Capitaine Conan (roman)
Capitaine Conan est un roman historique de Roger Vercel, paru en 1934 aux éditions Albin Michel. Il reçoit le prix Goncourt la même année.
Pour les articles homonymes, voir Capitaine Conan et Conan.
Capitaine Conan | |
Auteur | Roger Vercel |
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Pays | France |
Genre | Roman historique |
Éditeur | Éditions Albin Michel |
Date de parution | 1934 |
Nombre de pages | 255 |
Le roman a été adapté au cinéma pour le film homonyme de Bertrand Tavernier, sorti en 1996.
Récompenses et prix
Le roman reçoit le prix Goncourt à une voix près au détriment de Maxence Van der Meersch pour Invasion 14[1].
Le contexte historique et géographique de l'action
Ce roman se déroule pendant la Première Guerre mondiale.
Résumé et structure du roman
Résumé du roman
L’armistice de 1918 est déclaré, mais le prestigieux corps franc commandé par le lieutenant, puis capitaine Conan est envoyé sur le front des Balkans, et se trouve alors cantonné dans une forêt au bord du Danube, officiellement en mission de soutien à l’armée roumaine exsangue, mais toujours mobilisée en raison des menaces hongroises. Les hommes de Conan sont plongés dans l’inaction mais ne sont pas démobilisés, et ils ont du mal à se plier aux lois de la vie civile : ils se retrouvent souvent confrontés à la justice. Norbert, un ami de Conan devenu pour un temps lieutenant-rapporteur, se charge d’enquêter sur ces Français commettant des méfaits de plus en plus graves en pays allié. Norbert doit les traduire devant le conseil de guerre. Mais Conan est accusé de meurtre, et Norbert abandonne son nouveau poste en refusant d’accuser son camarade, et préfère être envoyé sur le front. Lors d’une ultime bataille, Norbert parvient héroïquement à remporter la victoire et Conan est réhabilité pour sa bravoure.
Structure du roman et résumé par chapitre
Ce roman est divisé en quinze chapitres.
Dans le chapitre 1
On découvre Norbert (on ne connaît pas encore son nom) et des soldats dans une forêt bulgare en plein hiver. Quelques jours après, ils rentrent à la "base". Le colonel leur apprend la signature de l'armistice le . Norbert discute avec Conan pendant quelques instants, puis Conan invite Norbert à déjeuner dans son P.C. et ils se remémorent le bon vieux temps autour d'un civet aux olives.
Dans le chapitre 2
Les soldats français alliés défilent dans Bucarest, capitale de la Roumanie. Norbert fait la connaissance de De Scève, officier français de carrière, qui lui est présenté par Conan. Le soir venu, Norbert patrouille dans les rues de Bucarest en compagnie de quelques hommes. Ils surprennent le sergent de Conan en train de frapper une Roumaine. L'homme ne cherche même pas à se défendre et affirme que son lieutenant se chargera de lui épargner les sanctions qu'il encourt.
Dans le chapitre 3
Norbert et Conan, de retour d'une de leurs promenades en ville, arrivent en retard au « dîner à la popote », obligatoire pour les officiers. Norbert écope d'un travail supplémentaire ; on le charge de tenir le rôle d'avocat lors du prochain conseil de guerre. Norbert est contraint d'accepter. La conversation vient à porter sur les peines encourues par les soldats accusés de faute ou de crime lors de leur service dans l'armée. Conan trouve les peines infligées injustes, et manifeste sa colère. Il avance qu'on a transformé ces hommes en criminels et qu'on n'a pas à les en inculper.
Dans le chapitre 4
Norbert se rend à la prison où il doit rencontrer les hommes qu'il doit défendre lors du conseil de guerre. Il se rend rapidement compte qu'ils sont en réalité loin d'être des criminels, ils sont accusés de fautes mineures (vol de couverture, désertion pour avoir manqué un train, vol d'une voiture). Lors du procès, Norbert parvient à innocenter tous ses clients, en gagnant la sympathie des juges.
