Catane
Catane (en italien : Catania) est une ville d'Italie, sur l'île de Sicile. C'est la capitale de la province de Catane.
Pour les articles homonymes, voir Catane (homonymie).
Catane ''Catania'' | |
Armoiries |
Drapeau |
Catane au pied de l'Etna. | |
Nom sicilien | Catania |
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Administration | |
Pays | Italie |
Région | Sicile |
Province | Catane |
Maire Mandat |
Salvo Pogliese (Forza Italia) depuis 2018 |
Code postal | 95100 |
Code ISTAT | 087015 |
Code cadastral | C351 |
Préfixe tel. | 095 |
Démographie | |
Gentilé | Catanais, Catanaise |
Population | 311 777 hab. (31-10-2018[1]) |
Densité | 1 732 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 37° 30′ 58″ nord, 15° 03′ 58″ est |
Altitude | Min. 0 m Max. 380 m |
Superficie | 18 000 ha = 180 km2 |
Divers | |
Saint patron | Sant'Agata |
Fête patronale | 5 février |
Localisation | |
Localisation dans la ville métropolitaine de Catane. | |
Liens | |
Site web | www.comune.catania.it |
Elle est la deuxième ville sicilienne derrière Palerme, et sa conurbation métropolitaine compte environ 700 000 habitants.
Fondée en 729 av. J.-C. par les chalcidiens de Naxos, elle fut un foyer culturel et politique important au XIVe siècle, et la première université de Sicile y fut fondée en 1434.
Elle eut plusieurs fois à subir les éruptions de l'Etna et des tremblements de terre (1669, 1693, 1783, 1818). Sa configuration actuelle est la conséquence d'une reconstruction quasi-totale (dans un style baroque tardif du Val di Noto) commencée à la fin du XVIIe siècle[2], à la suite d'une coulée de lave en 1669[3], et à un terrible tremblement de terre en 1693 qui tua 18 000 habitants. La ville offre à ce titre un témoignage exceptionnel du courage de ses résidents, et elle figure sur la liste du Patrimoine mondial de l'Unesco.
Catane est la ville natale des compositeurs Vincenzo Bellini et Giovanni Pacini, du physicien Ettore Majorana, des écrivains Giovanni Verga, Luigi Capuana, Federico De Roberto et Nino Martoglio.
C'est un centre industriel, logistique et commercial important, son aéroport « Catane-Fontanarossa » est le plus important du Sud de l'Italie.
Géographie
Site
Catane est située sur la côte orientale de la Sicile, sur la mer Ionienne, entre les villes de Messine (88 km) et Syracuse (52 km), et son centre se trouve à 28 km du sommet de l'Etna.
A l'extérieur de la ville, l'embouchure du Simeto aliment l'Oasis di Simeto, réserve naturelle d'environ 2 000 hectares, créée en 1984.
Le golfe d'Ognina correspond au mythique « port d'Ulysse » (le Portus Ulixis ou Portus Odysseus cité par Pline l'Ancien), légendaire débarcadère du héros et de ses compagnons avant de rencontrer le cyclope Polyphème.
Les plages sont de sable doré (la plage de la Plaia) ou de sable noir (la « Petite Rade » de San Giovanni Li Cuti). L'expression dialectale « Li Cuti » correspond « aux Queux, aux Aiguisoirs » et peut simplement identifier « des Rochers » ou « des Affiloirs, des lieux appropriés au riblage et à l'érosion des écueils ».
Son port, dans lequel se jette le fleuve côtier né dans la plaine, l'Amenano ou Amenas, est en forme de faucille[4].
L'arrière-pays, la Plaine de Catane, est une zone fertile[4].
