Seingbouse

Seingbouse (prononcer [sɛ̃buz]; allemand : Sengbusch), est une commune française de l'aire urbaine de Sarrebruck-Forbach située dans le département de la Moselle et le bassin de vie de la Moselle-Est, en région Grand Est.

Seingbouse

Église paroissiale Saint-Jacques-le-Majeur (1730).

Blason
Administration
Pays France
Région Grand Est
Département Moselle
Arrondissement Forbach-Boulay-Moselle
Intercommunalité Communauté de communes de Freyming-Merlebach
Maire
Mandat
Léonce Celka
2020-2026
Code postal 57455
Code commune 57644
Démographie
Gentilé Seingbousois et Seingbougeois
Population
municipale
1 753 hab. (2019 )
Densité 218 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 06′ 51″ nord, 6° 49′ 55″ est
Altitude Min. 260 m
Max. 348 m
Superficie 8,05 km2
Type Commune urbaine
Aire d'attraction Farébersviller
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton de Freyming-Merlebach
Législatives Sixième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Seingbouse
Géolocalisation sur la carte : France
Seingbouse
Géolocalisation sur la carte : Moselle
Seingbouse
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Seingbouse
Liens
Site web seingbouse.org

    Géographie

    Située à 9 km au nord-est de Saint-Avold, la commune culmine à 300 mètres d'altitude.

    Communes limitrophes

    Réseau hydrographique

    La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par la Nied Allemande, le ruisseau de Cocheren et le ruisseau le Dotelbach[Carte 1].

    La Nied allemande, d'une longueur totale de 57,9 km, prend sa source dans la commune de Guenviller et se jette dans la Nied à Condé-Northen, après avoir traversé 23 communes[1].

    Réseaux hydrographique et routier de Seingbouse.

    Gestion et qualité des eaux

    Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Bassin Houiller ». Ce document de planification, dont le territoire est approximativement délimité par un triangle formé par les villes de Creutzwald, Faulquemont et Forbach, d'une superficie de 576 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est la région Grand Est[2]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le SDAGE du Bassin Rhin-Meuse[3].

    La qualité des eaux des principaux cours d’eau de la commune, notamment de la Nied Allemande, peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

    Urbanisme

    Typologie

    Seingbouse est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[4],[5],[6].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Farébersviller, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 3 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[7],[8].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (52,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (59,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (27,7 %), terres arables (25,5 %), prairies (23,9 %), zones urbanisées (13,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (6,2 %), zones agricoles hétérogènes (2,7 %)[9].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].

    Toponymie

    Anciennement mentionné : Senghauss (1594)[11], Seingbuss (1595)[11], Zanbouss (1606)[11], Seinebouss (1684)[11], Sinbous et Singbous (1688)[11], Sengbousse (XVIIIe siècle)[11], Seinbouze (1751)[11], Seinbousse (1756)[11], Seinbouse (1779)[11], Seingbousse (carte Cassini)[11], Seingbouse (1793)[12], Seinghouse[13], Sengbusch (1871-1918 et 1940-1944).

    En francique lorrain : Bus.

    Histoire

    Seingbouse dépendait de l'ancienne province de Lorraine, dans le bailliage de Sarreguemines[11]. Village de la châtellenie de Hombourg-Saint-Avold.

    D’un point de vue administratif, Guenviller a été rattaché à Seingbouse par décret du et sera de nouveau érigé en commune par ordonnance du [11].

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 1989 mars 2001 Maxime Ludmann RPR  
    mars 2001 mars 2008 Roland Kinnel    
    mars 2008 En cours Léonce Celka MR Conseillère départementale depuis 2021
    Les données manquantes sont à compléter.

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[15].

    En 2019, la commune comptait 1 753 habitants[Note 3], en diminution de 6,85 % par rapport à 2013 (Moselle : −0,03 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1836 1841 1861 1866 1871
    446352464766765630611581613
    1875 1880 1885 1890 1895 1900 1905 1910 1921
    606600629614636667653700688
    1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975 1982
    7116947118028471 0201 0661 4291 575
    1990 1999 2004 2006 2009 2014 2019 - -
    1 7171 7081 7901 8631 9021 8631 753--
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[12] puis Insee à partir de 2006[16]. |recens-prem=2004 |.)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Vestiges d'une villa dans la forêt de Grosswald.
    • Église paroissiale Saint-Jacques-le-Majeur, le chœur de l'église occuperait le chœur d'une église plus ancienne construite en 1717 à la place d'une chapelle dédiée à saint Jacques et déjà mentionnée avant la guerre de Trente Ans. Cette église était desservie en 1720 par un vicaire résident. L'église actuelle date du début XVIIIe siècle, construite en 1730, agrandie en 1826 et 1870 ; tour clocher de style néo-baroque construite de 1870 à 1873 selon les plans de l'architecte Schatz de Sarreguemines. L'église de Seingbouse, autrefois rattachée à la paroisse de Béning-lès-Saint-Avold, a été érigée en paroisse en 1802 à la suite du concordat de 1801. Elle a été restaurée et décorée sous la conduite de l'abbé Victor Pétry (1846-1927) de 1887 à 1908. L'église est une étape du chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle. Au pied des escaliers menant à l'église, à gauche, se trouve la sculpture d'une coquille Saint-Jacques (Pecten maximus).
    • Chapelle de la Vierge ou Maria Hilfskappelle, construite en 1815 par François Killian et reconstruite en 1935.
    • La grotte, réplique de Notre-Dame de Lourdes, a été construite à l'initiative de Joseph Zingraff en 1961-62, en face du nouveau cimetière[17],[18].

    Héraldique, logotype et devise

    Les armes de Seingbouse se blasonnent ainsi :

    « Coupé cousu émanché de gueules et de sinople. »


    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    • Cartes
    1. « Réseau hydrographique de Seingbouse » sur Géoportail (consulté le 29 juillet 2022).
    2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ) - Pour recentrer la carte sur les cours d'eau de la commune, entrer son nom ou son code postal dans la fenêtre "Rechercher".

    Références

    1. Sandre, « la Nied Allemande »
    2. « SAGE Bassin Houiller », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le )
    3. « Les SDAGE des districts Rhin et Meuse (2022-2027) », sur www.eau-rhin-meuse.fr (consulté le )
    4. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    6. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Farébersviller », sur insee.fr (consulté le ).
    8. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    9. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    10. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    11. Ernest de Bouteiller, Dictionnaire topographique de l'ancien Département de la Moselle : comprenant les noms de lieu anciens et modernes, rédigé en 1868 sous les auspices de la société d'archéologie et d'histoire de la Moselle, Imprimerie nationale, Paris
    12. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    13. Bulletin des lois de l'Empire Français, Volume 7, 1856
    14. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    15. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    16. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    17. « Les grottes de Lourdes en Moselle-est: La Communauté de Communes de Freyming-Merlebach », sur Les grottes de Lourdes en Moselle-est (consulté le ).
    18. Lucien Gratté, « Survivance de l'Art pariétal –– 2ème édition - Moselle » (consulté le ).

    Voir aussi

    Bibliographie

    • René Baro, Boussa Platt, Seingbouse, 2000

    Liens externes

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