Dans le chapitre 5
Le commandant veut revenir aux « saines traditions »[2], notamment en organisant des « bals des punis dans la grande cour »[3]. Conan fait en sorte que sa section ne soit jamais disponible pour les corvées et qu'elle ne manque de rien. Mais un nouveau venu, un colonel qui connaissait mal Conan, lui a fait un discours sévère sur le respect de la propriété. Le commissaire-rapporteur convoque Norbert à l'hôtel Athénée Palace où se tient le bureau de la justice militaire française, pour qu'il lui succède. Norbert refuse, car il n'a aucun titre ni aucune compétence juridique. Mais le commissaire-rapporteur trouve les arguments et Norbert finit par accepter la proposition, il devient donc commissaire-rapporteur près le Conseil de guerre de la N-ième division[4].
Dans le chapitre 6
Norbert reçoit Conan en tant que témoin pour lui relater un vol au « Palais de Glace », un grand magasin bucarestois. Conan n'a reconnu personne et Norbert l'informe que deux hommes de la section de Conan ont été arrêtés. Norbert commence par interroger Beuillard, mais il répond avec assurance à toutes les questions de Norbert et affirme avoir un alibi. L'interrogatoire de Grenais se déroule comme celui de Beuillard. Norbert va voir la vendeuse qui a été blessée dans l'attaque du « Palais de Glace » : elle est dans un état critique. Norbert interroge ensuite Forgeol, qui se contredit dans ses réponses. Donc, Norbert commence à avoir de sérieux doutes concernant l'intégrité des trois hommes, mais Conan fournit un alibi à Norbert pour la nuit du braquage.
Dans le dernier chapitre
Alors qu'il passait dans la région où Conan habite en France, Norbert, désormais professeur de lettres, décide de lui rendre visite. Il peine à reconnaître son ancien camarade ; en effet, celui-ci s'est métamorphosé, il a grossi, semble avoir vieilli, se déplace comme un vieillard et son visage est bouffi. On découvre alors pourquoi Conan a changé à ce point, et pas Norbert, qui est resté le même : Conan a eu une expérience bien pire de la guerre, puisqu'il se battait au corps à corps, tandis que Norbert en a été épargné. D'autre part, Conan était considéré comme un héros pendant la guerre ; une fois celle-ci terminée, il ne sait plus trouver sa place en temps de paix et reste traumatisé d'avoir été confronté à tant de violence.
Les personnages
Les personnages fictifs
Les deux personnages principaux sont Norbert, un lieutenant dynamique et compétent et Conan, lieutenant lui aussi, direct et autoritaire. Les deux soldats se rencontrent sur le front en Roumanie lors de la Première Guerre mondiale.
Les personnages historiques
L’œuvre de Roger Vercel tient à la fois du roman autobiographique et du roman de fiction. Il ne s’agit pas d’un récit autobiographique, même si les événements racontés par l’auteur ont, en partie, été vécus par lui puisqu’il tient lui-même à ce que son narrateur ne porte pas son nom. Le lieutenant Norbert, le capitaine Conan et les autres sont bien des personnages de fiction créés par lui bien qu’ils possèdent probablement certains traits communs à des individus ayant réellement existé. Cependant, certains personnages comme le général Henri Berthelot ont réellement existé.
Les lieux de l'action
Chapitre 1
Le début de l'histoire se déroule dans la tente du lieutenant (Norbert, mais on ne connait pas encore son nom)[5] sur les berges du Danube[6](Norbert tombe dedans). Puis l'histoire continue dans le bois[7](Norbert réussit à y arriver à quatre pattes). Le chapitre se poursuit et se termine dans le P.C. de Conan[8].
Chapitre 2
Le chapitre 2 commence sur la place carrée du Cercle militaire de Bucarest[9]. La parade se déroule sur l'avenue de la Victoire[9], emprunte le boulevard Elisabeth[10], le Boulevard Carol[10] et tourne autour de la place Michel-le-Brave[10] avant de revenir d'où elle est partie. Une heure plus tard, Norbert retrouve Conan à la popote[10] où il apprend qu'il est de « service de place »[11]. Il parcourt la ville en passant par les rues Sărindar, Lipscani et Bulandra[12] ainsi que les quais de la Dâmbovița[13] pour enfin revenir à la caserne[14].
