Bullet Train
Bullet Train ou Train à grande vitesse au Québec est un film américano-japonais réalisé par David Leitch et sorti en 2022.

Titre québécois | Train à grande vitesse |
---|---|
Réalisation | David Leitch |
Scénario | Zak Olkewicz |
Musique | Dominic Lewis |
Acteurs principaux | |
Sociétés de production |
87North Productions Hill District Media Columbia Pictures CTB |
Pays de production |
![]() ![]() |
Genre | Comédie d'action |
Durée | 127 minutes |
Sortie | 2022 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution
Il s'agit de l'adaptation du roman Maria Beetle de Kōtarō Isaka.
Synopsis
Un homme surnommé « Coccinelle » (Ladybug en VO) est en plein changement de vie et se pose des questions existentielles sur son « métier » de tueur à gages. Coccinelle remplace au pied levé Carver pour cette mission gérée par sa référente, Maria Beetle. Dans le train à grande vitesse (Shinkansen) voyageant entre Tokyo et Kyoto, Coccinelle va devoir mettre la main sur une mystérieuse valise puis descendre au prochain arrêt du bullet train. De leur côté, « Citron » et « Mandarine » doivent ramener un jeune homme, qui a été kidnappé, auprès de son père. Mais rien ne va se passer comme prévu, avec les arrivées d'autres tueurs comme « le Loup » et « le Frelon » et la présence d'une mystérieuse adolescente et d'un serpent Boomslang très venimeux. Tous se demandent qui va en sortir vivant et ce qui les attend à la gare de Kyoto.
Résumé détaillé
À Tokyo, dans une chambre d'hôpital, un homme nommé Yuichi Kimura qu'on surnomme dans le milieu « Le Père » pleure en voyant son fils hospitalisé après avoir fait une chute du toit d'un immeuble. Son père, Jin (surnommé « L'Ancien ») le réprimande en lui rappelant qu'il n'était pas là lors de l'accident et que le but principal d'une famille est de se serrer les coudes et d'être toujours là. Comprenant ses mots, il décide malgré tout de partir se venger.
Quelques heures (ou quelques jours plus tard, cela n'a jamais été décrit dans le film), un ancien tueur à gages dit comme malchanceux en pleine reconversion après divers échecs surnommé "Coccinelle" pendant le temps de sa mission est envoyé par sa supérieure pour remplacer un de ses collègues, Carver, qui a la gastro. Il doit récupérer une mallette avec un sticker qui serait rempli d'argent dans un train qu'on nomme le "Bullet Train". Il décide d'y aller tranquillement et de ne prendre aucune arme exceptés des pétards et des somnifères. Cependant, il perd son ticket de train au moment où il entre dans le Bullet train, ne lui laissant pas la possibilité de finir la mission en vitesse et de repartir de suite au prochain arrêt. "Le Père" fait partie du voyage lui aussi après avoir eu un papier de la part de celui qui a failli tuer son fils en lui disant de le retrouver dans un des wagons. Mais il se fait capturer par "Le Prince", une jeune femme déguisée en écolière qui se révèle être celle qui a poussé son fils. Elle lui explique que c'était un stratagème pour le pousser à prendre ce train et le rejoindre pour pouvoir l'utiliser pour tuer "La Mort Blanche", un chef russe d'un syndicat du crime japonais qui a débarqué un jour chez un parrain du crime en battant trois de ses meilleurs samouraïs. Pensant être surprotégé avec lui à ses côtés, le parrain s'est fait tuer seulement quelques jours après d'une balle en pleine tête par ce même type, prenant ainsi le contrôle du syndicat.
