Prunet-et-Belpuig

Prunet-et-Belpuig est une commune française, située dans le centre du département des Pyrénées-Orientales en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans la région des Aspres, un minusule territoire roussillonnais compris entre les sillons de la Têt au nord et du Tech au sud qui tire son nom de la nature caillouteuse de ses sols.

Prunet-et-Belpuig

Chapelle de la Trinité
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Pyrénées-Orientales
Arrondissement Prades
Intercommunalité Communauté de communes de Roussillon Conflent
Maire
Mandat
Benoît Bonacaze
2020-2026
Code postal 66130
Code commune 66153
Démographie
Population
municipale
48 hab. (2019 )
Densité 2,2 hab./km2
Géographie
Coordonnées 42° 33′ 46″ nord, 2° 37′ 32″ est
Altitude Min. 353 m
Max. 863 m
Superficie 21,68 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton du Canigou
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Prunet-et-Belpuig
Géolocalisation sur la carte : France
Prunet-et-Belpuig
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Orientales
Prunet-et-Belpuig
Géolocalisation sur la carte : Occitanie
Prunet-et-Belpuig

    Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le Boulès, l'Ample et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

    Prunet-et-Belpuig est une commune rurale qui compte 48 habitants en 2019, après avoir connu un pic de population de 364 habitants en 1836. Ses habitants sont appelés les Prunet-Puigois ou Prunet-Puigoises.

    Géographie

    Localisation

    La commune de Prunet-et-Belpuig se trouve dans le département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie[I 1].

    Elle se situe à 27 km à vol d'oiseau de Perpignan[1], préfecture du département, à 18 km de Prades[2], sous-préfecture, et à 10 km d'Amélie-les-Bains-Palalda[3], bureau centralisateur du canton du Canigou dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie d'Amélie-les-Bains-Palalda[I 1].

    Les communes les plus proches[Note 1] sont[4] : Boule-d'Amont (2,2 km), Saint-Marsal (2,7 km), La Bastide (3,4 km), Calmeilles (4,2 km), Taulis (4,3 km), Caixas (5,3 km), Taillet (5,5 km), Casefabre (6,1 km).

    Sur le plan historique et culturel, Prunet-et-Belpuig fait partie de la région des Aspres. Compris entre les sillons de la Têt au nord et du Tech au sud, ce minuscule territoire roussillonnais tire son nom de la nature caillouteuse de ses sols[5].

    Communes limitrophes de Prunet-et-Belpuig
    Caixas
    Boule-d'Amont Calmeilles
    La Bastide Saint-Marsal
    Situation de la commune.

    Géologie et relief

    Localisation des Aspres sur une carte géologique simplifiée des Pyrénées.

    Prunet-et-Belpuig se situe au cœur de l'unité hercynienne des Aspres, une unité géologique bien définie qui se compose des roches dures et anciennes datant d'environ 550 millions d'années à environ 350 millions d'années (c'est-à-dire des périodes géologiques de l'Édiacarien, du Cambrien, de l'Ordovicien, du Silurien et du Dévonien)[Carte 1],[Carte 2],[6].

    Affleurement de "schiste noir", Col Xatard, Prunet-et-Belpuig.

    Ces couches anciennes ont été déposées pour la plupart sous forme de sédiments dans des environnements marins parfois profonds et parfois peu profonds. Puis, à partir d'il y a environ 350 millions d'années, toutes ces formations ont été comprimées entre deux continents convergents, au cours de l'orogenèse hercynienne (ou varsique). Pendant cette période de formation d'une chaîne de montagnes, les couches ont été durcies et fortement déformées par des plissements et des failles. Elles ont également été soumises au métamorphisme, donnant un aspect schisteux à plusieurs de ces formations (comme le "schiste noir" (ampélite de l'Édiacarien) avec son affleurement distinctif au col Xatard[Carte 3]).

    Ces roches anciennes comprenent, entre autres, des pélites (roches sédimentaires à grain fin métamorphosées), des marbres et des dolomies, des conglomérats et des quartzites. Ces roches sous-tendent aujourd'hui presque toute la commune.