Chapitre 3
Au début de ce chapitre, les deux amis Conan et Norbert se trouvent au bout de l'avenue de la Victoire, au début de la chaussée Kiseleff[15]. Ils traversent en tramway les boulevards Carol et Elisabeth et passent ensuite dans le parc Cișmigiu[15] pour enfin arriver à la popote[16]. Après le dîner, le lieutenant Norbert et Conan se rendent au domicile de Norbert, pour déballer « le fagot »[17].
Chapitre 4
Le chapitre commence dans la prison située à la caserne Alexandria, au 18 strada Sânta Anica[18] près des quais de la Dâmbovița[17] (aujourd'hui rue Uranus). Plus tard, c'est le premier Conseil de Guerre de Norbert au tribunal. Il retrouve le soir même Conan à la popote pour parler de leur « tourniquet »[19].
Chapitre 5
Le chapitre 5 commence à la caserne[19] et Norbert est appelé au bureau du bataillon[20]. Il y apprend alors qu'il doit se rendre au bureau de la Justice militaire de l'hôtel Athénée Palace[21].
Chapitre 6
Le chapitre se déroule principalement dans le bureau de Norbert de la place du Palais[22]. Le lieutenant Norbert se rend également à l'hôpital pour voir la vendeuse qui est gravement blessée[23].
Chapitre 7
Le chapitre se déroule d'abord sur la place Saint-Georges[24]. Puis, les deux policiers et Norbert marchent dans les rues bucarestoises. Ils pénètrent ainsi dans des maisons de femmes pour les interroger[25]. Ils entrent même au 4e étage d'un hôtel pour interroger une Française, Georgette[26]. Norbert, Ștefanesco et son autre collègue policier prennent une calèche au boulevard Carol pour aller à l'autre bout de la ville, au quartier de Cotroceni. C'est là qu'habite la danseuse Ilena Sartu : ils y rencontrent Conan[27]. Le chapitre se termine au lieu d'audience de Beuillard et Grenais[28].
Chapitre 8
Le chapitre débute au parc Cișmigiu[29] où Norbert rencontre Conan autour du lac gelé servant de patinoire. Puis les troupes françaises quittent Bucarest en train et partent pour la Bulgarie, dans la station thermale de Gorna Banja, à 10 kilomètres de Sofia[30] : Norbert et Conan s'y retrouvent[31] et le soir, une fête est organisée dans la salle d'école en l'honneur de la promotion de Conan en capitaine[32]. De Scève raconte à Norbert ses souvenirs de l'ancien lieutenant et de son corps franc sur le front[32].