Plus loin dans le train, un duo de jumeaux professionnels[pas clair] doit ramener la mallette pleine d'argent ainsi que le fils de "La Mort Blanche", qui a fait quelques embrouilles à Tokyo et doit le ramener à Kyoto. "Lemon", un fan du dessin animé Thomas le petit train car cela l'aide à voir ce que les gens sont réellement grâce aux personnages du dessin animé, et "Tangerine" s'embrouillent sur le nombre de victimes qu'ils ont causés pour sauver le gamin. "Coccinelle", entre-temps, récupère la mallette (sans qu'il sache à qui elle appartient car dans un de ses échecs, "Lemon" lui a tiré dessus deux fois) et décide de prendre la poudre d'escampette mais se fait attaquer par "Le Loup", qui monte au prochain arrêt, qui est un assassin mexicain qui cherche la vengeance après la mort de son gang et de sa femme lors de son mariage (où "Coccinelle y était d'ailleurs pour une mission d'infiltration). Le combat prend fin rapidement après que "Le Loup" se fait poignarder par sa propre arme après un lancer raté sur "Coccinelle". "Lemon" et "Tangerine", se rendant compte que la mallette n'est plus là et qu'ils risquent de gros ennuis s'ils ne l'ont pas, décident de changer de plan mais leur absence a laissé le temps à quelqu'un pour tuer le fils de "La Mort Blanche".
"Le Prince" utilise "Le Père" pour le faire chanter en disant qu'elle a envoyé quelqu'un dans l'hôpital où se trouve son fils en disant que s'il n'a pas eu un message ou un coup de fil de sa part, il peut le tuer. Ils récupèrent la mallette (que "Coccinelle" avait cachée) et elle l'enferme pour qu'il puisse déverrouiller la mallette pour qu'elle puisse créer une bombe à l'intérieur de la mallette pour tuer "La Mort Blanche" (elle a fait la même chose avec un pistolet qu'elle a trafiqué). "Coccinelle", qui s'est rendu compte à qui appartient la mallette, décide d'y aller franc et de parler à "Lemon" (qui est tout seul car "Tangerine" cherche celui qui a tué le fils du chef) pour lui rendre la mallette. "Lemon", pas loin d'accepter, l'accuse quand même d'avoir tué le fils de "La Mort Blanche". Ils se battent et "Lemon" est mis K.O. après un duel en silence (car trop de monde). "Coccinelle" en profite pour mettre du somnifère dans une bouteille d'eau et réussit à s'échapper avant l'arrivée de "Tangerine". Les jumeaux, qui doivent prouver l'efficacité de leur travail lors d'un arrêt d'une minute, jouent un spectacle de marionnettes pour échapper à leur vigilance.
Pensant qu'il y a un "Diesel" (nom d'un train méchant dans Thomas Le Petit Train), "Lemon" et "Tangerine" se séparent pour pouvoir le trouver. "Coccinelle" est retrouvé par "Tangerine" et les deux se battent avant de trouver finalement un compromis après que "Tangerine" reçoit un appel des soldats de "La Mort Blanche" pour prouver qu'ils ont bien la mallette. Sachant que les soldats n'ont vu que "Tangerine" lors du dernier arrêt, "Coccinelle" se fait passer pour "Lemon" mais rate son coup en ouvrant sans faire exprès une fausse mallette devant eux. Après une longue conversation entre deux arrêts, "Coccinelle" le prend par surprise et réussit à envoyer "Tangerine" en dehors du train avant qu'il se referme. "Tangerine", énervé, saute sur l'arrière du train et brise la vitre pour y entrer à nouveau.
De son côté, "Lemon" trouve "Le Prince" et "Le Père". "Le Prince" fait croire à "Lemon" qu'elle s'est fait kidnapper par "Le Père". Croyant à son bobard, "Lemon" tire sur "Le Père" puis, avec l'aide du "Prince", le transporte dans les toilettes. Mais il se rend compte après que "Le Prince" est le Diesel du train. Mais ayant embarqué la bouteille d'eau avec les somnifères dedans, "Lemon" en boit et tombe de fatigue avant de pouvoir tirer sur elle. "Le Prince" récupère son pistolet et lui tire dessus. Pendant ce temps, "Coccinelle" trouve celle que "Le Loup" devait tuer : "Le Frelon", une spécialiste de poisons mortels dont elle a volé un serpent au venin puissant où si une personne n'est pas guérie dans les 30 secondes, elle meurt. Elle avait déjà utilisé ce venin au mariage du "Loup" pour tuer le cartel mais aussi sur le fils de "La Mort Blanche" en toute discrétion avec un costume de Momomma (une mascotte d'un dessin animé connu dont un wagon lui est dédié). Les deux se battent pour la mallette et se prennent le venin. Attendant 30 secondes, "Coccinelle" prend la piqûre d'anti-venin avant "Le Frelon" qui meurt dans d'atroces souffrances. "Coccinelle", qui n'en peut plus, rappelle sa supérieure pour lui demander de l'aide mais qui lui conseille de descendre à l'arrêt.
