Novartis
Novartis est un groupe pharmaceutique suisse qui a été créé en 1996 par fusion de Ciba-Geigy et Sandoz et dont le siège social est à Bâle, en Suisse.
Novartis | |
Logo de Novartis | |
Création | , par fusion entre Ciba-Geigy et Sandoz |
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Personnages clés |
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Forme juridique | Société anonyme |
Action | NYSE : NVS SIX : NOVN |
Slogan | Reimagining Medicine |
Siège social | Bâle Suisse |
Direction | Vasant Narasimhan (depuis 2018) |
Directeurs | Vasant Narasimhan (en) |
Activité | Industrie pharmaceutique |
Produits | Diovan, Lucentis, Glivec, Exelon, Lamisil, Néoral, Interceptor, Clomicalm. |
Filiales | Sandoz, Alcon, Ciba Vision |
Effectif | 125 161 (fin 2018) |
Site web | www.novartis.com |
Capitalisation | USD 198 345 millions (2019) |
Chiffre d'affaires | USD 51 900 millions (2018)[1] |
Résultat net | USD 12 611 millions (2018) |
Société précédente | Ciba-Geigy (d) |
Histoire
Sandoz est connu pour avoir mis au point en 1938 le LSD, drogue de synthèse, commercialisé en tant que médicament psychiatrique de 1947 au début des années 1960, sous le nom de Delysid[2].
En 1991, Novartis rachète Gerblé[3].
En 1996, Ciba-Geigy fusionne avec Sandoz. Depuis 1996, Novartis est désormais dédiée à la santé. Les activités d'agrochimie et de nutrition ont été cédées. Les activités chimiques de Ciba-Geigy sont scindées dans une nouvelle entité; Ciba Specialty Chemicals, qui est cotée en bourse. Les activités chimiques de Sandoz ont également été vendues, en partie à BASF. Par la suite, de nombreux fabricants de médicaments ont été intégrés, parmi lesquels Durascan, Sabex, Hexal, Eon Labs Lek, Lagap et Chiron Corporation.[réf. souhaitée]
En 2000, les activités agro-industrielles de Novartis et d'AstraZeneca sont intégrées à une nouvelle entité Syngenta. En 2005, Novartis acquiert le fabricant de générique Hexal pour 8,29 milliards de dollars[4]. Il acquiert Chiron Corporation en 2006[5].
En 2007, Novartis vend sa filiale Gerber Products Company à Nestlé.
En 2008, Novartis acquiert 25 % d'Alcon puis acquiert complètement Alcon pour 39,3 milliards en 2010 (et s'en séparera en 2019)[6].
En 2012, Novartis acquiert Fougera Pharmaceuticals pour 1,5 milliard de dollars.
Années 2010
En 2012, Novartis est classé premier groupe pharmaceutique au monde quant au chiffre d'affaires[7].
En , Novartis annonce la vente de sa filiale de test de transfusions sanguines pour 1,7 milliard de dollars à Grifols[8].
En , Novartis se renforce dans la recherche immunologique en rachetant la biotech américaine CoStim, pour un montant non divulgué[9].
En , Novartis signe plusieurs accords d'échanges d'actifs avec GlaxoSmithKline et Eli Lilly. Novartis acquiert les activités dans l'oncologie de GlaxoSmithKline pour 16 milliards de dollars. Il cède en parallèle ses activités dans les vaccins à GlaxoSmithKline pour 7,1 milliards de dollars. Dans le même temps, Novartis vend à Eli Lilly ses activités liées à la santé animale pour 5,4 milliards de dollars, incluant des activités dans les vaccins ou les anti-parasites[10],[11]. En , Novartis vend sa participation de 43 % dans LTS Lohmann, un fabricant allemand de patch, pour environ 400 millions de dollars[12]. En , Novartis investit dans l'entreprise israélienne Gamida Cell[13]. En , Novartis vend ses activités dans les vaccins grippaux à l'entreprise australienne CSL pour 275 millions de dollars[14]. En , Novartis acquiert pour 750 millions de dollars Aduro, entreprise américaine spécialisée dans l'oncologie et l'immunothérapie des cancers[15].
