Côte belge

La côte belge, en néerlandais Belgische Kust, en allemand Belgische Küste, est le nom généralement utilisé pour désigner la partie belge du littoral de la mer du Nord. Elle s'étend sur 65 kilomètres[1], de La Panne à Knokke-Heist. Particulièrement urbanisée, on y recense de nombreux immeubles à appartements. La côte belge compte 19 stations balnéaires plus la réserve naturelle du Zwin.

Côte belge
Pays Belgique
Région Flandre
Province Flandre-Occidentale
Communes Blankenberge, Bredene, Bruges, Coxyde, Knokke-Heist, La Panne, Le Coq, Middelkerke, Nieuport, Ostende
Coordonnées géographiques 51° 12′ 14″ N, 2° 50′ 49″ E
Étendue d'eau Mer du Nord (océan Atlantique)
Longueur 65 km[1]
Extrémités Nord-est : frontière néerlandaise
Sud-ouest : frontière française
Nature des rivages Plages
Cours d'eau Canal Baudouin, canal Bruges-Ostende, Yser
Caps et péninsules aucun
Îles aucune
Ports Blankenberghe, Bruges-Zeebruges, Ostende, Nieuport
Route touristique Tramway de la côte belge, canal Plassendale-Nieuport
Origine du nom Belgique
Géolocalisation sur la carte : Belgique
Géolocalisation sur la carte : mer du Nord

Appellation

La côte belge est le principal nom donné mais on peut également la nommer le « littoral belge ». Depuis quelques années, le gouvernement régional flamand utilise et diffuse le nom de « Vlaamse kust » (côte flamande).

Statut administratif

La totalité de la côte belge est située dans la province de Flandre Occidentale et fait donc partie de la Région flamande. Mais les eaux territoriales, ainsi que la zone économique exclusive, sont du ressort du fédéral.

Répartie sur 10 communes qui au total regroupe 338 682 habitants sur 535,73 km² Les dix communes sont (Les noms entre parenthèses désignent les noms en néerlandais) :

Les stations balnéaires sur toute la côte.

Les noms entre parenthèses désignent les noms en néerlandais.

Communications et accès

L'ensemble des localités de la côte est desservi par le tramway de la côte belge, la plus longue ligne de tram à voie métrique du monde, qui compte 68 arrêts sur un parcours de 67 km. Le trajet s'effectue en 2 h 20 environ. Ce tram donne correspondance aux trains de la SNCB en gares de La Panne, Ostende, Zeebruges-Plage[2], Heist, Duinbergen et Knokke, et en outre à La Panne aux autobus des transports en commun de Dunkerque.

Climat

Un climat océanique tempéré avec des précipitations fréquentes et des giboulées présentes entre les mois de mars et de mai.

Tourisme

La côte est la principale destination touristique intérieure de Belgique. Lorsqu'il fait beau, de nombreux Belges prennent la direction de la mer, encombrant fortement l'autoroute de la mer. Les principales activités touristiques sont la plage et la baignade, les cuistax et les vélos et les balades dans les dunes du littoral. Deux réserves naturelles sont appréciées des touristes : le Zwin, à Knokke-Heist, et la réserve naturelle du Westhoek, à La Panne. Beaucoup de Belges louent des appartements à la mer pendant les vacances et les longs week-ends.

Le tourisme débute au XIXe siècle, tendance importée d'Angleterre. Les touristes britanniques venant visiter le champ de bataille de Waterloo s'arrêtent à Ostende pour profiter de la plage. Léopold Ier y réside à partir de 1834, et la haute société l'imite. Avec l'avènement des congés payés en 1936 c'est le début du tourisme de masse[3].

Les ports

Gastronomie

Une grande spécialité de la Côte belge est la babelutte, sorte de caramel long aromatisé au miel ou à la vergeoise (alliance subtile du sucre et du caramel) originaire de Furnes dans le Westhoek (Flandre occidentale). D'autres bâtons torsadés multicolores aromatisés aux fruits sont également présents dans les confiseries sans oublier les fruits de mer en chocolats. Dixmude, située à l'intérieur des terres à une quinzaine de kilomètres de Nieuport, est réputée pour ses Couques de Dixmude (viennoiseries, genre de croissant au beurre et au miel). Des commerces de tout genre sont présents dans toutes les stations balnéaires et sur les digues. Ils sont entrecoupés de cafés, salons de thé, glaciers ou encore de restaurants servant des moules-frites, des soles meunières ou encore des tomates crevettes. Les poissonneries proposent également des préparations locales de toutes sortes de fruits de mer.

Lutte contre l'élévation du niveau de la mer

Afin de lutter contre l'élévation du niveau de la mer qui menace la côte belge, plusieurs solutions sont envisagées. Les digues actuellement en place seront insuffisantes. Depuis 2011, des plans de « rechargement » consistent à ajouter du sable sur la plage pour éloigner la mer. Un projet à l'étude serait la création de récifs artificiels à base de moules[4],[5].

Le projet Vlaamse baaien (nl) vise à l'horizon 2030 à protéger la côte de l'élévation du niveau de la mer. Il pourrait consister à installer des îles artificielles dans la mer du Nord[6].

Galerie d'images

Notes et références

  1. « La côte belge », Service public fédéral (SPF) (consulté le )
  2. Gare ouverte uniquement les week-ends, jours fériés, et en juillet-août.
  3. Loreline Dubuisson, « Le tourisme du 19e siècle : les grands lieux de villégiature dans la Belgique de la Belle Époque », sur levif.be, .
  4. Max Helleff, « Le littoral belge se barricade contre la mer », sur wort.lu, .
  5. Marie Van Oost, « Les trésors de l'économie bleue: la mer du Nord, cette onzième province à protéger », sur lecho.be, .
  6. « Protéger la côte belge des tempêtes grâce à des îles artificielles », sur rtbf.be, .

Articles connexes

Liens externes

  • Portail de la Belgique
  • Portail de la Flandre-Occidentale
  • Portail de la mer du Nord
  • Portail du littoral
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.