Climat
Le climat méditerranéen de Catane est caractérisé par des étés longs, chauds et secs. La température de jour varie généralement entre 34 °C et 38 °C. Les 40 °C peuvent être dépassés fréquemment à cause du sirocco qui peut souffler en été, apportant ainsi une forte chaleur. Il se peut qu'aucune goutte d'eau ne tombe de toute la saison estivale. Les hivers sont très modérés, et même de nuit il est rare que la température descende vers 2 °C. Pendant la journée il est extrêmement rare de ne pas arriver à 13 °C, la température varie généralement entre 14 °C et 22 °C. Les saisons intermédiaires sont généralement chaudes, avec une température maximale moyenne qui est égale ou supérieure aux 20 °C pendant les mois de mars à novembre.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 6,9 | 8,4 | 9,9 | 12,2 | 15,8 | 20,7 | 22,3 | 23,1 | 21,2 | 19,4 | 12,5 | 8,2 | 15,5 |
Température maximale moyenne (°C) | 16,2 | 16,7 | 20 | 24,3 | 27,6 | 31,1 | 35,4 | 34,2 | 31,4 | 27,5 | 22 | 17,4 | 26,1 |
Symboles de la ville
Les noms de la ville et leurs significations
- Le village siculien : Katane. Ce mot de la population autochtone des Sikèles se traduit par « râpe, racloir, couteau à écorcher, écorcherie ». En outre, in extenso, « lieu âpre, territoire tranchant et raboteux, sol rêche », en relation avec les décors de lave du panorama et de sa millénaire collocation géographique aux pentes du Montgibel. Le biographe grec Plutarque confirmera cette interprétation.
- La colonie grecque : Katánē (Κατάνη). C'est la version hellénique de l'homonyme village des Sicules. Pour une brève période, sous le tyran syracusain Hiéron Ier, elle fut appelée Αἴτνη (Aítnē, Aetna ou Ætna). Pendant cette période a été frappé le tétradrachme d'Aetna réputé être la monnaie la plus chère du monde.
- La cité décumane romaine : Catĭna ou Catăna. Les formes latines du nom grec. La première a eu majeure fortune pour l'assonance et féminisation du vocable catinus. En effet, catinus a un double sens. Il peut signifier soit « écuelle, bol », soit « baie marine ou golfe ». Les deux sens trouvent leur justification évidente dans la position naturelle de la ville, « enfoncée sur la lave comme une couronne » et « située à proximité du Golfe de Catane ».Tetrapolis (« les quatre villes ») fut employé très rarement surtout pour commémorer le premier arrangement urbaniste de la colonie chalcidienne et latine (constituée de quatre agglomérations originairement distinctes) et leur inexorable fusion. Les bourgs étaient : la Demetria ou Demeteria, la Luna, l'Aetnapolis et la Civitas.
- Les appellatifs arabes : Balad-al-Fil (« Le Village » ou « Le Territoire de l'Éléphant ») Madinat-al-Fil (« La Cité de l'Éléphant ») Wadi Musa (« La Rivière de Moïse », c'est-à-dire le nom arabe du fleuve Symèthe) Qataniyah (la famille des plantes des Légumineuses, produits typiques de la Plaine de Catane avant l'arrivée des Arabes, lesquels seront par la suite les promoteurs et principaux diffuseurs des cultures extensives d'agrumes en Sicile). Ce dernier toponyme fera naître le nom actuel.
- Les dénominations médiévales furent : Cathania et Catanea.
- Les translittérations hébraïques : Kataniya, Ktaniya, Kataniyah, Ktaniyah, Katania, Kataniah (« la petite », en puisant de l'adjectif katan = petit + iya, utilisé avec valeur de collectif)
- La possible traduction hébraïque du nom arabe : Kiryat Ha-Pil ou Ir Ha-Pil (« la cité de l'éléphant »)
Le panonceau municipal : l'éléphant
L'éléphant est appelé par les citoyens de Catane U Liotru, c'est-à-dire « l'héliodore ».
