Campagne de Guyane (1811-1812)
La campagne de Guyane de 1811-1812 est la première campagne militaire livrée par l'armée républicaine vénézuélienne dans la province de Guyane, au sud-est du Venezuela.
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Date | 1811-1812 |
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Lieu | Sud-Est du Venezuela |
Casus belli | Soulèvement de la province de Guyane à la suite de la déclaration d'indépendance de la Junte suprême de Caracas |
Issue | Victoire des royalistes |
Première République du Venezuela | Royalistes de Guyane |
Francisco Gonzáles Moreno Pedro María Freites Manuel Villapol (es) Felipe Santiago Esteves Francisco Solá Ramón García de Sena Santiago Mariño[1] | Francisco de Quevedo Lorenzo Fernández de la Hoz Francisco Orozco |
Entre 2 000 et 2 500 hommes[1],[2] 1 000 guaiqueríes (es) de Cumaná[3] | 2 000 hommes[1] 22 navires |
m
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Contexte
Après la proclamation de la Première République du Venezuela, la junte qui s'était formée dans la province de Guyane est renversée par un coup d'État et repasse sous le contrôle des royalistes. La province met sur pied une force navale qui patrouille le fleuve Orénoque et des forces terrestres qui monte des incursions dans les villes limitrophes de la province, s'intensifiant jusqu'au saccage et l'incendie du village de Cabruta, le 12 avril.
En juillet, la Junte suprême de Caracas rassemble une armée organisée en collaboration avec les autres provinces de la nouvelle République pour prendre le contrôle de la province récalcitrante par voie terrestre et maritime via le fleuve Orénoque.
Déroulement
L'armée patriote se compose d'une colonne issue de Caracas commandée par le colonel Francisco Gonzáles Moreno, chef de l'expédition, une colonne issue de Barcelona, commandée par le lieutenant Pedro María Freites, une colonne issue de Cumaná, commandée par le colonel Manuel Villapol (es), et d'une force navale commandée par le capitaine de vaisseau Felipe Santiago Esteves.
Conséquences
La campagne est un désastre pour la République, qui non seulement échoue dans sa tentative de pacifier la province, mais qui perd aussi la quasi-totalité de sa flotte au cours de la bataille de Sorondo, ce qui laisse le pays à la merci du blocus tendu par l'Espagne.
Références
- Edgar Esteves González (2004). Batallas de Venezuela, 1810-1824. Caracas: El Nacional, pp. 35-41, (ISBN 978-980-388-074-3).
- Mariano Torrente (1829). Historia de la revolución hispano-americana. Tomo I. Madrid: Imprenta de León de Amarita, pp. 296. En 1812 los patriotas en Caracas tenían 5.000 hombres, 1.000 en Barquisimeto, 2.500 en Guayana y 1.500 a 2.000 en Valencia.
- Caracciolo Parra Pérez & Cristóbal L. Mendoza (1992). Historia de la Primera República de Venezuela. Caracas: Fundación Biblioteca Ayacucho, pp. 497. (ISBN 978-980-276-192-0).
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