"Tangerine", après avoir trouvé le cadavre de son frère et lui avoir filé son médaillon, reçoit un appel définitif de "La Mort Blanche" qui dit qu'il arrive avec son gang à Kyoto pour en finir une bonne fois pour toutes tout en disant que le train n'a plus de passagers pour le reste du voyage. "Tangerine" trouve "Le Prince" qui lui fait un nouveau bobard mais il découvre un sticker de Diesel derrière son dos et comprend tout de suite que c'est elle qui a tué son frère. À deux doigts de la tuer, "Le Prince" voit "Coccinelle" débarquer et crie à l'aide (pour de faux). Les deux se battent à nouveau et "Tangerine" se prend malheureusement une balle.
N'ayant pas écouté les derniers mots de "Tangerine", "Coccinelle" et "Le Prince" font le reste du trajet ensemble pour pouvoir partir au prochain arrêt. "Le Prince" trouve une excuse pour rester et "Coccinelle" est obligé de rester. C'est alors qu'un dernier passager entre dans le train : il s'agit de "L'ancien", qui a appelé son fils lors du trajet pour lui demander pourquoi il avait quitté l'hôpital et ayant compris qu'il s'était fait piéger et grâce à un appel non prévu de "Coccinelle" qui lui a révélé sa position, il est venu alors aussitôt que prévu. Profitant de l'absence de "Coccinelle" (qui s'est fait repiquer par le serpent mais dont l'anti-venin continue encore de fonctionner), "L'ancien" indique au "Prince" qu'il se doutait que son petit-fils pouvait être attaqué, il a engagé une infirmière assassin pour le protéger. Il reçoit un message de sa part disant que tout va bien. "Le Prince", dégoûtée de voir son plan s'échouer et être rappelée un peu à l'ordre par "L'ancien", décide d'aller tuer elle-même "La Mort Blanche".
"L'ancien", après avoir dit à "Coccinelle" les mensonges de "Prince", raconte son histoire : il révèle alors qu'il faisait partie de la famille du parrain que "La Mort Blanche" a tué pour prendre sa place. Il a aussi perdu sa femme et sa maison mais il a pu sauver et élevé son fils tout en essayant de trouver un moyen de se venger. Après lui avoir montré que son nom de code en japonais "Tentumachi" veut dire qu'il peut porter de la chance face au jeu malin du destin, les deux vont récupérer "Le Père" encore en vie mais aussi "Lemon", qui n'a jamais été tué car il porte un gilet pare-balles et qu'il était juste assommé par la bouteille d'eau remplie de somnifères. Après avoir appris la mort de son frère, "Lemon" va le rejoindre et lui donne un autocollant Thomas le petit train en lui disant qu'il lui ressemblait en fin de compte.
"Coccinelle", "Lemon" et "Le Père" se disputent tous les trois sur ce qui s'est passé dans le train avant que "L'ancien" les stoppe en disant que ce n'est pas comme ça qu'ils pourront vaincre "La Mort Blanche". Ils font une trêve ensemble et préparent un plan : "Coccinelle" fait diversion avec la mallette tandis que "Lemon" prépare à relancer le train (qui était en pilote automatique tout le temps). "L'ancien" et "Le Père", eux, vont combattre "La Mort Blanche" et ses soldats du clan.