Les devises officielles
Les deux principales devises latines de Catane sont lisibles sur les targes marmoréennes du monumental « Arc de Triomphe » de Piazza Palestro, dit « porte Garibaldi » ou « porte Ferdinande ». Elles citent :
- Melior De Cinere Surgo (« Je renais meilleure de mes cendres ») et
- Armis Decoratur, Litteris Armatur (« Décorée avec les armes, armée avec les lettres »).
La devise actuelle est : Catania tutrix regum (« Catane tutrice des rois »).
Histoire
Antiquité
La ville fut probablement fondée en 729 av. J.-C. : selon Thucydide, quatre ans après la fondation de Syracuse, des colons grecs partirent de Naxos sous la conduite de Théoclès et Evarchos. L'expédition se scinda en deux, le groupe conduit par Théoclès fondant Léontinoi, celui mené par Evarchos fondant la cité de Catane. Ils succèdent aux Sicules et probablement aux Phéniciens[4].
L'arrivée de nouveaux colons en provenance de Grèce, attirés par le succès des premiers établissements en Sicile, poussèrent probablement les Naxiens à lancer de nouvelles expéditions vers le sud. Son aura attire Stésichore d’Himère et Xénophane de Colophon[4]. Autour de -620, la cité se dote d'une législation attribuée à Charondas. Il est finalement contraint à l'exil mais sa législation demeure et inspire la plupart des autres cités chalcidiennes de Sicile et de Grande-Grèce et même l’Orient hellénique[4]. Le philosophe péripatéticien Théophraste explique que le peuple catane est l'un des rares peuples connus dont les conventions lors d'un marché (contre oral) ne sont pas matière à procès, et il faut se contenter de son sort[6] ; Platon y fait référence dans ses Lois[7].
Aussi, rapidement après sa fondation, la cité grecque prospère, comme en témoigne le dépôt votif du VIe siècle, découvert sous la place San Francesco, et comprenant vases de Corinthe, d’Athènes, de Sparte, de Rhodes, de Chios et des ex-voto de terre cuite locaux et importés[4].
En -476, la cité est conquise par Hiéron Ier qui mène une campagne d'expansion en Sicile. Il déporte les habitants à Léontinoi et refonde la cité sous le nom d’Etna à partir de 5 000 Doriens de Syracuse et de 5 000 Grecs du Péloponnèse, célébrée par Eschyle dans sa tragédie dispariue Etna ou les Etnéennes et par Pindare[4]. Jusqu'en -465 et la chute des Deinoménides, Catane reste sous la coupe de Syracuse. Des mercenaires l'occupent à la fin de la tyrannie, puis se retirent à Inessa[4].
Recouvrant sa liberté, et son nom dès -461, elle s'allie avec Léontinoi pour contrer la puissance syracusaine entre -427 et -424. C'est ici qu'Alcibiade se serait adressé aux Cataniens pour qu'ils soutiennent la cité d'Athènes, dans le contexte de la guerre du Péloponnèse et de l'expédition de Sicile. Mais Thucydide explique que les Athéniens ne reçurent aucune aide de Catane car une partie de la population était favorable à Syracuse.
Les Grecs édifièrent un théâtre sur l'acropole au Ve siècle av. J.-C., qui fut ensuite reconstruit par les Romains, et pouvait accueillir 7 000 personnes.
En -403, Denys l'Ancien, tyran de Syracuse, mène à nouveau une politique d'expansion sur la façade Est de la Sicile, dans l'objectif de renforcer son pouvoir avant d'affronter une nouvelle fois les Carthaginois. Catane est prise par surprise et saccagée par les troupes du tyran qui vend ses citoyens comme esclaves[4]. Quelque temps plus tard, les Carthaginois prennent à leur tour la ville[4].
En 338 av. J.-C., Timoléon défait le tyran Mamercus. La ville soutient Pyrrhus Ier. Elle tombe aux mains des Romains en 263 av. J.-C. qui la dotent de grands édifices publics[4].
La première guerre servile la touche et Caius Licinius Verres pille ses trésors comme ailleurs en Sicile[4]. Une éruption de l'Etna consuma la ville en 121.
