Castel-Sarrazin

Castel-Sarrazin est une commune du sud-ouest de la France, située dans le département des Landes (région Nouvelle-Aquitaine).

Pour les articles homonymes, voir Castelsarrasin, Castel et Sarrazin.

Castel-Sarrazin

La chapelle du Bourcòt.
Administration
Pays France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Landes
Arrondissement Dax
Intercommunalité Communauté de communes Coteaux et Vallées des Luys
Maire
Mandat
Philippe Novembre
2020-2026
Code postal 40330
Code commune 40074
Démographie
Population
municipale
556 hab. (2019 )
Densité 46 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 37′ 14″ nord, 0° 46′ 46″ ouest
Altitude Min. 25 m
Max. 73 m
Superficie 12,01 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Coteau de Chalosse
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Castel-Sarrazin
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Castel-Sarrazin
Géolocalisation sur la carte : Landes
Castel-Sarrazin
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Castel-Sarrazin
Liens
Site web http://www.castelsarrazin.fr/

    Géographie

    Localisation

    Cette commune est située dans le terroir de la Chalosse sur l'Oursoû. À côté de la commune de Pomarez, la course landaise est une tradition.

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Castel-Sarrazin[1]
    Donzacq Bastennes Gaujacq
    Pomarez Amou
    Tilh Arsague

    Hydrographie

    La commune de Castel-Sarrazin se situe au niveau de la confluence entre le Luy de France et le Luy de Béarn pour former le Luy[2].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[3]

    • Moyenne annuelle de température : 13,6 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,3 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 7 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14,5 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 1 201 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,4 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,7 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Amou Lateoulere », sur la commune d'Amou, mise en service en 1994[9] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[10],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 14,2 °C et la hauteur de précipitations de 1 152,6 mm pour la période 1981-2010[11]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Dax », sur la commune de Dax, mise en service en 1958 et à 24 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 13,8 °C pour la période 1971-2000[13], à 14,3 °C pour 1981-2010[14], puis à 14,5 °C pour 1991-2020[15].

    Urbanisme

    Typologie

    Castel-Sarrazin est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[16],[17],[18]. La commune est en outre hors attraction des villes[19],[20].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (89,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (89,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (67,7 %), zones agricoles hétérogènes (22 %), forêts (10,3 %), prairies (0,1 %)[21].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Histoire

    Sarrazin était autrefois synonyme de non-chrétien, homme de mauvaise foi. Le nom viendrait de l'insurrection de bagaudes et d'un camp, « castrum sarrasenorum », fondé par les Gaulois en lutte contre l'occupation romaine[22]. Le mot Sarrazin ne doit rien aux Maures, semble-t-il, mais rappellerait l'insurrection des Gaulois Bagaudes au IIIe siècle. Le vieux bourg, élevé sur une colline dominant la vallée du Luy de France, offre de beaux panoramas sur la Chalosse. À remarquer les maisons archaïques, l'antique chapelle, son porche à nervures et son bénitier. La vallée du Luy, enjambée par trois ponts, attend les amateurs de randonnée.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1983 2008 Jean Larreigneste   Retraité
    mars 2008 En cours Philippe Novembre DVG Agriculteur
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[24]. En 2019, la commune comptait 556 habitants[Note 6], en augmentation de 3,93 % par rapport à 2013 (Landes : +4,14 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    636659729781831810813821828
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    810750741732759754720685666
    1901 1906 1911 1921 1931 1936 1946 1954 1962
    682703644584527546480457434
    1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009 2014
    419378371363360414436511536
    2019 - - - - - - - -
    556--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[25] puis Insee à partir de 2006[26].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    Personnalités liées à la commune

    Vie pratique

    Évènements

    Les fêtes locales débutent début septembre pendant lesquelles quelques courses landaises se déroulent durant trois jours.

    Voir aussi

    Article connexe

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[5].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[6].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. Carte IGN sous Géoportail
    2. www.landes.equipement-agriculture.gouv.fr
    3. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    4. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    5. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    6. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    7. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    8. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    9. « Station Météo-France Amou Lateoulere - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    10. « Orthodromie entre Castel-Sarrazin et Amou », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station Météo-France Amou Lateoulere - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    12. « Orthodromie entre Castel-Sarrazin et Dax », sur fr.distance.to (consulté le ).
    13. « Station météorologique de Dax - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Station météorologique de Dax - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    15. « Station météorologique de Dax - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    16. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    18. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    19. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    20. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    21. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    22. Pays des Luy, plaquette de l'office de tourisme de la Communauté de communes Coteaux et Vallées des Luys consultée en 2011
    23. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    24. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    25. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    26. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
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