Arrivé à Kyoto, "La Mort Blanche" tombe sur "Le Prince" qui se révèle être sa fille qu'il a reniée pendant des années. En lui disant qu'elle avait fait tout ça pour l'impressionner et pour qu'elle ait au moins un peu de reconnaissance de sa part, elle espère le piéger avec son pistolet truqué mais au final, "La Mort Blanche" lui dit qu'elle n'a jamais fait partie de son plan et il continue de la renier.
En trouvant "Coccinelle" avec la mallette, "La mort blanche" lui explique que son plan était une vengeance : Lorsqu'une de ses équipes a été tuée par un duo en Bolivie ("Lemon" et "Tangerine"), La Mort Blanche a foncé pour aller voir les dégâts. Sa femme, elle, a eu un appel de son fils en lui demandant d'aller le chercher à Tokyo. Elle y va mais se prend une voiture par un assassin mystérieux et elle se retrouve blessée au cœur. Elle meurt à l'hôpital car le meilleur médecin cardiologue de la mafia est décédé deux jours plus tôt par du venin ("Le Frelon"). Attristé par sa perte, il a appelé les jumeaux pour récupérer son fils pour que "Le Frelon" puisse le tuer en toute discrétion et récupérer l'argent. Cependant, "La Mort Blanche" a appelé "Le Loup" pour qu'il puisse se venger d'elle tout en sachant qu'il mourra par son venin. son plan était que tout le monde s'entretue dans le train tout en gardant le meilleur pour la fin : celui qui a conduit la voiture ayant tué sa femme n'est autre que Carver, l'agent de base pour la mission qui est malade.
"Coccinelle", pris au piège, tente alors d'expliquer qu'il n'est point Carver mais la mallette explose au même moment et "Coccinelle" retourne dans le train avec "La Mort Blanche" pas loin de là. "L'ancien" et "Le Père" commencent à tuer un par un les soldats du clan au katana avant de s'attaquer à "La Mort Blanche", tandis que "Lemon" et "Coccinelle" combattent ensemble les autres soldats depuis la cabine. Les deux s'excusent pour les erreurs commises hormis la mort de "Tangerine" et "Lemon" est éjecté du train par un des soldats en vie restants, ne laissant que "Coccinelle" pour stopper le train. "L'ancien" et "La Mort Blanche" se battent en duel mais "La Mort Blanche" prend le dessus et tente de le tuer façon roulette russe. Comprenant le risque de perdre son père, "Le Père" trouve une bouteille d'eau (qui est d'ailleurs la même bouteille d'eau depuis le début du film dès qu'elle a été achetée par "Lemon" et qui a fait tout un voyage du sauvetage du fils à la main du "père" en passant par les somnifères). "Le père" balance la bouteille d'eau sur "La Mort Blanche" et "L'ancien" profite de la confusion pour donner le coup fatal à "La Mort Blanche". Étant donné que les commandes sont en japonais, "Coccinelle" fait crasher le Bullet Train sur un village.
Après l'incident, "Coccinelle" tombe à nouveau nez à nez sur "La Mort Blanche", toujours en vie. Il redemande où est Carver et "Coccinelle" lui redit qu'il est malade. Sentant que son plan a échoué, "La Mort Blanche" tente de tuer "Coccinelle" mais il utilise le pistolet trafiqué du "Prince" et se prend la balle, le tuant définitivement. Réunis, "Coccinelle", "L'ancien" et "Le Père" voit "Le Prince", elle aussi toujours en vie, armé d'un immense pistolet prête à les tuer mais se fait renverser par un camion, la tuant. "L'ancien" et "Le Père" disent au revoir à "Coccinelle" et s'en vont. "Coccinelle", quant à lui, est récupéré par Maria, sa cheffe, et les deux s'en vont face au soleil levant et "Coccinelle", inspiré par les paroles de "L'ancien", commence une conversation autour du destin.