Selon la tradition hagiographique reprise dans La Légende dorée, sainte Agathe serait née à Catane au IIIe siècle. Refusant les avances de Quintien, proconsul de Sicile, celui-ci la fit torturer : on lui arracha les seins à l'aide de tenailles mais elle fut guérie de ses blessures par l'apôtre Pierre qui la visita en prison. Elle succomba à son martyre et sa mort fut accompagnée d'un tremblement de terre, le . Un an après sa mort, l'Etna entra en éruption, déversant un flot de lave en direction de la ville. Les habitants s'emparèrent du voile qui recouvrait la sépulture d'Agathe et le placèrent devant le feu qui s'arrêta aussitôt, épargnant ainsi la cité.
Liste des tyrans de Catane
- 729 av. J.-C.-... : Euarchos.
- 345-338 av. J.-C. : Mamerchos († 338 av. J.-C.).
Moyen Âge
Pendant la période byzantine, une chapelle fut construite dans l'ensemble Cappella Bonajuto (VIe siècle). Après l'occupation musulmane, elle fut occupée en 1071 par les Normands (famille des Hauteville, en italien, d'Altavilla). Ils firent construire le Duomo (cathédrale) aux XIe et XIIe siècles.
En 1081, une furieuse bataille s'engagea dans les environs où 160 chevaliers normands (aidés probablement par un contingent de fantassins calabrais) conduits par Jourdain de Hauteville, Robert de Sordavalle et Elia Cartomi, réussirent à vaincre plusieurs milliers de fantassins et cavaliers musulmans (chiffre peut-être exagéré).
Le , un séisme provoqua la mort de milliers de personnes.
L'empereur Frédéric II fit construire le Castello Ursino (fort militaire) entre 1239 et 1250.
La ville subit des destructions lors de la guerre des Vêpres siciliennes en [1282]. À partir de 1282, sous l'influence aragonaise, Catane devint la capitale du royaume de Sicile.
En 1376, les reliques de sainte Agathe furent déposées dans la cathédrale de Catane. La première université sicilienne fut fondée à Catane en 1434 (cf. Université de Catane).
Époque moderne
Aux pieds de l'Etna, elle a souvent été touchée par des coulées de lave dont une qui rejoignit la mer en 1669, et fut pratiquement totalement détruite en 1693 par un tremblements de terre de degré 11 sur l'échelle de Mercalli qui en compte 12. Le tremblement de terre de 1693 qui toucha le Val di Noto fut particulièrement ravageur puisqu'il dévasta 60 centres urbains, provoquant la mort de 93 000 personnes dont 16 000[8] à Catane, soit les deux tiers de sa population[9], où ne restèrent debout que très peu d'ouvrages au nombre desquels on compte le château d'Ursino, quelques portions des murs antiques et l'amphithéâtre romain. La reconstruction fut lancée rapidement par la couronne espagnole sous la direction du vicaire général Giuseppe Lanza duc de Camastra avec l'aide des architectes et artisans maçons et sculpteurs de Messine, alors très imprégnés du style baroque tardif. Le style baroque initial fut cependant atténué par l'apport néo classique de Giovanni Battista Vaccarini (1702-1768) et de son frère Giacomo Amato. Les architectes refusèrent de reconstituer l'ancienne ville tri-millénaire avec ses ruelles tortueuses et étroites, responsables d'un grand nombre de victimes, et choisirent un plan moderne et antisismique : une maille urbaine orthogonale abritant des bâtiments de deux étages seulement, parsemée de grandes places devant permettre aux habitants de se réfugier en cas de tremblement de terre, et sillonnée de grands axes routiers autorisant des évacuations rapides. Les voies principales furent conçues avec pour largeur 16 mètres, les voies centrales 12 mètres, les voies secondaires 8 mètres. L'éléphant, symbole de la ville, fut récupéré entre les décombres du palais de la Loggia. Furent dessinées les deux directions nord-sud (via Etnea et via Crociferi) et celles dans le sens est-ouest (via Sangiuliano, via Vittorio Emanuele et via Garibaldi).