    Environ 200 millions d'années plus tard, à partir d'environ 65 millions d'années (Éocène), le bloc hercynien des Aspres s'est retrouvé dans la partie centrale d'une autre zone de construction de montagnes. C'était à l'époque où la plaque tectonique ibérique convergeait avec la plaque eurasienne au nord, provoquant ainsi l'émergence de la chaîne de montagnes pyrénéenne. Aujourd'hui, les Aspres, y compris la zone occupée par la commune de Prunet-et-Belpuig, se trouvent à l'extrémité orientale de la "zone axiale" des Pyrénées.

    Prunet-et-Belpuig - chapelle de la Trinité. "Mur polychrome en « Porphyrite des Aspres » (ocre) et en Schistes d'Evol (verdâtres)"[7].

    Parmi les caractéristiques géologiques notables de la commune de Prunet-et-Belpuig, on peut citer les suivantes :

    1 - Le mont Helena, qui est situé dans la partie est de la commune et qui marque la limite entre les communes de Prunet-et-Belpuig et Caixas. Il culmine à 774 m d'altitude. Le plateau sommital est un affleurement de calcaires et de marbres du Dévonien moyen et inférieur, situé au-dessus de pentes taillées dans des schistes de l'Ordovicien. En , dans une fissure karstique du mont Helena fut découvert un gisement pliocène. Les fouilles ont exhumé quinze espèces de rongeurs, dont Occitanomys montheleni, nommée d'après ce site[8],[Carte 4].

    2 - Montou, au sud et en face de mont Helena, qui est aussi un affleurement de calcaires et de marbres du Dévonien et qui culmine à 780 m d'altitude.

    3 - Affleurements de "porphyrite des Aspres", à l'ouest de Mont Helena et de Montner. Cette lave ordovicienne (ryholite et rhyodacite) a été datée d'environ 450 millions d'années.[Carte 5], [9],[Note 2]

    La commune est classée en zone de sismicité 3, correspondant à une sismicité modérée[10],[11].

    Le relief est partout vallonné, et abrupt par endroits; mais à une altitude inférieure à 900 mètres. La topographie est typique des Aspres, c'est-à-dire un pays de collines avec des réseaux de vallées assez denses, profondément incisés.

    Prunet-et-Belpuig sur une carte topographiqe des Pyrénées-Orientales.

    L'altitude varie entre environ 350 mètres (à l'extrémités nord-ouest and sud-est de la commune, dans les vallées du Boulès et de l'Ample) et 857 mètres (sur un interfluve à l'ouest de Saint-Marsal).

    Les parties ouest et nord de la commune se trouvent dans le bassin du Boulès, qui descend au nord, vers la vallée de la Têt. La partie sud-est de la commune se trouve dans le bassin de l'Ample, qui descend vers le sud, vers la vallée du Tech.

    L'interfluve entre les bassins majeurs de la Têt et du Tech traverse donc la commune. Sur cet interfluve se trouvent certains cols de la route D618 (qui passe par Sant-Marsal vers le nord), dont le col d'en Xatard et le col d'en Fortó. En outre, les vestiges du château de Belpuig se trouvent sur une colline isolée sur cet interfluve, et de ce point, il y a des vues étendues sur les bassins du Boulès et de l'Ample, et vers les hauts plateaux de Mont Helena et Montner.

    Mont Helena (à gauche) et Montner (à droite) depuis le château de Belpuig. Bassin du Boulès à gauche; bassin de l'Ample à droite. En-dessous du château : la chapelle de la Trinté et la route D618.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[12]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[13].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[12].

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de température : 11,8 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 4,4 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 9,4 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 4] : 14,7 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 784 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 5,5 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 4,6 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[15] complétée par des études régionales[16] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Baillestavy », sur la commune de Baillestavy, mise en service en 1972[17]et qui se trouve à km à vol d'oiseau[18],[Note 5], où la température moyenne annuelle est de 11,9 °C et la hauteur de précipitations de 850,7 mm pour la période 1981-2010[19]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Perpignan », sur la commune de Perpignan, mise en service en 1924 et à 27 km[20], la température moyenne annuelle évolue de 15,4 °C pour la période 1971-2000[21], à 15,7 °C pour 1981-2010[22], puis à 16,1 °C pour 1991-2020[23].

