté le ).
- « Une classe spécialisée pour les trisomiques à Sainte-Geneviève du Port-Marly », sur Famille chrétienne, (consulté le ).
- Philippe Roudeillat, « L’école Sainte-Geneviève accueille les parents en grève de la faim », 78actu, (lire en ligne, consulté le ).
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