- XVIIIe siècle : construction du palais Biscari (Palazzo Biscari)
- 1558-1693-1735 : construction de l'église San Nicolo : transept de 105 mètres de longueur
- 1734-1758 : construction de la cathédrale Sainte-Agathe (Duomo)
- 1735-1765 : construction de la Badia di Sant'Agata (intérieur rococo)
- 1738-1760 : Chiesa di San Giuliano
- 1768 : érection d'un arc-de-triomphe pour célébrer le mariage de Ferdinand III de Sicile
Face aux avancées de la gauche en Sicile, Crispi dissout en 1889, le conseil municipal mené par le socialiste Giuseppe De Felice[10].
Époque contemporaine
- Ville organisatrice des Championnats du monde d'escrime 2011 (octobre)
- 1818 : séisme
- 1869 et 1881 : éruption de l'Etna détruit plusieurs quartiers
- 1943 : bombardements de la Seconde Guerre mondiale
Économie
Surnommée la « Milan du Sud » dans les années 1960, Catane est le poumon économique de la Sicile.
Industrie
Catane est le premier port de la Sicile et un important centre industriel.
Transports
Transports en commun
Le métro de Catane, ouvert en 1999, ne possède pour l'heure qu'une seule ligne longue de 8,8 km. Un prolongement est prévu vers l'aéroport.
Transport aérien
Catane dispose d'un aéroport international l'Aéroport Fontanarossa, qui porte aussi le nom de Vincenzo Bellini depuis 2007 (code AITA : CTA). C'est le principal de Sicile.
Transport ferroviaire
Il existe quatre gares ferroviaires (lignes Messine-Syracuse, Catane-Gela, Catane-Palerme) et ligne dite « Circumetnea » (ligne à voie étroite qui fait le tour de l'Etna en montant jusqu'à 1 000 m d'altitude).
Transport routier
La ville est reliée par autoroute aux deux autres grandes villes de l'île, Palerme (autoroute A20) et Messine (autoroute A18) ainsi qu'à Syracuse (autoroute Catane-Syracuse) et au sud de l'île. Le périphérique de Catane est le plus grand de l'île.
Transport maritime
Le port de Catane est le point de départ des lignes de ferrys Catane-Reggio di Calabria et Catane-Naples.
Manifestations folkloriques et fêtes religieuses
- Les fêtes de sainte Agathe :
- 3-4-5 février : à l'occasion annuelle de son martyre ;
- 17 août : récurrence de la translation de ses reliques de Constantinople et de leur restitution au sol natal.
- 10 mai : La fête des « Trois Chastes Agneaux » (les trois frères martyrs Alphius, Philadelphe et Cyrin) dans la localité de Trecastagni, sur les contreforts de l'Etna.
- 24 juin : la fête de saint Jean-Baptiste à San Giovanni Galermo de Catane.
- 16 juillet : la fête de Notre-Dame du Carmel.
- 8 septembre : la fête de sainte Marie la Bambine du quartier d'Ognina.
- 14 septembre : la fête du Saint Clou.
- 1er novembre : le jour des défunts.
Monuments
Période gréco-romaine
Peu de vestiges grecs ont résisté au temps. Les monuments romains sont les principaux témoins antiques[4].
- Théâtre gréco-romain : il existait déjà au Ve siècle av. J.-C. mais fut remanié plusieurs fois sous les Julio-Claudiens, les Flaviens et Hadrien. Les éléments scéniques ont disparu (sauf des colonnes exposées au musée de Catane) mais plusieurs colonnes du portique subsistent. La cavea orientée au sud et construite en basalte noir avec des sièges plaqués de marbre blanc comptait 23 rangs de sièges dans sa partie inférieure, 10 rangs dans sa partie médiane et 5 dans la partie supérieure[11], avec un diamètre de 87 mètres[4]. Il pouvait accueillir environ 7 500 spectateurs qui y accédaient par les vomitoires desservis par trois corridors semi-circulaires[4].