La chronologie de l'action
D'après l'édition du Livre de poche (1934),
Chapitre 1:
- (près du Danube, en Macédoine, sous la tente) p. 8
- 5 semaines plus tôt (en Bulgarie et Macédoine) p. 8
- (Sokol) p. 13
- (Orient) p. 15
Chapitre 4:
- ", à 18 h 30" (avenue de la Victoire) p. 70
Chapitre 6:
- Début de la première guerre mondiale (Palais de Glaces) p. 94
- Nuit du , 4 heures du matin (Boulevard Carol) p. 90/96/100
Chapitre 7:
- , 6 heures du matin (Place St-Georges) p. 104
- (vers 9 h) (en Bulgarie) p. 124/125
Chapitre 9:
- (P.C.) p. 128
- (à Bucarest) p. 136
- 26, 27, (en Bulgarie) p. 139/140/141
L'argot des soldats
Dans le livre Capitaine Conan, on peut voir un grand nombre de mots provenant de l'argot militaire français de la Première guerre mondiale :
- gamelles[5] : assiettes
- guitounes[33] : tentes (mot arabe)
- grolles[34] : chaussures
- pinard[35] : vin
- rempiler[36] : (se) rengager
- becqueter[37] : manger
- bled[38] : terrain libre
- piaffe[39] : orgueil, vanité
- popote[10] : cuisine pauvre, table d'hôte
- bodega(s)[40] : magasin d'alcool (mot américain)
- poilu[41] : soldat français de la première guerre mondiale
- dragon[42] : soldats de cavalerie, à l'origine de l'infanterie montée
- biffe[42] : infanterie de ligne, soldats à pied
- tôle[43] : prison
- tringlot[15] : soldat du train
- bec de gaz[15] : agent de police
- popote[16] cuisine
- poulet[16] policier, agent en civil, inspecteur, agent des mœurs
- badinage[44] blaguer, flirter, folâtrer, s'amuser
- corvée[45] tâche pénible, fatigante qui est imposée à quelqu'un
- hourvari[46] vacarme, tapage
- goguenard[47] moqueur blagueur
- raboter[46] polir
- capote[48] : manteau que portaient les soldats pendant la Grande Guerre
- falot[48] terne, éteint
- avoir le cafard[49] ne pas avoir le moral
- blairer[50] sentir
- pépère[50] tranquille, calme
- broc[18] pot, récipient
- pageot[51] lit
- filon[52] veine, situation agréable
- nouba[53] fanfare des tirailleurs d'Afrique du Nord
- bachot[53] barque
- bagne[54] lieu où étaient détenus les condamnés aux travaux forcés, enfer
- roupiller[55] dormir
- mufle[56] individu grossier, mal élevé
- cornard[57] mari victime de l'infidélité de son épouse
- bled[57] petit village sans intérêt
- fagot[58] forçat, bagnard, condamné aux travaux forcés, galérien
- trique[58] gourdin, bâton
- colon[58] colonel
- rosse[59] mauvais cheval
- toutou[22] chien
- youtre[60] juif
- guignol[60] acteur, idiot
- musette[60] sac de toile dans lequel on donne de l'avoine aux chevaux stationnaires
- bigorne[61] tuer, battre, frapper
- gars[62] : Garçon, jeune homme
- types[63] : Homme, bougre
- ils n'étaient pas du côté du manche[63] : ne pas être du côté du plus fort, ne pas être du bon côté
- tourniquet[64] : conseil de guerre, conseil militaire
- cafarder[65] : dénoncer, déprimer
- cogne[65] : Gendarme
- en rab[66] : (en rabiot) en trop, en surplus, du reste
- dépotoir[67] : pot de chambre
- buls[68] : Bulgare
- traquenard[68] : piège
- paumer[69] : perdre
- goupiller[25] : ruser
- charrier[70] : se moquer, railler, ironiser
- bobard[71] : mensonge
- crâner[72] : avoir un air vaniteux, se montrer plus fort que les autres
- bâfrer[72] :manger goulûment
- carrosserie[73] : corps (humain) très solide
- calot[74] : coiffure militaire
- bévue[75] : erreur, maladresse
- goguenard[76] : moqueur, blagueur
- boulot[76] : travail
- tringlot[28] : soldat du train des équipages
- causer[28] : discuter
- papelard[28] : papiers d'identité, document, lettre, missive
- cocu[28] : qui est trompé par son ou sa conjoint(e)
- burlingue[77] : Bureau
- pognon[77] : Argent
- rondin[77] : (balancer un rondin ) déféquer
- saloperie[29] : ce qui est sale, dégoûtant, répugnant, immoral
- foutre[78] : Faire, se mettre
- gosse[78] : enfant
- salaud[79] : personne grossière, ingrate, injuste, méprisable, égoïste
- bouclez-là[79] : taisez-vous
- grimpant (un)[79] : pantalon
- moulure[80] : excrément
- candeur[81] : Innocence, ingénuité
- un coup de cafard[82] : un coup de blues
- klebs[82] : chien
- fouailler[82] : Réprimander, corriger
- chancre[83] : usurier ( bouffer comme un chancre = manger beaucoup)
- rempilé (un)[83] : Militaire de carrière, sous-officier rengagé, soldat rengagé
- esquinter[83] : abîmer
- ballot[84] : Niais, idiot, bête, sot, imbécile, maladroit
- gouapes[85] : voyou vicieux, débauché
- les anneaux de cuillers[86] : les goupilles des leviers d'armement (des grenades)
- œufs ou citrons[87] : grenades offensives
- seringues[88] : armes à feu, pistolets.