En , Novartis annonce l'acquisition de Selexys Pharmaceuticals, entreprise spécialisée dans l'hématologique notamment contre la drépanocytose, pour 665 millions de dollars[16],[17]. En , Novartis acquiert Encore Vision, une entreprise texane spécialisée dans la presbytie[18].
Après huit années passées à la tête de Novartis, Joseph Jimenez (en) se retire. Il est remplacé par Vasant Narasimhan (en), dirigeant de la partie développement des médicaments, à partir du , mais restera conseiller du laboratoire jusqu'au , date à laquelle il quitte l'entreprise[19].
En , Novartis annonce l'acquisition d'Advanced Accelerator Applications, entreprise française spécialisée dans la médecine nucléaire et les traitements de certains cancers difficiles à traiter, pour 3,9 milliards d'euros[20],[21].
En , GSK annonce l'acquisition de la participation de 36,5 % de Novartis dans la co-entreprise entre GSK et Norvartis, dédiée aux médicaments en vente libre, pour 13 milliards de dollars[22]. En , Novartis acquiert AveXis, spécialisée dans le traitement de l'amyotrophie spinale, pour 8,7 milliards de dollars[23]. En , Novartis annonce l'acquisition d'Endocyte, entreprise spécialisée dans l'oncologie, pour 2,1 milliards de dollars[24].
En , Novartis annonce l'acquisition des activités japonaises génériques d'Aspen Pharmacare pour 400 millions d'euros[25].
En , Novartis annonce faire une offre de 9,7 milliards de dollars sur The Medicines Compagny, spécialisée dans le traitement contre le cholestérol[26].
Années 2020
En avril 2020, la société annonce acquérir Amblyotech[27],[28]. En décembre 2020, Novartis annonce l'acquisition de Cadent, spécialisée dans la médication en neurologie, pour 770 millions de dollars[29].
Début 2021, Novartis signe un accord avec ses syndicats après plusieurs mois de négociations et instaure un télétravail massif auquel pourront avoir librement recours la majorité des 110 000 salariés de la société. Ceux-ci peuvent désormais choisir s'ils travailleront uniquement sur leur lieu de travail, depuis leur domicile ou partiellement dans chacun des deux, sans demander l'aval de leur hiérarchie. Les employés choisissant le télétravail reçoivent une prime de 485 euros pour équiper leur domicile comme bon leur semble afin de rendre celui-ci efficace. Ce système avait déjà été mis en place pour le siège de Bâle[30],[31]. Cette disposition s'accompagne de la mise en service généralisée d'un logiciel de surveillance permettant de mesurer à la seconde près l'activité des employés au téléphone, sur leurs e-mails ou en réunion virtuelle. Si Novartis fait preuve de transparence, les dérives intrusives de tels dispositifs font débat[32],[33].
En décembre 2021, Novartis annonce l'acquisition de Gyroscope, une entreprise britannique spécialisée dans la thérapie génique concernant l'œil, pour 1,5 milliard de dollars[34].
Productions
- Produits pharmaceutiques destinés au traitement des maladies cardio-vasculaires, respiratoires et dermatologiques, affections gastro-intestinales, cancers, dysfonctionnements du système nerveux central et des troubles hormonaux
- Médicaments génériques
- Produits de soin oculaires : collyres et pommades ophtalmiques, produits d'entretien de lentilles et produits chirurgicaux ophtalmiques[35].
Brevets
Novartis consacre une partie de son budget à la recherche. Ceci lui permet de disposer en catalogue de plusieurs produits brevetés.
En 2013, Novartis a été classé la 7e entreprise mondiale la plus innovante par Booz & Company. Le laboratoire a dépensé 9,3 milliards de dollars en recherche et développement soit 16,5 % de ses revenus en 2013[36].