- Odéon de 1 500 places, construit à côté du théâtre avec la même orientation au sud. La cavea semicirculaire mesure 42 mètres de diamètre et l'orchestre 10 mètres de diamètre[11].
- Acropole grecque de la « Colline de Montvierge »
- Amphithéâtre romain, construit en lave puis recouvert de plaques de marbre, d'un diamètre élliptique d'environ 120 m sur le grand axe et de 105 m sur le petit axe[4].
- Ruines de l'aqueduc romain
- Ruines romaines du Courtil Arcs Rompus
- Forum romain de place Saint Pantaléon
- Colonnades romaines des arcades de la place Giuseppe Mazzini
- Monuments funéraires romains
- Hypogée carré
- Basiliques chrétiennes du VIe siècle
- Nécropole chrétienne de Sainte Marie de Jésus
- Catacombes de Saint Gaétan les grottes
Les édifices thermaux
- Les thermes Achilliennes ou thermes Achilléennes, sous la place du Dôme[4]
- Les thermes de l'Adresse
- Les thermes de l'Itrie
- Les thermes de la Rotonde, près du théâtre, partiellement réutilisées dans l'église Santa Maria delle Rotonda[4]
- Les thermes des quatre coins
- Les thermes du palais Asmundo
- Les thermes du palais de l'université
- Les thermes de Casa Gagliano
- Les thermes de l'église de Saint Antoine Abbé
L'obélisque de la Fontaine de l'Éléphant
Il a 3,61 mètres de haut et la datation est inconnue, mais sa provenance est attribuable à la localité égyptienne de Syène.
Cette stèle octogonale granitique contient dans ses gravures latérales des hiéroglyphes relatifs aux cultes isiaques, particulièrement célébrés dans la Catane cosmopolite grecque-romaine, idolâtrie qui a des évidentes similitudes avec certains aspects du séculaire charriage dévotionnel du Simulacre de Sainte Agathe.
Sous les Romains, il fut employé comme une des deux metae de l'ancien cirque catanais où se déroulaient les démonstrations gymniques, on fêtait les Agonalia et les quadriges rivalisaient pour la victoire, la renommée et la gloire.
Les témoignages byzantins
- Éléphant ('U Liotru) en pierre lavique de la Fontaine de la Piazza del Duomo
- Égliselle trichore de Sainte Barbe
- Église de Sainte Marie de la Rotonde
- Chapelle du Petit Sauveur ou Chapelle Bonajuto englobée à l'intérieur du Palais Bonajuto
- Égliselle byzantine de Via Monte Po dans le quartier de Nesima
- Ruines byzantines de l'église du quartier de Monte Po.
Au temps des Arabes
- Le lavoir arabe du quartier de Cibali
- Le Quartier des « mûriers blancs »
L'héritage normand
- Les absides normandes du dôme
- L’édification du quartier de la noblesse et des artisans de la civita
Les anciens quartiers juifs
- la Judèque Supérieure (la Judeca de Susu ou Judeca Suprana)
- la Judèque Inférieure (la Judeca de Giusu ou Judeca Suttana)
- le Plan de Jacob ('U Chianu rì Iacobbu)
- Une synagogue existait à "via Santa Maria della Catena" la rue Sainte-Marie des Chaines , toponyme Sicilien caractéristique d'une présence hébraïque.
Les fortifications et les remparts
- Château d'Ursino, construit aux environs de l'an 1239, et ayant appartenu au roi Frédéric II de Sicile.
