Casefabre

Casefabre est une commune française située dans le centre du département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans la région des Aspres, un minuscule territoire roussillonnais compris entre les sillons de la Têt au nord et du Tech au sud qui tire son nom de la nature caillouteuse de ses sols.

Casefabre

Vue générale du village.
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Pyrénées-Orientales
Arrondissement Prades
Intercommunalité Communauté de communes de Roussillon Conflent
Maire
Mandat
Claude Gomez
2020-2026
Code postal 66130
Code commune 66040
Démographie
Population
municipale
41 hab. (2019 )
Densité 5,9 hab./km2
Géographie
Coordonnées 42° 37′ 01″ nord, 2° 36′ 56″ est
Altitude Min. 236 m
Max. 664 m
Superficie 6,99 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Perpignan
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton du Canigou
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Casefabre
Géolocalisation sur la carte : France
Casefabre
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Orientales
Casefabre
Géolocalisation sur la carte : Occitanie
Casefabre

    Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le Boulès, le Gimeneill et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

    Casefabre est une commune rurale qui compte 41 habitants en 2019, après avoir connu un pic de population de 160 habitants en 1846. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Perpignan. Ses habitants sont appelés les Casefabrais ou Casefabraises.

    Géographie

    Localisation

    La commune de Casefabre se trouve dans le département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie[I 1].

    Elle se situe à 25 km à vol d'oiseau de Perpignan[1], préfecture du département, à 16 km de Prades[2], sous-préfecture, et à 16 km d'Amélie-les-Bains-Palalda[3], bureau centralisateur du canton du Canigou dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie d'Ille-sur-Têt[I 1].

    Les communes les plus proches[Note 1] sont[4] : Saint-Michel-de-Llotes (3,8 km), Boule-d'Amont (4,1 km), Bouleternère (4,4 km), Corbère (5,6 km), Glorianes (5,7 km), Ille-sur-Têt (6,1 km), Prunet-et-Belpuig (6,1 km), Rodès (6,3 km).

    Sur le plan historique et culturel, Casefabre fait partie de la région de Conflent, héritière de l'ancien comté de Conflent et de la viguerie de Conflent. Ce pays correspond à l'ensemble des vallées pyrénéennes qui « confluent » avec le lit creusé par la Têt entre Mont-Louis, porte de la Cerdagne, et Rodès, aux abords de la plaine du Roussillon[5].

    Communes limitrophes de Casefabre[6]
    Bouleternère Saint-Michel-de-Llotes
    Boule-d'Amont Caixas
    Situation de la commune.

    Géologie et relief

    Dolmen du Coll de la Llosa ("llosa", mot catalan, signifie "dalle"). Ce dolmen est fait de blocs de schiste (Édiacarien à Cambrien) prélevés sur place.

    La commune de Casefabre se situe dans la partie centre-nord de l'unité hercynienne des Aspres, une unité géologique bien définie qui se compose des roches dures et anciennes.

    La commune repose sur des formations métamorphisées datant d'environ 550 à 500 millions d'années (les périodes géologiques de l'Édiacarien et du Cambrien)[7],[8].

    Localisation des Aspres sur une carte géologique simplifiée des Pyrénées.

    Ces formations sont principalement constituées de schistes. On trouve également dans la commune, mais sur des zones très limitées, des quartzites, et des marbres calcaires (par exemple, près de Can Batlle ("Can Bailly") et Coll de la Llosa)[9].

    Ces couches anciennes ont été déposées pour la plupart sous forme de sédiments dans des environnements marins profonds. Puis, à partir d'il y a environ 350 millions d'années, toutes ces formations ont été comprimées entre deux continents convergents, au cours de l'orogenèse hercynienne (ou varsique). Pendant cette période de formation d'une chaîne de montagnes, les couches ont été durcies et fortement déformées par des plissements et des failles. Elles ont également été soumises au métamorphisme, donnant l'aspect schisteux à plusieurs de ces formations.

    Environ 200 millions d'années plus tard, à partir d'environ 65 millions d'années (Éocène), le bloc hercynien des Aspres s'est retrouvé dans la partie centrale d'une autre zone de construction de montagnes. C'était à l'époque où la plaque tectonique ibérique convergeait avec la plaque eurasienne au nord, provoquant ainsi l'émergence de la chaîne de montagnes pyrénéenne. Aujourd'hui, les Aspres, y compris la zone occupée par la commune de Casafabre, se trouvent à l'extrémité orientale de la "zone axiale" des Pyrénées.

    Autour de Minestrol (en-dessous du village de Casefabre) et sur les pentes juste au-dessus de Minestrol, il y a une zone importante d'éboulis, de glacis et d'alluvions.

    Le village de Casefabre, au-dessus de la vallée du Boulès. Le point le plus haut de la commune (altitude 664m) se trouve sur la crête directement au-dessus du village. Le ravin à droite descend vers Minestrol.

    La commune est classée en zone de sismicité 3, correspondant à une sismicité modérée[10],[11].

