Cappel (Moselle)
Cappel est une commune française située dans le département de la Moselle et le bassin de vie de la Moselle-est, en région Grand Est.
Pour les articles homonymes, voir Cappel.
Cappel | |
Rue de la Libération. | |
Héraldique |
|
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Moselle |
Arrondissement | Forbach-Boulay-Moselle |
Intercommunalité | Communauté de communes de Freyming-Merlebach |
Maire Mandat |
Hubert Bur 2020-2026 |
Code postal | 57450 |
Code commune | 57122 |
Démographie | |
Gentilé | Cappellois, Cappelloises |
Population municipale |
685 hab. (2019 ) |
Densité | 115 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 04′ 23″ nord, 6° 51′ 02″ est |
Altitude | Min. 232 m Max. 301 m |
Superficie | 5,97 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Freyming-Merlebach |
Législatives | Sixième circonscription |
Localisation | |
Géographie
Hydrographie
La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par la Nied Allemande, le ruisseau de Rimmel Hoffenbach et le ruisseau le Graben[Carte 1].
La Nied allemande, d'une longueur totale de 57,9 km, prend sa source dans la commune de Guenviller et se jette dans la Nied à Condé-Northen, après avoir traversé 23 communes[1].
La qualité des eaux des principaux cours d’eau de la commune, notamment de la Nied Allemande, peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Urbanisme
Typologie
Cappel est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4]. La commune est en outre hors attraction des villes[5],[6].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (71,8 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (69,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (36,1 %), zones agricoles hétérogènes (35,7 %), forêts (19,2 %), zones urbanisées (9 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Toponymie
- Kapple en francique lorrain.
- Capplen (1544 et 1606) ; Kappeln (1594) ; Kappellen (1681) ; Kappelen (1751) ; Kapoleng, Kappolem et Capellen (1756) ; Cappel (1793).
Histoire
- Dépendait de l'ancienne province de Lorraine.
- Rattaché à Hoste de 1813 à 1826.
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[10].
En 2019, la commune comptait 685 habitants[Note 2], en diminution de 0,87 % par rapport à 2013 (Moselle : −0,03 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Culture locale et patrimoine
Forêt communale
Les deux communes de Cappel et Farschviller appartenaient au XVIIIe siècle à une seule et même seigneurie et possédaient, en indivis, une forêt d'environ 2 500 arpents[13].
Lieux et monuments
Édifices civils
- Vestiges gallo-romains.
- Traces d'une villa romaine.
- Maison lorraine à colombage, construite en 1708, inscrite au titre des monuments historiques par arrêté du [14].
Édifices religieux
- Église paroissiale Saint-Gengoulf, construite vers 1770 à l'emplacement d'une église édifiée en 1691 ; restaurée et remaniée aux XIXe siècle et XXe siècle ; tour clocher reconstruite de 1876 à 1879, remplaçant la tour ronde du XVIIe siècle, conservée sur la façade sud.
- Chapelle du cimetière, construite de 1861 à 1863 par Charles Desgranges architecte à Sarreguemines, pour servir d'abri.
- Calvaires.
Héraldique
Blasonnement :
De gueules à la chapelle d'argent brochant une lance d'or posée en bande.
Commentaires : La chapelle constitue les armes parlantes ; la lance est l'emblème de saint Gengoulf, Patron de la paroisse[15]. |
Pour approfondir
Articles connexes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
- Cartes
- « Réseau hydrographique de Cappel » sur Géoportail (consulté le 29 juillet 2022).
- « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ) - Pour recentrer la carte sur les cours d'eau de la commune, entrer son nom ou son code postal dans la fenêtre "Rechercher".
Références
- Sandre, « la Nied Allemande »
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- Paul Michel, Si Cappel m'était conté..., Sarreguemines, Imprimerie Pierron, , 106 p., p. 61.
- « Maison lorraine », notice no PA00107063, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Paul Michel, Si Cappel m'était conté..., Sarreguemines, Imprimerie Pierron, , 106 p., p. 70.
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