- Enceintes de Charles V
- Porte de Charles V ou Porte des Canaux
- Porte Uzeda
- Tour Sainte Marie dans la bourgade d'Ognina
- Tour De Vega
- Rempart de l'évêque ou Rempart de Don Laurent Gioeni
- Rempart des Infectés
- Tour du Tyndar
- Porte du Fortin
Les vestiges médiévaux
- Vieux portail de l'église de la « Sainte Prison »
- Arc gothique-catalan de l’église de Saint Jean des Frères, aujourd’hui disparue, englobé dans la Casa Leotta
- Chapelle de la famille Paternò, dans l'église de Sainte Marie de Jésus
- Palais Platamone
- Puits de Gammazita du Courtil Vela
- Monument funéraire du Vice-roi d'Espagne Fernando de Acuña, visible dans le Dôme de Sainte-Agathe
- Les guérites de la Longuemer
- Chartreuse Notre-Dame-de-la-Nouvelle-Lumière, en italien : Santa Maria di Nuovaluce a Catania.
Les églises baroques et historiques
- Cattedrale ou Duomo di Sant'Agata • Cathédrale de Sainte-Agathe
- Basilica di San Nicola l'Arena • Basilique de Saint-Nicholas-l'Arène
- San Placido • Saint-Placide
- Badìa di Sant'Agata • Abbaye de Sainte-Agathe ou Sainte-Agathe-au-Monastère
- San Francesco d'Assisi all'Immacolata • Saint-François-d'Assise-à-l'Immaculée
- Sant'Agata alla Fornace or San Biagio • Sainte-Agathe-de-la-Fournaise ou Saint-Blaise
- Santa Maria dell'Aiuto • Sanctuaire Marien de Sainte-Marie-de-l'Aide
- San Benedetto da Norcia • Saint-Benoît-de-Nursie
- San Francesco Borgia • Saint-François-Borgia ou Église-des-Jésuites
- Abbaye de Sainte-Agathe ou Sainte Agathe au Monastère (1620)
- Saint Placide
- Saint Joseph au Dôme
- Très-Saint Sacrement au Dôme
- Saint Martin de l'Archiconfrérie des Blancs. L'Archiconfrérie regroupait tous les inscrits à l'album de la Noblesse, dans lequel figuraient les principales familles aristocratiques catanaises.
- Saint Blaise ou Sainte Agathe de la Fournaise (1700)
- Sanctuaire diocésain de la Sainte Prison ou Sainte Agathe à la Prison. C'est la geôle où Agathe fut emprisonnée durant les phases du procès sanguinaire dressé par le Consul de Sicile Quintien.
- Sainte Agathe la Vétuste (254) : le plus ancien lieu de culte chrétien dédié à Agathe et la première église du monde qui porte son prénom. L'église de Sainte Agathe la Vétuste fut consacrée, aussitôt après l'Édit de Milan (313), probablement sur les lieux du martyre et de l'ensevelissement. L'adjectif latin vetere, veteris indique son rôle de première cathédrale de la ville et son ancienneté. C'est là que Sainte Lucie de Syracuse se rendra en pèlerinage pour demander grâce pour sa mère malade. Détruite par le séisme du 1693, elle fut rebâtie en 1722. L'intérieur contient les restes des fondations de la façade primitive et de la sacristie, et l'ancien écrin en bois qui fit fonction de coffre pour les Glorieuses Reliques. En outre, au centre de l'abside, est positionné le sarcophage de marbre historié avec les scènes de la « Chasse au sanglier Calidonius » en style chrétien byzantin-normand. Il fut la toute première sépulture à accueillir les dépouilles torturées de la jeune fille, hâtivement déposées dans cette caisse par un groupe de Christicoles (adorateurs du Christ), seuls éplorés témoins oculaires de son martyre.
- Saint Dominique, autrefois Sainte Marie La Grande (1224). Cette église était du ressort des Dominicains.