    La superficie de la commune est de 699 hectares. L'altitude varie entre 236 mètres (à l'extrémité nord-ouest de la commune, dans la vallée du Boulès) et 664 mètres (sur la crête au nord-est du village)[12].

    La commune se situe en partie sur la rive droite du bassin versant du Boulès (à l'ouest), et en partie sur la rive gauche du bassin versant du Gimeneill (à l'est). Les deux rivières sont des affluents de la Têt, leurs vallées coulent donc vers le nord. L'interfluve entre ces deux bassins versants s'étend depuis le Coll de la Llosa vers le sud-est, à travers la commune, en suivant une ligne presque directe.

    Le relief est partout vallonné. Les pentes au nord-est et au sud-ouest de l'interfluve principal descendent régulièrement vers les deux rivières, mais elles sont coupées par endroits par de courts ravins. Quelques-uns de ces ravins sont profondément incisés dans les coteaux - notamment le ravin qui descend du village de Casefabre au Boulès à Minestrol.

    Casefabre sur une carte topographiqe des Pyrénées-Orientales.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[13]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[14].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[13].

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de température : 12,1 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 4 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 9,3 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 3] : 14,9 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 931 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 5,6 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 4,4 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[16] complétée par des études régionales[17] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Baillestavy », sur la commune de Baillestavy, mise en service en 1972[18]et qui se trouve à km à vol d'oiseau[19],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11,9 °C et la hauteur de précipitations de 850,7 mm pour la période 1981-2010[20]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Perpignan », sur la commune de Perpignan, mise en service en 1924 et à 25 km[21], la température moyenne annuelle évolue de 15,4 °C pour la période 1971-2000[22], à 15,7 °C pour 1981-2010[23], puis à 16,1 °C pour 1991-2020[24].

    Milieux naturels et biodiversité

    Carte de la ZNIEFF de type 2 localisée sur la commune.

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

    Une ZNIEFF de type 2[Note 5] est recensée sur la commune[25] : le « massif des Aspres » (28 819 ha), couvrant 37 communes du département[26].

    Urbanisme

    Typologie

    Casefabre est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[27],[I 2],[28].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Perpignan, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 118 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[I 3],[I 4].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (90 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (92,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (59,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (30,9 %), zones agricoles hétérogènes (9,9 %)[29].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Voies de communication et transports

    L'accès au village se fait par une route étroite et sinueuse, qui redescend ensuite dans la vallée du Boulès.

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Casefabre est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée)[30],[31].

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par crue torrentielle de cours d'eau du bassin de la Têt[32].

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des glissements de terrains, soit des chutes de blocs[33].

    Toponymie

    La première mention du nom est Catafabrica ou Catababricoe en 981[34],[35].

    En catalan, le nom de la commune est Casafabre[36].

    Le mot casa en latin signifie « hutte, maison ». Faber ouvrier » en latin) est ici un nom de personne[35].

    Histoire

    Casefabre en 1880. Photographie de Jean-Auguste Brutails conservée à l'Université Bordeaux Montaigne.

    Casefabre est mentionné en 981 dans un précepte émanant du roi Lothaire de France (Catafabricae). Le lieu est alors possession de l'abbaye de Saint-Génis-des-Fontaines[37].

    Au XIIe siècle Casefabre est cédé à l’abbaye Saint-Martin du Canigou, et ce jusqu'au XVIIIe siècle[38].

    La population n'a jamais été très élevée, en raison de la situation du village sur un terrain assez escarpé.

    Politique et administration

    Canton

    En 1790, la commune de Casefabre est incluse dans le canton d'Ille au sein du district de Prades. Elle rejoint le canton de Vinça en 1801, qu'elle ne quitte plus par la suite[39].

    À compter des élections départementales de 2015, la commune de Casefabre rejoint le nouveau canton du Canigou.

    Tendances politiques et résultats

    Lors du 1er tour de l'élection présidentielle française de 2017, la commune de Casefabre est la seule du département des Pyrénées-Orientales a n'avoir donné aucune voix à la candidate Marine Le Pen[40].

    Administration municipale

    Le conseil municipal comprend sept élus[41].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[42]
    Période Identité Étiquette Qualité
    1793 1794 François Pujet    
    1794 1796 Joseph Tujagues    
    1796 1798 Joseph Robert    
    1798 1811 François Verdaguer    
    1811 1826 Joseph Tujagues    
    1826 1835 Jacques Clottes    
    1835 1851 Valentin Tujagues    
    1851 1876 Joseph Serrahy    
    1876 1881 Jacques Clottes    
    1881 1883 Jacques Castillo    
    1883 1892 Michel Clottes    
    1892 1895 Pierre Naudy    
    1895 1896 Jacques Gaspard    
    1896 1904 Jean Castillo    
    1904 1919 Joseph Castillo    
    1919 1944 Émile Castillo    
    1944 1947 Henri Moragas    
    1947 1983 Lambert Coste    
    mars 1983 avril 2016 Daniel Moragas[43]   Éleveur. Mort en cours de mandat[44]
    2016 En cours Claude Gomez    

    Population et société

    Démographie ancienne

    La population est exprimée en nombre de feux (f) ou d'habitants (H).

