Carlotta Conti
Carlotta ou Carletta[1] Conti née en mars 1890[2] et morte à une date indéterminée après 1938, est une actrice de théâtre et de cinéma française de l'entre deux-guerres.
Théâtre
- 1919 : La Vie amoureuse de Casanova, pièce en 3 actes de Maurice Rostand, au théâtre des Bouffes-Parisiens ()
- 1919 : Le Voleur, pièce en 3 actes d'Henry Bernstein, au théâtre du Gymnase () : Isabelle Lagardes
- 1920 : Un Homme en habit, comédie en 3 actes d'André Picard et Yves Mirande, au théâtre des Variétés (mars)
- 1920 : Les Mille et Une Nuits, pièce en 3 actes et 10 tableaux de Maurice Verne, mise en scène de Firmin Gémier, musique d'Henri-Maurice Jacquet et André Cadou, au théâtre des Champs-Élysées (mai) : la favorite
- 1920 : Les Ailes brisées, pièce en 3 actes de Pierre Wolff, au théâtre du Vaudeville (octobre)
- 1921 : Madame Sans-Gêne, comédie historique en 4 actes dont 1 prologue de Victorien Sardou et Émile Moreau, au théâtre de la Porte-Saint-Martin (mars) : la princesse Élisa
- 1921 : Sin, féerie chinoise en vers, en 1 prologue, 3 parties et 19 tableaux de Maurice Magre, musique d'André Gailhard, décors et costumes de Jean-Gabriel Domergue, au théâtre Fémina () : l'impératrice de Chine
- 1921 : Monsieur Beverley, pièce en 4 actes de Georges Berr et Louis Verneuil, d'après la pièce de Walter Hackett, au théâtre Fémina () : Lady Barton
- 1922 : Un Coup de téléphone, comédie-bouffe en 3 actes et 4 tableaux de Paul Gavault et Georges Berr, à l'Éden () : Éveline Pommier
- 1922 : Le Béguin, comédie en 3 actes de Pierre Wolff, au théâtre du Vaudeville () : Thérèse Gérard
- 1923 : L'Autruche, comédie en 3 actes de Romain Coolus, au théâtre Michel (janvier) : Gaby Verdier
- 1923 : L'Insoumise, pièce en 4 actes de Pierre Frondaie, au théâtre de la Renaissance () : Hélène de Béreuze
- 1926 : La Rose de septembre, comédie en 3 actes de Jacques Deval, au théâtre de l'Athénée () : Stania Berger
- 1929 : Coeur à gauche, pièce en 3 actes de Pierre Brasseur, au Studio des Champs-Élysées (janvier)
- 1929 : Le Procès de Mary Dugan, pièce en 3 actes de Bayard Veiller, adaptation française d'Henry Torrès et Horace de Carbuccia, au théâtre Apollo () : Gertrude Rice
- 1929 : Histoires de France, pièce en 4 actes et 14 tableaux de Sacha Guitry, musique d'Henri Büsser, au théâtre Pigalle (octobre)
- 1931 : Le Roi masqué, pièce en 1 prologue, 3 actes et 8 tableaux de Jules Romains, mise en scène de Louis Jouvet, au théâtre Pigalle () : Mlle Sourval
- 1932 : L'Hermine, pièce en 3 actes de Jean Anouilh, au théâtre de l'Oeuvre () : Mrs Bentz
- 1932 : Opportun, ou le Doyen des enfants de chœur, comédie en 3 actes de Maxime Léry[3] et Guy d'Abzac[4], au théâtre Albert 1er () : Augustine
- 1933 : Les Marchands de canons, pièce en 3 actes de Maurice Rostand, au Palace ()
Filmographie
- 1922 : La Loupiote, film en 4 épisodes de Georges Hatot, d'après le roman d'Aristide Bruant et Arthur Bernède : Mme Valcourt
- 1931 : Cœur de lilas d'Anatol Litvak : Madeleine Novion
- 1932 : Violettes impériales d'Henry Roussell : Mme de Berry-Fronsac
- 1938 : La Goualeuse de Fernand Rivers : Marthe de Servannes
Notes et références
- Les cartes-photographiques promotionnelles éditées à l'époque par le journal Comoedia portent bien l'orthographe Carletta et non Carlotta, ce qui est confirmé par la signature très lisible de l'actrice reproduite en fac-similé sur ces mêmes cartes. La presse contemporaine utilisait indifféremment les deux orthographes du prénom. Il a bien existé dans les années 1870-1890 une actrice qui portait le nom de Carlotta Conti sans que l'on sache s'il existe un lien quelconque entre ces deux comédiennes.
- Selon l'âge (22 ans, 3 mois) qui lui est donné par le Conservatoire de Paris lors du concours de juillet 1912. Les concours publics du Conservatoire. Comoedia, 3 juillet 1912, pp. 1-2, lire en ligne sur Gallica.
- Maxime Lévy dit Maxime Léry (Paris 1884-Paris 1968) est un poète, acteur et auteur dramatique français.
- Marie Edmond Guy d'Abzac (Montauban 1883-Paris 1956) est un journaliste et auteur dramatique français. Auteur de comédies, la plupart écrites en collaboration et en particulier avec Maxime Léry, il était sociétaire de la Société des Gens de Lettres et de la Société des auteurs et compositeurs dramatiques. Officier de l'Instruction publique (1929), il était par ailleurs le beau-frère de l'humoriste Pierre Henri Cami (1884-1958).
Lien externe
- Ressource relative à l'audiovisuel :
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