- Scène Inter-Générique -
10 minutes plus tôt, "Lemon" a réussi à survivre à sa chute en terminant dans une rivière et tue le dernier soldat. Il récupère un camion rempli de mandarines et fonce à Kyoto. On comprend alors que c'est "Lemon" qui a donné le coup final à "Prince" en fonçant sur elle avec son camion.
Fiche technique
Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par la base de données IMDb.
- Titre original : Bullet Train
- Titre québécois : Train à grande vitesse
- Réalisation : David Leitch
- Scénario : Zak Olkewicz, d'après le roman Bullet train de Kōtarō Isaka[1]
- Musique : Dominic Lewis
- Direction artistique : Richard Bloom, Chris Farmer et Nicolas Plotquin
- Décors : David Scheunemann
- Costumes : Sarah Evelyn
- Photographie : Jonathan Sela
- Montage : Elisabet Ronaldsdottir
- Production : Antoine Fuqua, David Leitch et Kelly McCormick
- Production déléguée : Brittany Morrissey, Brent O'Connor, Ryōsuke Saegusa, Kat Samick et Yuma Terada
- Sociétés de production : 87North Productions, Hill District Media, Columbia Pictures et CTB
- Société de distribution : Sony Pictures Entertainment
- Pays de production :
Japon,
États-Unis
- Langue originale : anglais
- Format : couleur
- Genres : comédie, action
- Durée : 127 minutes
- Dates de sortie :
- France : (Paris)[2] ; (sortie nationale)
- États-Unis : (Los Angeles)[3] ; (sortie nationale)
- Belgique :
- Suisse romande :
- Classification[4] :
- États-Unis : R
- France : interdit aux moins de 12 ans lors de sa sortie en salles.
Distribution

- Brad Pitt (VF : Jean-Pierre Michaël ; VQ : Alain Zouvi) : « Coccinelle » (Ladybug en VO)
- Joey King (VF : Lou Howard ; VQ : Ludivine Reding) : Prince (The Prince en VO)
- Brian Tyree Henry (VF : Baptiste Marc) : « Citron » (Lemon en VO)
- Aaron Taylor-Johnson (VF : Jean-Christophe Dollé ; VQ : Xavier Dolan) : « Mandarine » (Tangerine en VO)
- Andrew Koji (VF : Stéphane Fourreau) : Yuichi Kimura / « Le Père »
- Hiroyuki Sanada (VF : Akihiro Nishida ; VQ : Christian Perrault) : Jin « L'Ancien » (The Elder en VO)
- Michael Shannon (VF : David Krüger) : « La Mort Blanche » (White Death en VO)
- Benito A. Martínez Ocasio (VF : Emmanuel Garijo) : « Le Loup » (The Wolf en VO)
- Sandra Bullock (VF : Françoise Cadol ; VQ : Hélène Mondoux) : Maria Beetle
- Zazie Beetz (VF : Fily Keita) : "Le Frelon" (The Hornet en VO)
- Logan Lerman (VF : Baptiste Caillaud) : Le Fils de la Mort Blanche
- Channing Tatum (VF : Adrien Antoine) : un passager (non crédité)
- Karen Fukuhara : Kayda Izumi, la vendeuse
- Masi Oka : le contrôleur
- Julio Gabay : El Saguano
- David Leitch : Jeff Zufelt
- Ryan Reynolds : Carver (caméo, non crédité)
Production
Genèse et développement
En , il est annoncé que Sony Pictures Entertainment vient d'engager le réalisateur David Leitch pour mettre en scène l'adaptation du roman Bullet train de Kōtarō Isaka[5].
En , Brad Pitt est confirmé en tête d'affiche[6]. En , Joey King est ensuite annoncée dans un rôle secondaire[7]. En , c'est au tour d'Andrew Koji de rejoindre la distribution[8]. En , il est suivi d'Aaron Taylor-Johnson et Brian Tyree Henry[9],[10]. En , la distribution s'étoffe avec les arrivées de Zazie Beetz, Masi Oka, Michael Shannon, Logan Lerman et Hiroyuki Sanada[11],[12],[13],[14],[15],[16].