L'adaptation de Bertrand Tavernier (1996)
L'adaptation de Bertrand Tavernier avec la participation de Philippe Torreton, Samuel Le Bihan et Bernard Le Coq[89] reste fidèle au livre par rapport aux personnages : Conan, Norbert, De Scève, Jean-René Erlane et tous les autres personnages conservent les mêmes noms, le même caractère. Il existe cependant des différences:
- Certaines scènes sont ajoutées par Tavernier, notamment des scènes muettes pendant la guerre.
- Dans le livre de Roger Vercel, quelques retours en arrière (notamment le début) sont présents tandis que tout est remis dans l'ordre chronologique dans l'adaptation de Bertrand Tavernier.
- Les dialogues peuvent changer entre les deux œuvres ; Tavernier les modifie quelquefois pour y ajouter de l'humour.
Le réalisateur cherche aussi à faire connaître ce récit par le grand public, qui aurait, selon lui, injustement sous-estimé ce roman, à la suite d'une critique déplorable d'un journaliste en 1934. D'autre part, Roger Vercel témoigne des horreurs de la Première Guerre mondiale, qu'il a lui-même vécues. Bertrand Tavernier, au travers de ce film, dénonce quant à lui, en mettant en scène des soldats mobilisés après la guerre et obligés de se battre, des faits plus récents : le cas des appelés de la Guerre d'Algérie.
Notes et références
- Du côté de chez Drouant : Le Goncourt de 1922 à 1949 émission de Pierre Assouline sur France Culture le 3 août 2013.
- Capitaine Conan, édition Albin Michel de 1934, collection Le Livre de poche, page 76, ligne 14
- Capitaine Conan, édition Albin Michel de 1934, collection Le Livre de poche, page 76, ligne 9
- Capitaine Conan, édition Albin Michel de 1934, collection Le Livre de poche, page 83, ligne 29
- page 8
- page 7
- page 9
- pages 18-28
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- pages 61, 139
- page 61
- page 64
- page 66
- page 67
- page 68
- page 69
- page 71
- page 73
- page 78
- page 82
- page 85
- page 86
- Capitaine Conan, édition Albin Michel, 1988,page 100
- Roger Vercel, Capitaine Conan : roman, Paris, Albin Michel, coll. « Bibliothèque » (no 13), (1re éd. 1934) (ISBN 978-2-226-03437-3), p. 100
- pages 100/74
- page 101
- pages 88/101
- page 103
- pages 91/105
- page 105
- page 107
- pages 93/108
- page 108
- page 111
- pages 96/111
- page 115
- page 116
- page 118
- page 132
- page 133
- page 134
- page 138
- page 139
- page 140
- page 142
- page 143
- Capitaine Conan, édition Albin Michel de 1934, collection Le Livre de poche, page 210, ligne 14
- Capitaine Conan, édition Albin Michel de 1934, collection Le Livre de poche, page 210, ligne 16
- Capitaine Conan, édition Albin Michel de 1934, collection Le Livre de poche, page 210, ligne 18
- Film Capitaine Conan de Bertrand Tavernier.
Annexes
Articles connexes
- Capitaine Conan, adaptation cinématographique de 1996
- Roger Vercel, auteur du livre
- Bertrand Tavernier, réalisateur du film
- Première Guerre mondiale
- Roumanie
Liens externes
- Capitaine Conan de Roger Vercel
- Analyse de capitaine Conan
- Critique du roman Capitaine Conan
- Victoire du Prix Goncourt
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