Hervé Le Barbier de Blignières
Hervé Le Barbier de Blignières (Hennebont, 1914 – Mordelles, 1989), ou encore Hervé de Blignières, est un officier français, chef d’état-major de l’OAS en métropole.
Pour les autres membres de la famille, voir Famille Le Barbier de Blignières.
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Décès |
(à 74 ans) Château de la Haichois |
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Louis-Marie de Blignières Hugues Kéraly Bruno de Blignières Odile Delenda (d) |
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Biographie
Il naît en 1914, dans une famille qui comptera 16 enfants. Hervé de Blignières est sorti de Saint-Cyr en 1937, promotion Maréchal Lyautey. Il a combattu en Belgique en 1940 à la tête de 80 cavaliers du 31e Dragon. Fait prisonnier par les Allemands, il tenta sept fois de s'échapper durant ses cinq années de captivité. Il a été libéré en 1945. Il a été par la suite affecté à l'École militaire de cavalerie de Saumur. En 1948, il entre à la Légion étrangère.
Capitaine, envoyé en Indochine, il commande le 2e escadron du 1er régiment étranger de cavalerie qui combat en Cochinchine. Il quitte l'Indochine en novembre 1950 avec trois citations à l'ordre de l'armée. En 1953, il sort premier de sa promotion a l'École supérieure de guerre. Commandant en 1954, il se porte volontaire pour un nouveau séjour en Indochine ; il est chargé de former les officiers vietnamiens devant assurer la relève des officiers français. Rentré en France en 1956, il participe à la réforme des études à l'École supérieure de Guerre.
Promu lieutenant-colonel en mars 1958, il participe aux préparatifs des événements du mois de mai en Algérie. En , il prend le commandement du 1er régiment étranger de cavalerie chargé de la pacification du Constantinois.
En 1960-1961, il est chef d'état-major de l'OAS en France. Arrêté en septembre 1961, condamné en septembre 1963 à six ans de détention criminelle, il est libéré fin décembre 1965. Il fut le président de l'Association pour la sauvegarde des familles et enfants disparus enlevés par le FLN en Algérie. Il échappe en 1970 à une tentative d'enlèvement probablement commanditée par des voyous en quête du « trésor de l'OAS ».
Il prend en 1977 une activité politique au Front National, soutenant la candidature de Jean-Marie Le Pen aux élections présidentielles[1].
Retiré dans ses terres en Bretagne, il meurt à Mordelles (Ille-et-Vilaine) en 1989.
Il est notamment le père de sept enfants parmi lesquels Hugues de Blignières (dit 'Keraly'), Olivier Le Barbier de Blignières, Arnaud de Blignières et Odile Delenda.
Publications
Références
- « Ancien animateur de l'OAS en France Le colonel Hervé de Blignières est mort », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
Voir aussi
Bibliographie
- Jean Gauvin, Le procès Vanuxem, Éditions Saint-Just, 1963
- Hugues Kéraly, Hervé de Blignières : Un combattant dans les tourmentes du siècle, Albin Michel, 1990
Liens externes
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