Le , Sandra Bullock est annoncée en remplacement de Lady Gaga, pour qui le tournage chevauchait celui de House of Gucci.
Tournage
Le tournage débute le , à Los Angeles[17],[18]. Il se déroule notamment dans les Sony Pictures Studios à Culver City ainsi qu'à Tokyo[19].
Bande originale
Original Motion Picture Scorce
Sortie | 5 août 2022 |
---|---|
Durée | 56:17 |
Genre | musique de film |
Label | Columbia |
La musique du film est composée par le Britannique Dominic Lewis (en).
- Liste des titres
- The White Death
- All Aboard
- Prince
- A Modern Plague
- Royally f#*ked
- MacGyver
- Yuichi
- Toilet Talk
- Tang Fight
- Daddy Issues
- Fructose Overdose
- The Hornet Stings
- Bubbles
- You’re the Diesel
- Backpack
- Polythene Pam
- Tentomushi
- Kyoto Eki
- Dochka
- Mr. Death
- Anuvva Bruvva
- Make or Brake
- Not Carver
- Fate
- Chansons présentes dans le film
- Stayin' Alive d'Avu-chan (en)
- Power de Siiickbrain
- I’m Forever Blowing Bubbles d'Engelbert Humperdinck
- La Despedida d'Alejandro Sanz
- My Time to Shine d'Upsahl (en)
- Kill Me Pretty de Tamio Okuda
- Couple of Fruits de Big Fella
- Tokiniwa Haha No Naiko No Youni de Carmen Maki
- Sweet Thang de Shuggie Otis
- Five Hundred Miles de Song For Memories
- Holding Out for a Hero (Dance Version) de Miki Asakur
- Sukiyaki de Kyū Sakamoto
- I Just Want To Celebrate de Rare Earth
Sortie et accueil
Dates de sortie
Le film devait initialement sortir aux États-Unis le . La première mondiale a finalement lieu le au Grand Rex à Paris[2] et le film sort en salles début en France et aux États-Unis.
Le , Sony annonce que le film ne sortira pas dans les salles en Russie en raison de la « crise humanitaire tragique ».
Le film est sélectionné lors du festival international du film de Locarno 2022, dans la section Piazza Grande.
France
Site | Note |
---|---|
Metacritic | 49/100 |
Rotten Tomatoes | 54 % |
Allociné | ![]() |
Périodique | Note |
---|---|
Le Journal du geek | ![]() |
Ecran Large | ![]() |
En France, le film obtient une note moyenne de 3,3⁄5 sur le site AlloCiné, qui recense 21 titres de presse[20].
Pour la critique de 20 Minutes, « Bullet Train n’a pas d’autre destination que l’amusement du public qu’il mène à bon port à grand renfort d’éclats de rire et de décharges d’adrénaline. »[21]. Le Parisien parle d'un film « décoiffant entre humour et violence. »[22]. Pour la section Culture de FranceInfo, la critique décrit Bullet Train comme d'un film où « malgré certaines longueurs, [le film] nous tient en haleine jusqu'à la fin grâce aux nombreuses scènes de combat (qui peuvent parfois être assez violentes) et aux différents gags qui rythment le film. Un humour noir qui se mêle parfaitement à l'agressivité de ces criminels qui amène une sorte de légèreté à l'action des personnages. (...) Le tout, sans jamais s'ennuyer (ou presque). »[23]. La critique des Inrockuptibles félicite « ce jouissif Grand Huit en huis clos, David Leitch signe son meilleur film et démontre avec la manière que la comédie à grand spectacle existe encore en dehors des franchises. »[24].
Plus nuancé, voire déçu dans certains cas, La Voix du Nord résume sa pensée ainsi : « Lancé à plus de 500 km/heure, le film mêle dialogues (volontairement) abscons, scènes d’action épileptiques, ultraviolence, histoire alambiquée, second degré, musique tapageuse et personnages hauts en couleur. Un héritage direct du cinéma de Tarantino, qui frôle parfois le grand guignol mais finit par atteindre son but. C’est parfaitement divertissant, et tout aussi parfaitement vain. »[25].
