Curtil-sous-Buffières

Curtil-sous-Buffières est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire en région Bourgogne-Franche-Comté.

Curtil-sous-Buffières

Église Saint-Genès.
Administration
Pays France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Saône-et-Loire
Arrondissement Mâcon
Intercommunalité Communauté de communes du Clunisois
Maire
Mandat
Robert Perrousset
2020-2026
Code postal 71520
Code commune 71163
Démographie
Gentilé Curtigots[1], Curtisiens[2]
Population
municipale
90 hab. (2019 )
Densité 17 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 24′ 06″ nord, 4° 31′ 36″ est
Altitude Min. 324 m
Max. 510 m
Superficie 5,24 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Cluny
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Curtil-sous-Buffières
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Curtil-sous-Buffières
Géolocalisation sur la carte : Saône-et-Loire
Curtil-sous-Buffières
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Curtil-sous-Buffières

    Géographie

    Communes limitrophes

    Sivignon Buffières
    N Bergesserin
    O    Curtil-sous-Buffières    E
    S
    Trivy La Chapelle-du-Mont-de-France

    Urbanisme

    Typologie

    Curtil-sous-Buffières est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5]. La commune est en outre hors attraction des villes[6],[7].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (65,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (65,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (65,7 %), forêts (34,3 %)[8].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].

    Toponymie

    Curtil est issu de l'ancien français courtil ("petite cour"), désignant généralement un jardin clos attenant à la maison.

    Politique et administration

    Mairie.

    Budget et fiscalité 2014

    En 2014, le budget de la commune était constitué ainsi[10] :

    • total des produits de fonctionnement : 50 000 , soit 624  par habitant ;
    • total des charges de fonctionnement : 61 000 , soit 761  par habitant ;
    • total des ressources d’investissement : 28 000 , soit 352  par habitant ;
    • total des emplois d’investissement : 15 000 , soit 188  par habitant.
    • endettement : , soit par habitant.

    Avec les taux de fiscalité suivants :

    • taxe d’habitation : 4,43 % ;
    • taxe foncière sur les propriétés bâties : 3,90 % ;
    • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 19,14 % ;
    • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
    • cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 2001 2002 Martial Janiaud    
    2002 en cours Bernard Durupt    
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[12].

    En 2019, la commune comptait 90 habitants[Note 2], en augmentation de 9,76 % par rapport à 2013 (Saône-et-Loire : −0,85 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    240206243313320288313310336
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    311323323296310279295296298
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    294275262230226216199183166
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    130104100787379787881
    2017 2019 - - - - - - -
    9090-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[13] puis Insee à partir de 2006[14].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    L'agriculture-l'élevage[15], et le tourisme (accueil en gîtes, et ancienne école pour l’accueil de minis groupes).

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • L'église paroissiale[16],[17].
    • Plaque commémorative de l'église, plaque Commémorative de la mairie[18]
    • Le château est une propriété privée, un ancien relais pour pèlerins[19]. En 1585, Etienne de Colonges, écuyer, est seigneur de Curtil et Réaux. "Renée sa fille porta Curtil à Antoine de Thy de Milly, qu'elle épousa en 1612 ". On peut penser que les dépendances du château, datées de 1624 ont été édifiées par Antoine de Thy de Milly qui fit de Curtil sa résidence. À l'emplacement de l'ancien château, un manoir plus moderne a été reconstruit entre 1810 et 1830 par Etienne Jean Claude Deschizeaulx, ancien maire de Curtil. Le grand portail porte gravée une inscription pittoresque qui rappelle le temps ou le comté charolais appartenait à l'Espagne : "Huespe y pece Allos tres dias hyede" et qui peut se traduire : " Les hôtes comme le poisson au bout de trois jours puent ".

    Dans la cour de ce château il y a une source, d’où coule une eau dite « eau de Saint-Genest » (par ailleurs saint patron de l’église paroissiale). Elle fut l’objet d’un culte annuel et d'un pèlerinage le 15 ou le 25 août. Ses eaux étaient en effet réputées pour certaines de leurs prétendues propriétés. D’après la tradition, elle guérissait la fièvre, les rhumes, et les rhumatismes. On disait aussi qu’elle donnait du lait aux nourrices.

    Pour approfondir

    Bibliographie

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. Lex Jacquelot, Le Langage populaire de Mâcon et des environs, Slatkine Reprints, Genève, 1978, p. 54
    2. habitants.fr
    3. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    5. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    8. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    9. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    10. Les comptes de la commune
    11. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    12. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    13. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    14. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    15. Les charolais de Curtil
    16. L’église paroissiale inscrite dans l’ensemble castral
    17. L'église romane
    18. Monuments commémoratifs
    19. Château-relais pour pèlerins
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