    Évolution de la population
    1355 1359 1365 1378 1515 1643 1709 1720 1730
    18 f15 f18 f9 f6 f14 f18 f9 f23 f
    1767 1774 1789 - - - - - -
    100 H23 f21 f------
    (Sources : Jean-Pierre Pélissier, Paroisses et communes de France : dictionnaire d'histoire administrative et démographique, vol. 66 : Pyrénées-Orientales, Paris, CNRS, , 378 p. (ISBN 2-222-03821-9))

    Note :

    Démographie contemporaine

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[45]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[46].

    En 2019, la commune comptait 41 habitants[Note 8], en stagnation par rapport à 2013 (Pyrénées-Orientales : +3,73 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    13397119119154147150160128
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    134136130106103118122108118
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    10610788757865643929
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    313031263034353541
    2018 2019 - - - - - - -
    4041-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[12] puis Insee à partir de 2006[47].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Évolution du rang de la commune
    selon la population municipale des années : 1968[48] 1975[48] 1982[48] 1990[48] 1999[48] 2006[49] 2009[50] 2013[51]
    Rang de la commune dans le département 213 198 208 217 213 217 218 215
    Nombre de communes du département 232 217 220 225 226 226 226 226

    Manifestations culturelles et festivités

    • Fête patronale et communale : 11 novembre[52].

    Économie

    Emploi

    Taux de chômage
    200820132018
    Commune[I 5]16,7 %17,2 %13,8 %
    Département[I 6]10,3 %12,9 %13,3 %
    France entière[I 7]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 29 personnes, parmi lesquelles on compte 72,4 % d'actifs (58,6 % ayant un emploi et 13,8 % de chômeurs) et 27,6 % d'inactifs[Note 9],[I 5]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département.

    La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Perpignan, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 2],[I 8]. Elle compte emplois en 2018, contre 8 en 2013 et 5 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 17, soit un indicateur de concentration d'emploi de 35,5 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 56,8 %[I 9].

    Sur ces 17 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 3 travaillent dans la commune, soit 18 % des habitants[I 10]. Pour se rendre au travail, 82,4 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues et 17,6 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 11].

    Activités hors agriculture

    Deux établissements[Note 10] seulement relevant d’une activité hors champ de l’agriculture sont implantés à Casefabre au [I 12].

    Agriculture

    1988200020102020
    Exploitations4441
    SAU[Note 11] (ha)302731988

    La commune est dans le Conflent, une petite région agricole occupant le centre-ouest du département des Pyrénées-Orientales[53]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 12] sur la commune est l'élevage d'ovins ou de caprins[Carte 3]. Une seule exploitation agricole ayant son siège dans la commune est recensée lors du recensement agricole de 2020[Note 13] (quatre en 1988). La superficie agricole utilisée est de 88 ha[55],[Carte 4],[Carte 5].

    Culture locale et patrimoine

    Monuments et lieux touristiques

    L’église paroissiale Saint-Martin, d’origine préromane (il en reste une partie du mur nord et le plan du chevet), est remaniée aux XIe et XIIe siècles. Un collatéral est ajouté au sud au XIIIe siècle ou au XIVe siècle. Au XIXe siècle, un nouveau portail a alors été percé dans l'abside médiévale[37].

    La petite route descendant depuis Casefabre sur le Minestrol, au pied du prieuré de Serrabone, offre des panoramas sur les gorges du Boulès, de même que celle redescendant sur Saint-Michel-de-Llotes.

    Le dolmen du Coll de la Llosa est situé à la limite des communes de Bouleternère, Casefabre et Saint-Michel-de-Llotes.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Géraldine Mallet, Églises romanes oubliées du Roussillon, Les Presses du Languedoc, 2003, page 165.

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
    2. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[15].
    3. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    9. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    10. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
    11. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
    12. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    13. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[54].
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    2. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
    3. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

    Site de l'Insee

    Autres sources

    1. Stephan Georg, « Distance entre Casefabre et Perpignan », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    2. Stephan Georg, « Distance entre Casefabre et Prades », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    3. Stephan Georg, « Distance entre Casefabre et Amélie-les-Bains-Palalda », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    4. « Communes les plus proches de Casefabre », sur www.villorama.com (consulté le ).
    5. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 194-195.
    6. Carte IGN sous Géoportail.
    7. Genna A. (2009) Carte géologique harmonisée du département des Pyrénées-Orientales. Notice technique, Rapport final, BRGM/RP-57032-FR, en particulier pages 417-8. http://infoterre.brgm.fr/rapports/RP-57032-FR.pdf.
    8. « Carte géologique » sur Géoportail. Avec notice explicative de la feuille Céret (1096) à 1/50 000 ("Notice de Céret"), BRGM Éditions, Orléans, 2015, ficheinfoterre.brgm.fr, consulté le 13 août 2021.
    9. "Notice de Céret", page 28.
    10. BRGM, « Didacticiel de la règlementation parasismique > Département : 66 > Commune : CASEFABRE - Le Plan Séisme », sur www.planseisme.fr (consulté le ).
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