    Milieux naturels et biodiversité

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 6] est recensée sur la commune[24] : les « massifs du Mont Hélène et du Montner » (327 ha), couvrant 3 communes du département[25] et une ZNIEFF de type 2[Note 7],[24] : le « massif des Aspres » (28 819 ha), couvrant 37 communes du département[26].

    Urbanisme

    Typologie

    Prunet-et-Belpuig est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 8],[27],[I 2],[28]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 3],[I 4].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (96,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (96,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (89,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (6,2 %), zones agricoles hétérogènes (2,5 %), prairies (1,4 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (0,8 %)[29].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 6].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Prunet-et-Belpuig est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque particulier, le risque radon[30],[31].

    Risques naturels

    Zones inondables de la commune de Prunet-et-Belpuig.

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par crue torrentielle de cours d'eau du bassin de la Têt[32].

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des glissements de terrains, soit des chutes de blocs[33].

    Risque particulier

    Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Prunet-et-Belpuig est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[34].

    Toponymie

    En catalan, le nom de la commune est Prunet i Bellpuig[35]. Le nom de la commune est issu des noms de deux villages : Prunet d'une part, Belpuig de l'autre.

    Prunet apparaît dans un texte de 869 sous la forme Prunetus. Ce mot est constitué du latin pruna (« prune ») auquel est accolé le suffixe collectif -etum, l'ensemble désignant un lieu où les pruniers sont nombreux[36].

    Le mot Belpuig est une francisation du catalan Bellpuig. Ce lieu apparaît dans les textes dès 959, mais seulement sous la forme d'une référence à son église dédiée à Saint Pierre. Au XIIe siècle, un château est construit sur une hauteur dominant l'église. En 1241, il est nommé Pulchro Podio (du latin Podium qui désigne un sommet arrondi, et pulcher, « beau »). Les deux noms cohabitent, mais le « beau sommet » prend peu à peu le pas sur le nom de Saint Pierre, l'église étant renommée en église de la Trinité au cours du XVIIe siècle. Le nom est traduit en catalan : bell puig puis calqué sous cette forme en français, le double « ll » mouillé catalan étant remplacé par un « l » simple[36].

    Politique et administration

    Administration municipale

    Le conseil municipal de Prunet-et-Belpuig a refusé, deux années consécutives, d’approuver les budgets primitifs de la commune et du centre communal d’action sociale.
    À la suite de la saisine de la chambre régionale des comptes de Languedoc-Roussillon, ces budgets primitifs 2009 et 2010 ont été réglés par le préfet des Pyrénées-Orientales par arrêtés du et du .
    En conséquence, le conseil municipal de Prunet-de-Belpuig a été dissous par décret du [37], paru au Journal Officiel le .

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[38]
    Période Identité Étiquette Qualité
             
    mars 1989 2001 Francis Braud PCF  
    2001 juillet 2011[39] Monique Payré    
    septembre 2011 en cours Benoit Bonacaze[40]    
    Les données manquantes sont à compléter.

    Population et société

    Démographie ancienne

    La population est exprimée en nombre de feux (f) ou d'habitants (H).

    Évolution de la population
    1365 1378 1515 1553 1709 1720 1730 1767 1774
    26 f18 f11 f9 f41 f40 f43 f232 H43 f
    1789 - - - - - - - -
    32 f--------
    (Sources : Jean-Pierre Pélissier, Paroisses et communes de France : dictionnaire d'histoire administrative et démographique, vol. 66 : Pyrénées-Orientales, Paris, CNRS, , 378 p. (ISBN 2-222-03821-9))

    Note :

    Démographie contemporaine

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[41]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[42].