Critiques et controverses
Catastrophe de Schweizerhalle
Le , un incendie se déclare dans l'entrepôt de l'ancien groupe chimique Sandoz, devenu Novartis en 1996, près de Bâle. Les pompiers tentent de limiter le sinistre avec plus de 15 000 m3d'eau, un volume qui dépasse largement les 50 m3 du bassin de rétention. L'excédent, un mélange rougeâtre d'eau, de pesticide, de dérivés du mercure ainsi que d'esters phosphoriques, se déverse dans le Rhin. Une catastrophe écologique s'ensuit puisque l'Allemagne, la France et les Pays-Bas sont touchés. La pêche est interdite pendant six mois dans les zones contaminées.
Fin , une indemnité d'environ 30 millions d'euros est versée par Sandoz à la France à la suite de l'affaire que les médias appelleront Tchernobâle en référence à la catastrophe de Tchernobyl.
Procès contre l'État indien
Novartis a porté plainte le contre l'Inde au sujet de l'un de ses anticancéreux, le Glivec. L'Inde a refusé d'en breveter une formule améliorée, ce qui autoriserait de fait la fabrication de génériques de ce produit. Médecins sans frontières craint qu'une victoire du laboratoire ne crée « une situation d'Apartheid sanitaire »[37]. L'ONG a lancé une pétition demandant au laboratoire de retirer sa plainte. Novartis répond sur son site internet qu'il ne s'agit que de sauvegarder le principe de la propriété intellectuelle, et précise : « En Inde, 99 % des patients qui reçoivent du Glivec le reçoivent gratuitement de Novartis »[38]. Le procès s'est ouvert le devant la Haute Cour de justice de Chennai (Madras). En , la Haute Cour de Justice de Chennai rejette la demande du laboratoire Novartis.
Le , Novartis fait son retour dans les tribunaux et réitère son action contre la loi indienne sur les brevets. Le , la plainte est de nouveau rejetée par la justice indienne. Pour Médecins sans frontières, Oxfam, et les autres organisations impliquées dans cette campagne de mobilisation, il s'agit d'une victoire historique dans la bataille pour des médicaments abordables[39].
Licenciement
En , Novartis annonce la suppression de 2 000 emplois d'ici trois à cinq ans dont 1 100 en Suisse. Au troisième trimestre 2011, la multinationale bâloise engendre un bénéfice net de 2,49 milliards de dollars US, ce qui représente une augmentation de 7 % par rapport à la même période de l'an passé[40].
Le , Novartis annonce que la société ne fermera pas son site de Prangins dans le canton de Vaud et évite par conséquent la suppression de 320 emplois ; en contrepartie, les employés travailleront plus et renoncent partiellement aux augmentations de salaire. En outre, une baisse fiscale temporaire est accordée par le canton de Vaud. Sur les 760 licenciements prévus à Bâle, un tiers devrait être évité en plaçant les employés concernés à un autre poste de travail et un tiers partiraient en retraites anticipées[41]. Dans l'émission 120 secondes, l'accord est tourné à la dérision[42].
La prime de départ de 60 millions d'euros, que le conseil d'administration du groupe Novartis avait prévue dans un accord secret en faveur de son futur ex-président Daniel Vasella (médecin qui avait épousé en 1978 la nièce de Marc Moret, alors président de Sandoz)[43], a soulevé un tollé en Suisse qui lui a fait renoncer à cette prime, et a aussi provoqué un fort succès de l'Initiative populaire « contre les rémunérations abusives », dite « initiative Minder », du nom de son instigateur, l'homme d'affaires et sénateur UDC (Union démocratique du centre) Thomas Minder, approuvée à 67,9 % par les votants au référendum du dimanche [44].
Politique de recrutement
En Suisse, les militants de partis considérés comme d'extrême-droite sont exclus de l'entreprise en raison de leurs opinions politiques jugées comme incompatibles avec les valeurs du groupe[45].
Japon
En , Novartis est perquisitionnée par les autorités japonaises pour avoir falsifié des données concernant le Diovan[46].
