Famille Le Barbier de Blignières
La famille Le Barbier de Blignières est une famille subsistante d'ancienne bourgeoisie française, originaire de Soissons, en Picardie, puis établie à Paris[1]. Cette famille compte plusieurs personnalités dans les domaines financier, littéraire, militaire et religieux.
Famille Le Barbier de Blignières | |
Armes | |
Blasonnement | D'argent à deux fasces de sable |
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Période | XVIIe siècle - XXIe siècle |
Pays ou province d’origine | Picardie |
Charges | Ministre, préfet |
Fonctions militaires | Général |
Récompenses militaires | Ordre national de la Légion d'honneur |
Histoire
La famille Le Barbier de Blignières est issue d'Antoine Barbier (vers 1615 - vers 1675), bourgeois de Saint-Pierre-le-Viel-lès-Soissons. Son fils Pierre Barbier de Blignières (1664-1710) était commissaire des vivres en Picardie, puis greffier en chef du parlement de Flandres. Le fils de ce dernier, Louis Barbier de Blignières (1695-1752), s'établit comme architecte à Paris.
Personnalités
- Célestin de Blignières (1823-1905), polytechnicien, capitaine, essayiste
- Auguste de Blignières (1825-1851), agrégé de lettres, professeur de rhétorique au Collège Stanislas
- Ernest de Blignières (1834-1900), inspecteur général des finances, préfet, ministre des Travaux publics en Égypte, officier de la Légion d'honneur
- Hervé Le Barbier de Blignières (1914-1989), saint-cyrien, officier, chef d’état-major de l’OAS en métropole
- Claude Le Barbier de Blignières (13-03-1920 Hennebont, Morbihan - 31/10/1945 Vichy, Allier), membre des forces françaises libres, engagement à Londres en , FAFL Ardennes, sergent-chef pilote, 1ère compagnie d'infanterie de l'air au Levant, mort pour la France. Le il avait reçu la Croix de Guerre avec étoile de vermeil. Claude Le Barbier de Blignières aura effectué cinquante-cinq missions de guerre sur P-47.
- Hugues Le Barbier de Blignières, dit Hugues Kéraly (né en 1947), professeur de philosophie, écrivain catholique
- Olivier Le Barbier de Blignières (en religion Louis-Marie de Blignières) (né en 1949), prêtre catholique, philosophe et théologien thomiste. De spiritualité dominicaine et de sensibilité traditionaliste, il fonde la Fraternité Saint-Vincent-Ferrier
- Arnaud de Blignières (en religion Bruno de Blignières) (né en 1952), prêtre catholique français de spiritualité bénédictine. Figure du catholicisme traditionaliste, il est membre de la Fraternité sacerdotale Saint-Pierre
- Gonzague de Blignières (né en 1956), banquier et homme d'affaires français
- Bruno Le Barbier de Blignières (1946- ), général français.
- Louis-Marie de Blignières (1949)
- Bruno de Blignières (1952)
Généalogie simplifiée
Les liens familiaux qui les unissent sont les suivants :
- Jean-Jacques Le Barbier de Blignières (1797-1869), ép. en 1821 Thérèse Richer, dont :
- Célestin de Blignières (1823-1905), militaire et essayiste ;
- Auguste de Blignières (1825-1851), agrégé de lettres, professeur de rhétorique au Collège Stanislas ;
- Ernest de Blignières (1834-1900), inspecteur général des finances, préfet des Vosges, ministre des Travaux publics en Égypte ; ép. en 1863 Anne de Monistrol, dont :
- Auguste Le Barbier de Blignières (1864-1934), diplomate, grammairien ;
- André Le Barbier de Blignières (1875-1946), ép. Renée Lalau Kéraly, dont :
- Alain Le Barbier de Blignières (1911-1989) ;
- Hervé Le Barbier de Blignières (1914-1989), colonel français, chef d’état-major de l’OAS, dont :
- Hugues Le Barbier de Blignières (né en 1947), dit Hugues Kéraly, professeur de philosophie, écrivain catholique ; il épouse en 1969 Anne de Blignières-Légeraud (née en 1949), expert auprès de la Commission européenne, présidente de l'Institut supérieur des métiers ;
- Olivier Le Barbier de Blignières, en religion Louis-Marie de Blignières (né en 1949), religieux catholique ;
- Arnaud de Blignières, en religion Bruno de Blignières (né en 1952), prêtre catholique.
- Jean de Blignières (1923-2013), banquier, ép. Thérèse Boudet, dont :
- Gonzague de Blignières (né en 1956), banquier et homme d'affaires français.
Armes
La famille Le Barbier de Blignières fit enregistrer ses armes dans l'armorial de 1696, en la personne de Louis Barbier portant : De gueules, à trois barbeaux d'argent, mis en fasce, au chef cousu d'azur, chargé d'un soleil d'or, accosté de deux étoiles du même.
Cependant, ces armes tombèrent en désuétude et les membres de cette famille adoptèrent ensuite les armes de la famille bretonne éteinte Barbier de Lescoët, qui sont : D'argent à deux fasces de sable[2].
Notes et références
- Pierre-Marie Dioudonnat, Le Simili-Nobiliaire-Français, éd. Sedopols, 2012, p. 487-488
- Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle, vol. 2, (lire en ligne), p. 301
Article connexe
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