Le Journal du Geek n 'est pas particulièrement tendre avec le film. Ainsi, le « long-métrage continue ainsi de prouver que David Leitch est plus un commercial qu’un réalisateur, parvenant à nous vendre une contre-façon qui mélange tout le travail des copains en s’inspirant allégrement des Tarantino, Gunn, Snyder, Rodriguez et tout [sic] ceux qui ont posé les bases de la pop-culture cinématographique moderne. Une sorte de melting pot où on a conservé les idées, mais pas le talent. », avec en résumé : « Bullet Train est un pot-au-feu de tout ce que la culture du divertissement hollywoodienne nous cuisine depuis des années. Ce n'est pas le plus indigeste, ce n'est pas le plus savoureux, mais il remplit l'estomac pendant cette période de régime estivale. Et s'il ne tient quasiment aucune de ses promesses, il a le mérite de nous offrir un Brad Pitt exalté. Et ça, c'est exaltant. »[26].
« quelques effets tape-à-l'œil et une ironie embarrassante », « gloubi-boulga infernal » ou encore « dialogues ouvertement neuneus », la critique du site Ecran Large n'est pas particulièrement tendre avec le long-métrage jusqu'à ce qu'il se décide à « poser deux-trois idées cools », mais « sans jamais les traiter en profondeur ». En résumé, « feignant, et incapable d’exploiter son concept plutôt intrigant, Bullet Train est un énième film d’action Deadpoolo-tarantinesque exaspérant. Brad Pitt et David Leitch s’amusent sur quelques séquences, mais tout est plombé par son ironie, censée pallier la crétinerie d’un scénario torché par un lycéen alcoolique. »[27].
Amérique du Nord
Le film reçoit des critiques mitigées. Sur l'agrégateur américain Rotten Tomatoes, il récolte 54% d'opinions favorables pour 238 critiques[28]. Sur Metacritic, il obtient une note moyenne de 49⁄100 pour 52 critiques[29].
France
Pour son premier jour d'exploitation, le film, distribué dans 786 salles, attire 106 026 spectateurs et spectatrices (dont 31 044 en avant-première). Numéro 1 du box-office des nouveautés, il est suivi par la comédie française L'Année du requin et ses 17 779 entrées[30]. Au bout d'une semaine d'exploitation, le blockbuster se positionne à la première place du box-office avec ses 460 136 tickets vendus, devant Les Minions 2 (251 426)[31].
C'est au bout de trois semaines d'exploitation que le film dépasse le million d'entrées (1 053 962) avec 249 659 tickets supplémentaires devant Les Minions 2 et ses 199 638 billets vendus[32].
Notes et références
- (en) Motoko Rich, « The Japanese Author Behind ‘Bullet Train’ Is OK That the Film Isn't So Japanese », sur The New York Times, (consulté le )
- Léa Bitton, « Brad Pitt à Paris pour Bullet Train, première mondiale avec « le meilleur des meilleurs » », sur Paris Match, (consulté le )
- Alexander Peters, « Brad Pitt, le géant vert du tapis rouge à l'avant-première de Bullet Train », sur Madame Figaro, (consulté le )
- (en) Parents Guide sur l’Internet Movie Database
- (en) Mike Fleming Jr, « 'Hobbs & Shaw' Helmer David Leitch Boards Sony's Bullet Train », sur Deadline, (consulté le ).
- (en) Mike Fleming Jr, « Brad Pitt Commits To Board 'Bullet Train'; David Leitch To Helm Sony Pictures Action Film », sur Deadline, (consulté le ).
- (en) Justin Kroll, « The Kissing Booth Star Joey King Turns Assassin Opposite Brad Pitt in Sony's Bullet Train », sur Deadline, (consulté le ).