Entente illicite
En , l'organisme chargé de la concurrence en Italie (it) condamne Novartis et Roche à des amendes de 182,5 millions d'euros pour « entente illicite » afin d'empêcher l'utilisation de l'anticancéreux Avastin dans le traitement de la DMLA[47]. Les deux groupes sont également visés par une enquête pour « pratiques anticoncurrentielles » de l'Autorité de la concurrence française[48].
Poursuites pour corruption en Grèce
En , le parquet grec lance des poursuites pour corruption contre un dirigeant en Grèce de Novartis, et demande au Parlement d'éclaircir le rôle d'anciens ministres dans ce dossier de pots de vins présumés[49].
Affaire « Michael Cohen »
En , le groupe se sépare de son directeur juridique Felix Erhat, qui avait conclu un contrat avec Essential Consultants, bureau de conseil fondé par Michael Cohen, avocat personnel de Donald Trump. L'existence de ce contrat, découvert à l'occasion du scandale Stormy Daniels–Donald Trump (en) « devait, selon Novartis, lui livrer des informations sur l’orientation de la politique de santé de l’administration Trump ». Novartis admet son « erreur »[50],[51].
Corruption aux États-Unis d'Amérique
Le 1er juillet 2020, le département de justice américain a infligé une amende de 678 millions de dollars pour un vaste de programme de corruption établi aux États-Unis d'Amérique. Initiée grâce à un lanceur d'alerte, l'enquête a notamment été aidée par le FBI et le bureau anti-fraude du Department of Health. De 2002 à 2011, la firme a dépensé des centaines de millions de dollars US pour organiser de pseudo-conférences et ainsi encourager les médecins à choisir ses médicaments, tout en versant des honoraires exorbitants aux participants. La firme a reconnu ces pratiques[52].
Actionnaires
Liste des principaux actionnaires au [35].
Novartis AG | 5,01% |
Sandoz (fondation famille) | 3,61% |
The Vanguard Group | 2,30% |
UBS Asset Management Switzerland | 2,30% |
Norges Bank Investment Management | 2,29% |
Novartis (fondation épargne salariés) | 1,99% |
Wellington Management | 1,80% |
Crédit Suisse Asset Management (Schweiz) | 1,32% |
Capital Research & Management GI | 1,10% |
Banque cantonale zurichoise (Investment Management) | 0,90% |
Notes et références
- https://www.zonebourse.com/NOVARTIS-9364983/fondamentaux/
- « Albert Hofmann, un premier «trip» au LSD », Le Temps, (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
- « Nutrition & Santé, champion de la diététique », sur Les Echos, (consulté le )
- « Novartis vide sa tirelire pour devenir numéro un mondial des génériques », sur Les Echos, (consulté le )
- « Chiron approuve l'offre de Novartis », sur SWI swissinfo.ch (consulté le )
- « Novartis se sépare des lentilles Alcon pour mieux se recentrer », sur LEFIGARO (consulté le )
- http://fr.pharmapro.ch/N2768/plus-grands-labos-du-monde.html, 2012.