    En 2019, la commune comptait 48 habitants[Note 9], en diminution de 9,43 % par rapport à 2013 (Pyrénées-Orientales : +3,73 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    273287274277313364344356360
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    350305307303254274244262248
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    219252205163142127928467
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    635536375268595753
    2018 2019 - - - - - - -
    4948-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[43] puis Insee à partir de 2006[44].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Évolution du rang de la commune
    selon la population municipale des années : 1968[45] 1975[45] 1982[45] 1990[45] 1999[45] 2006[46] 2009[47] 2013[48]
    Rang de la commune dans le département 195 207 203 200 196 200 200 206
    Nombre de communes du département 232 217 220 225 226 226 226 226

    Manifestations culturelles et festivités

    Économie

    Emploi

    Taux de chômage
    200820132018
    Commune[I 5]7,3 %7,5 %19,4 %
    Département[I 6]10,3 %12,9 %13,3 %
    France entière[I 7]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 31 personnes, parmi lesquelles on compte 64,5 % d'actifs (45,2 % ayant un emploi et 19,4 % de chômeurs) et 35,5 % d'inactifs[Note 10],[I 5]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui du département et de la France, alors qu'en 2008 la situation était inverse.

    La commune est hors attraction des villes[Carte 7],[I 8]. Elle compte 11 emplois en 2018, contre 17 en 2013 et 15 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 15, soit un indicateur de concentration d'emploi de 73,3 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 45,7 %[I 9].

    Sur ces 15 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 10 travaillent dans la commune, soit 67 % des habitants[I 10]. Pour se rendre au travail, 80 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 6,7 % les transports en commun et 13,3 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 11].

    Activités hors agriculture

    4 établissements[Note 11] sont implantés à Prunet-et-Belpuig au [I 12]. Le secteur des autres activités de services est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 25 % du nombre total d'établissements de la commune (1 sur les 4 entreprises implantées à Prunet-et-Belpuig), contre 8,5 % au niveau départemental[I 13].

    Agriculture

    1988200020102020
    Exploitations6364
    SAU[Note 12] (ha)107269565337

    La commune est dans le Conflent, une petite région agricole occupant le centre-ouest du département des Pyrénées-Orientales[50]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 13] sur la commune est l'élevage bovin, orientation mixte lait et viande[Carte 8]. Quatre exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 14] (six en 1988). La superficie agricole utilisée est de 337 ha[52],[Carte 9],[Carte 10].

    Culture locale et patrimoine

    Monuments et lieux touristiques

    Prunet-et-Belpuig a la particularité de ne pas posséder de monument aux morts sur son territoire[53].

    Ruines du château de Belpuig.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
    2. "Quant aux porphyrites des Aspres, elles ont servi en Roussillon à fabriquer des lames de haches pour les défrichements des débuts de l’agriculture, au Néolithique." Michel Martzluff, Les usages mal connus des roches volcaniques. Trachyte et basalte dans le bâti des Pyrénées catalanes. Archéo 66, Bulletin de l'AAPO (Association Archéologique des Pyrénées-Orientales), No. 33 2018, page 116.
    3. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[14].
    4. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    5. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    6. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    7. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    8. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    10. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    11. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
    12. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
    13. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    14. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[51].
    • Cartes
    1. Genna A. (2009) Carte géologique harmonisée du département des Pyrénées-Orientales. Notice technique, Rapport final, BRGM/RP-57032-FR, en particulier pages 417-8. http://infoterre.brgm.fr/rapports/RP-57032-FR.pdf.
    2. « Carte géologique » sur Géoportail. Avec notice explicative de la feuille Céret (1096) à 1/50 000 ("Notice de Céret"), BRGM Éditions, Orléans, 2015, ficheinfoterre.brgm.fr, consulté le 13 août 2021.
    3. "Notice de Céret", page 22.
    4. "Notice de Céret", page 28.
    5. "Notice de Céret", page 36.
    6. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    7. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
    8. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    9. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    10. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

    Site de l'Insee

    1. « Métadonnées de la commune de Prunet-et-Belpuig » (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
    3. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
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