Carme Karr
Carme Karr i Alfonsetti, née à Barcelone en 1865 et morte en 1943 dans cette même ville, est une journaliste et écrivaine espagnole.
Pour les articles homonymes, voir Karr.
Naissance | |
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Décès |
(à 78 ans) Barcelone |
Sépulture | |
Nom de naissance |
Carme Karr i Alfonsetti |
Pseudonymes |
Joana Romeu, Xènia |
Nationalité | |
Activités |
Compositrice, musicologue, suffragiste, journaliste, traductrice, écrivaine, éditrice |
Fratrie | |
Conjoint |
Josep Maria de Lasarte i de Janer (d) |
Enfant |
Joan de Lasarte i Karr (d) |
Parentèle |
Josep Maria Ainaud de Lasarte (d) (petit-fils) Alphonse Karr (oncle) Henri Karr (grand-père) Manuel Ainaud Sánchez (d) (gendre) |
Elle est l'une des grandes figures du féminisme catalan.
Biographie
Carme Karr naît à Barcelone le , d'un père ingénieur français et d'une mère italienne.
Elle commence à publier dans la revue Joventut, puis dirige de 1907 à 1917 la revue Feminal —supplément de la Ilustració Catalana —, devenant ainsi la première femme espagnole à diriger un journal[1].
Dans Feminal, elle écrit sous le pseudonyme de Joana Romeu et quelquefois de Xènia, en souvenir d'une polémique de 1906 avec Eugeni d'Ors[2].
Elle collabore aussi à d'autres grandes publications, comme le Diario de Barcelona, La Veu de Catalunya, Or i Grana (1906-1907, où elle prend le parti de Solidaritat Catalana), ou Las Provincias de Valence.
Le féminisme catalan du début du siècle
Carme Karr est l'une des grandes promotrices du féminisme catalan du début du 20e siècle, en compagnie de Dolors Monserdà. Elle plaide pour dôter les femmes d'outils qui leurs permettent l'exercice d'une profession et l'acquisition de l'égalité de leurs droits[3].
En 1913, elle développe la Llar ("le Foyer", en catalan), une institution chargée de développer l'enseignement et les études pour les femmes[4].
En 1915, elle crée le Comité Femenino Pacifista de Catalunya, organisation antimilitariste ainsi qu'Acción Femenina en 1921.
Elle dirige le Pavillon de la Femme à l'Exposition universelle de 1929 de Barcelone, où elle présente le travail de femmes de toute l'Espagne en tentant de défaire les stéréotypes[5].
Vie personnelle et familiale
Passionnée de musique, elle compose également, sur des vers, notamment, de Apel·les Mestres.
Elle se marie en 1880 avec Josep Maria de Lasarte avec qui elle a quatre enfants : Montserrat, Joan Alfons, Paulina et Carme, la plus jeune, qui épouse le pédagogue Manuel Ainaud en 1918.
Carme Karr est la fille de l'ingénieur Eugène Karr (1810-1884) et de Emilia Alfonsetti (1835-1872), la petite-fille du compositeur Henri Karr et la nièce du romancier Alphonse Karr. Elle est également la cousine de l'écrivaine française Violette Bouyer-Karr[6].
Postérité
- Sa sépulture est située au cimetière de Montjuïc[7].
- Une rue de Barcelone porte son nom, dans le quartier de Sarrià (district Sarrià-Sant Gervasi)[8].
Références
- (ca) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en catalan intitulé « Carme Karr » (voir la liste des auteurs).
- (ca) « Mor Carme Karr, primera directora de premsa catalana », sur ElNacional.cat
- (ca) Sílvia Marimon Molas, « Carme Karr, una veu contra la societat patriarcal del 1910 », sur Ara.cat,
- « Carme KARR - Dictionnaire créatrices », sur www.dictionnaire-creatrices.com
- « Carme Karr i Alfonsetti | Real Academia de la Historia », sur dbe.rah.es
- (ca) « Carme Karr », sur Associació d'Escriptors en Llengua Catalana
- Médiathèque de Clermont, « Biographie »
- cafesarria, « 70 anys de la mort de Carme Karr », sur Cafè Sarrià
- (es) « Carrer de Carme Karr - Callejero de Barcelona - Callejero.net », sur barcelona.callejero.net
Articles connexes
Liens externes
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