- (en) Justin Kroll, « Snake Eyes 's Andrew Koji Joins Brad Pitt in Sony's Bullet Train », sur Deadline, (consulté le ).
- (en) Justin Kroll, « Aaron Taylor-Johnson Joins Brad Pitt In Sony's Action Pic Bullet Train », sur Deadline, (consulté le ).
- (en) Justin Kroll, « Brian Tyree Henry Joins Brad Pitt In Sony Action Pic Bullet Train », sur Deadline, (consulté le ).
- (en) Justin Kroll, « Zazie Beetz Joins Brad Pitt In Sony’s Action Pic ‘Bullet Train’ », sur Deadline, (consulté le ).
- (en) Justin Kroll, « Masi Oka Joins Brad Pitt in Sony’s Action Pic Bullet Train », sur Deadline, (consulté le ).
- (en) Justin Kroll, « Michael Shannon Joins Brad Pitt in Sony’s Bullet Train », sur Deadline, (consulté le ).
- (en) Jeff Sneider, « Exclusive: Lady Gaga Joins Brad Pitt in David Leitch's Action Thriller Bullet Train », sur Collider, (consulté le ).
- (en) Justin Kroll, « Logan Lerman Joins Brad Pitt In Sony’s Action Pic Bullet Train », sur Deadline, (consulté le ).
- (en) Justin Kroll, « Hiroyuki Sanada Joins Brad Pitt In Sony’s Bullet Train », sur Deadline, (consulté le ).
- (en) « Bullet Train », sur Production List | Film & Television Industry Alliance (consulté le ).
- (en) Edward Douglas, « End of Week Production Notes 10/30/20: Marvel’s Shang-Chi Wraps, Patrick Wilson Directs and More », sur Below the Line, (consulté le ).
- (en) Locations sur l’Internet Movie Database
- « Bullet Train - critiques presse », sur AlloCiné (consulté le )
- Caroline Vié, « « Bullet Train » : Pourquoi on est bien content de faire le voyage avec Brad Pitt », sur 20 Minutes, (consulté le )
- Michel Valentin, « Brad Pitt de retour dans «Bullet Train» : «Mon personnage est le roi des crétins» », sur Le Parisien, (consulté le )
- Marianne Leroux, « "Bullet Train" : Brad Pitt entre humour et cascades dans un blockbuster déjanté », sur France Info, (consulté le )
- Jérémie Oro, « “Bullet Train” : le Grand Huit clos de David Leitch », sur Les Inrockuptibles, (consulté le )
- Catherine Painset, « Sortie ciné : «Bullet Train» file à toute allure, et s’oubliera aussi vite », sur La Voix du Nord, (consulté le )
- Allan Blanvillain, « Critique Bullet Train : l’anti-John Wick de Brad Pitt 🚅 », sur Le Journal du geek, (consulté le )
- Antoine Desrues, « Bullet Train : critique qui reste à quai », sur Ecran Large, (consulté le )
- Rotten Tomatoes, « Bullet Train » (consulté le )
- (en) « Bullet Train Reviews », sur Metacritic, CBS Interactive (consulté le )
- Vincent Formica, « 1er jour France : Brad Pitt prend d'assaut le box-office avec Bullet Train », sur Allociné, (consulté le )
- Vincent Formica, « Bullet Train avec Brad Pitt : le film d'action en tête du box-office France », sur Allociné, (consulté le )
- Maximilien Pierrette, « Box-office France : le million pour Bullet Train, Top Gun se rapproche du record de Tom Cruise », sur Allociné, (consulté le )
Liens externes
- Ressources relatives à l'audiovisuel :
- Allociné
- Centre national du cinéma et de l'image animée
- (en) AllMovie
- (it) Cinematografo.it
- (en) Internet Movie Database
- (de) OFDb
- (en) Rotten Tomatoes
- (mul) The Movie Database
- Ressource relative à la musique :
- Ressource relative à plusieurs disciplines :
- (en) Metacritic
- Portail du cinéma américain
- Portail du Japon
- Portail du chemin de fer
- Portail des années 2020