Buffières

Buffières est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire en région Bourgogne-Franche-Comté.

Pour les articles homonymes, voir Buffières (homonymie).

Buffières

Panorama général.
Administration
Pays France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Saône-et-Loire
Arrondissement Mâcon
Intercommunalité Communauté de communes du Clunisois
Maire
Mandat
Michel Labarre
2020-2026
Code postal 71250
Code commune 71065
Démographie
Gentilé B’firons[1],[2]
Population
municipale
273 hab. (2019 )
Densité 23 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 25′ 51″ nord, 4° 32′ 21″ est
Altitude Min. 250 m
Max. 553 m
Superficie 12,13 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Cluny
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Buffières
Géolocalisation sur la carte : France
Buffières
Géolocalisation sur la carte : Saône-et-Loire
Buffières
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Buffières

    Géographie

    250 habitants en hiver, le double en été, Buffières se situe en Saône-et-Loire, en Bourgogne. Le village se trouve à 15 kilomètres de Cluny et 40 de Mâcon.

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique
    Carte avec les communes environnantes

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Buffières est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5]. La commune est en outre hors attraction des villes[6],[7].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (66,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (67 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (65 %), forêts (33,7 %), zones agricoles hétérogènes (1,3 %)[8].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].

    Histoire

    La première trace dans l'histoire se situe aux environs de 914[réf. nécessaire]. L'ager buferiacensis est répertorié dans une charte capitulaire de l'abbaye de Cluny.

    Il y aurait eu un seigneur à Buffières, même si nulle trace ne subsiste d'un château fort. Toutefois, l'hypothèse semble crédible du fait de la présence de plusieurs maisons très anciennes à Buffières :

    - aux Seignes, une demeure remarquable, encore appelée ici et là "le domaine" ;

    - en Blanet (actuellement sur Donzy-le-National), une ancienne maison-forte (ex-maison Carrette), dite "château des Murgers" au XVII et XVIIIe siècle. Sa place lui permettait de contrôler le passage sur l'ancien chemin de Buffières à Donzy-le-National (ou Royal, avant 1789) avant la construction du chemin départemental (no 41 aujourd'hui) ;

    - sur la Louère, des traces visibles d'avion (et sur photos satellite) d'une construction importante.

    Le "château" visible en dessous du Fourneau n'est en rien un vestige du Moyen Âge. Il s'agit d'une demeure bourgeoise, construite, semble-t-il, au début du XIXe siècle. Le lieu s'appelle le Chapo, source peut-être d'une confusion de mots.

    La Révolution et ses conséquences vont entraîner un phénomène important qui se retrouve encore aujourd'hui dans la vie communale.

    Traces de l'histoire

    A la vallée : un menhir christianisé (avec une croix posée sur la pierre).

    Politique et administration

    Mairie.

    La commune de Buffières est intégrée à la communauté de communes du Clunisois.

    Elle est également active au sein de plusieurs groupements de communes :

    • regroupement pédagogique intercommunal (RPI) des écoles de Buffirèes et Sivignon ;
    • SIVU centre de première intervention de l'Ouest Clunisois ;
    • Syndicat des eaux de la Guye (SIEG) ;
    • Syndicat départemental d'énergie de Saône-et-Loire (Sydesl).
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 1983 juin 1995 Vincent Berger non-inscrit Agriculteur
    juin 1995 mars 2008 Louis Verjat non-inscrit Retraité
    mars 2008 mars 2020 Jean-Claude Prost non-inscrit Retraité
    mars 2020 "en cours" Michel Labarre non-inscrit Retraité
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[11].

    En 2019, la commune comptait 273 habitants[Note 2], en augmentation de 5 % par rapport à 2013 (Saône-et-Loire : −0,85 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    750677730826779751956984962
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    958954917838890876884865835
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    821822823711658568533505408
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    356308292284263227263259276
    2019 - - - - - - - -
    273--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[12] puis Insee à partir de 2006[13].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Église Saint-Denis.

    Lieux et monuments

    • L'église romane, placée sous le vocable de saint Denis, dont une partie a été construite pendant le XIIIe siècle. Elle présente un bel ensemble de vitraux du début du XXe siècle, sortis de l’atelier Bertrand, peintres-verriers à Chalon-sur-Saône (les vitraux du chœur, de la travée du clocher et des bas-côtés correspondent à une première phase de création : signés C. Bertrand, ils ont été installés au tout début du XXe siècle).

    Personnalités liées à la commune

    • Dom Célestin Fumet (1876-1936), chartreux, né à Buffières sous le nom de Claude Fumet. Entré à la Grande Chartreuse en 1900, il fut nommé à la chartreuse de Montealegre en Espagne où il fut assassiné par les « rouges » le 20 juillet 1936[14]. C'est la raison pour laquelle, à l’entrée de la nef de l'église Saint-Denis, un grand ensemble formé de trois vitraux (signé C. Bertrand et ses fils) installés vers 1938 présente saint Bruno, en habit de chartreux, devant les bâtiments du monastère de la Grande Chartreuse.
    • Firmin Verjat, habitant de Buffières et père de seize enfants, qui, en 1917, reçut le « prix Étienne Lamy » (et la somme de 10 000 francs) créé par le secrétaire perpétuel de l'Académie française pour aider les pères de familles pauvres mais nombreuses qui « par des privations quotidiennes et volontairement subies, perpétuent encore des foyers riches d'enfants »[15].

    Pour approfondir

    Bibliographie

    • G. Piveteau, Regards sur la population d'un village au 18e siècle : Buffières, revue « Images de Saône-et-Loire » n° 36 (janvier 1978), pp. 3-7.

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. Lex Jacquelot, Le Langage populaire de Mâcon et des environs, Slatkine Reprints, Genève, 1978, p. 54
    2. habitants.fr
    3. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    5. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    8. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    9. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    10. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    11. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    12. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    13. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    14. (es) José María Canals, Martirio de los monjes de Montalegre asesinados en Tiana y en Barcelona el día 20 de julio del 1936 y el 15 de octubre del mismo año, Grande Chartreuse, 1996, A4, pp. 11-13
    15. Le 15 juin 1916, Étienne Lamy, avait créé une fondation dotée de 500 000 francs confiés à l'Institut de France et produisant un revenu annuel d'environ 25 000 francs, pour aider les pères de familles pauvres mais nombreuses qui « par des privations quotidiennes et volontairement subies, perpétuent encore des foyers riches d'enfants », parce que « restaurer la fécondité de notre race est le plus essentiel intérêt de la France » (p. 127). Au sujet de la récompense que reçut Firmin Verjat, lire : « Chez un lauréat du prix Étienne Lamy (1917) », texte de René Bazin de l'Académie française paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » n° 116 de décembre 1998, pages 2 et 3.
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