- (en)Novartis sells blood transfusion test unit to Grifols for $1.7 billion, Silke Koltrowitz et Sarah White, Reuters, 11 novembre 2013
- Romandie.com 17/02/2014
- Novartis, Valeant bids herald new deal-making era for pharma, Caroline Humer, Reuters, 22 avril 2014
- Les industriels de la pharmacie renouent avec les grandes manœuvres, Catherine Ducruet et Frederic Therin, Les Échos, 22 avril 2014
- Novartis, BWK sell stakes in patch maker LTS Lohmann, Reuters, 17 juillet 2014
- Novartis to invest in Israel's Gamida Cell, could buy out company, Reuters, 19 août 2014
- Australia's CSL buys Novartis influenza vaccine unit for $275 million, Reuters, 26 octobre 2014
- Novartis digs deeper into cancer with up to $750 million Aduro deal, Reuters, 30 mars 2015
- Novartis buys U.S. blood disease drugmaker in $665 million deal, Reuters, 21 novembre 2016
- Novartis va racheter l’Américain Selexys, spécialiste de la recherche hématologique, Le Monde, 21 novembre 2016
- Novartis says reaches agreement to buy Texas-based Encore Vision, Reuters, 20 décembre 2016
- Jean-Yves Paillé, « Jimenez quitte Novartis après avoir radicalement changé la stratégie du labo », La Tribune, (lire en ligne, consulté le )
- John Miller, « Novartis to buy French cancer specialist AAA for $3.9 billion », sur Reuters,
- Catherine Ducruet, « Pharmacie : la pépite française AAA rachetée 3,3 milliards par Novartis », sur Les Echos,
- Michael Shields, « GSK buys out Novartis in $13 billion consumer healthcare shake-up », sur Reuters,
- John Miller, « Novartis bets big on gene therapy with $8.7 billion AveXis deal », sur Reuters,
- « Novartis to buy cancer drugmaker Endocyte for $2.1 billion in cash », sur Reuters,
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- « Télétravail: la tentation de la surveillance », sur rts.ch, (consulté le )
- (de) « Interview mit Novartis-Personalchef – «Wir messen, ob die Mitarbeiter telefonieren oder Mails schreiben» », sur Tages-Anzeiger (consulté le )
- (en) « Novartis buys UK's Gyroscope for $1.5 billion to get gene therapy for eye disease » , sur Reuters,
- Zone Bourse, « NOVARTIS : Actionnaires + Produits », sur www.zonebourse.com (consulté le )
- « Le top 20 des entreprises les plus innovantes du monde » Challenges, 22 octobre 2013
- Yves Mamou, « Les ONG en guerre contre le laboratoire Novartis », Le Monde, 25 janvier 2007.
- Page dédiée à l'action contre l'État indien sur le site internet de Novartis
- Inde Contre Novartis : Victoire après un combat de 7 ans ! communiqué de presse, Oxfam France
- Novartis supprime 2000 emplois, dont 1100 en Suisse - ventes en hausse, Romandie News.
- ats, « Novartis ne prévoit pas de licenciements à Prangins » sur Romandie.com le 17 janvier 2012, consulté le 4 septembre 2012.
- L'invité du jour: Reto Zenhäusern, membre de la direction générale de Novartis.
- Marc-Henri Jobin, « Novartis continuera de verser des millions à Vasella », La Tribune de Genève, 24 janvier 2013, https://www.tdg.ch/economie/novartis-versera-75-millions-silence-vasella-/story/economie/entreprises/novartis-continuera-verser-millions-vasella/story/17362220.
- J. M., « Les Suisses déchirent les parachutes dorés », Métro, 4 mars 2013.
- « Novartis veut congédier le président du PNOS bâlois », Le Temps, 25 novembre 2009.
- Les autorités nippones vont perquisitionner chez Novartis, Le Monde 27 septembre 2013
- Anne Jeanblanc, « DMLA : un traitement moins cher en vue ? », sur lepoint.fr, (consulté le ).
- Soline Roy, « DMLA : soupçons d'entente illégale entre Roche et Novartis », sur lefigaro.fr, (consulté le ).
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- « Affaire « Michael Cohen » : Novartis se sépare de son directeur juridique », sur lesechos.fr, (consulté le ).
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- (en) « Acting Manhattan U.S. Attorney Announces $678 Million Settlement Of Fraud Lawsuit Against Novartis Pharmaceuticals For Operating Sham Speaker Programs Through Which It Paid Over $100 Million To Doctors To Unlawfully Induce Them To Prescribe Novartis Drugs », sur www.justice.gov, (consulté le )
- « Les fonds américains rachètent la Suisse », Mary VAKARIDIS, (lire en ligne, consulté le )
- (en) « Share Ownership », Novartis, (lire en ligne [archive du ], consulté le )
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
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- Novartis accusé de discrimination envers les femmes aux États-Unis, 16 avril 2010
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