- Couvent des Dominicains (1224)
- Ruines de la vieille église de Saint Euple
- Saint François d'Assise à l'Immaculée (1329). L'église avec l'annexe couvent a été construit sur les ruines du temple de Minerve en (1329) par la reine Eléonore d'Aragone (ici ensevelie), femme du Roi Frédéric III d'Aragone.
- Basilique Collégiale de Sainte Marie de l'Aumône
- Sainte Marie de l'Adresse (1730). Un récit local transmet la légende d'un miracle survenu en 1610, au nouveau Vice-roi d'Espagne en Sicile, Pedro Tellez-Girón, IIIe duc de Osuna. Il devait se rendre immédiatement à Catane pour y occuper sa nouvelle charge et décida d'y arriver par la voie maritime. Mais la nuit choisie pour le départ, les conditions de navigation étaient dangereuses et une bourrasque assaillit son vaisseau. Proie des vagues et résigné à sa mort, le notable et son équipage furent encouragés par une lumière, un foyer lointain mais fort lumineux qui indiqua à la chiourme l'exacte position du port de Catane. Le bateau attribuera la route correcte à ce phare providentiel et à l'intercession de la Vierge Marie pour esquiver le destin contraire et la violence des lames. Quand, enfin, le nouveau gouverneur aborda les accotements portuaires, il découvrit avec beaucoup d'étonnement que la signalisation provenait d'une lampe votive d'une petite icône de la Sainte Vierge du Carmel. Près de là, à sa place, sera construit un couvent avec église géré par les Carmes. La construction sera dédiée à la Bienheureuse Vierge de l'Adresse, c'est-à-dire de la "juste direction".
- Sainte Ursule
- Saint Benoît de Nursie (1704-1713)
- Grande Abbaye et Petite Abbaye du Monastère des Bénédictines, ou Couvent cloîtré des Moniales Bénédictines de l'Adoration Perpétuelle du Très-Saint Sacrement (1334). Construit en 1334 au-dessus de l'ancien temple d'Esculape, il fut reconstruit après le séisme du 1693. Par la suite, avec la suppression des ordres religieux, il fut utilisé comme institut d'enseignement scolaire. Aujourd'hui, les religieuses continuent à y conduire leur vie monastique. L'intérieur cache de magnifiques chefs-d'œuvre du baroque sicilien : le Chœur, le Parloir et le Réfectoire avec de merveilleux marbres et fresques de l'artiste local Giovanni Tuccari.
- Arc des Moniales Bénédictines
- François Borgia ou église des Jésuites
- Couvent des Jésuites
- Saint Camille des Porte-Croix
- Saint Julien
- Monastère de Saint Julien
- Saint Nicolas l'Arène (ou La Rène) et le Monastère des Bénédictins (1558)
- Saint Michel Archange ou église des Minorites
- Saint Gaétan les Grottes (260), ainsi nommée en raison de la présence de grottes situées sous ses fondations, les soi-disant « Grottes Blanches » avec fresques du IVe et du XVIe siècle. Elles sont un système de cavités souterraines recouvertes partiellement d'anciennes coulées laviques. Ces cavernes avaient la fonction de catacombes et ici le cadavre d'Agathe fut déposé après son martyre. Le temple abrite une petite chapelle à côté de laquelle il y a une vasque dont les eaux étaient utilisées pour les baptêmes. Il s'élève à l'endroit où l'évêque catanais Saint Everius construisit la première église chrétienne de la ville en 260 d.C. (Sainte Marie de Bethléem). Détruite par les Sarrasins, elle fut reconstruite au début du XIe siècle. En 1508, elle fut dédiée à Saint Gaétan. De nouveau détruite en 1674, elle fut reconstruite en 1800 par l'évêque Corrado Deodato Moncada. Sur la façade, il y a une admirable statue de Saint Gaétan avec l'Enfant Jésus.
- Sanctuaire de la Basilique Mineure de la Très-Sainte Annonciade au Carmel (1729)
- Saint Guy
- Saint Béryl (ou Bérille) dans Sainte Marie des Malades
- Saint Christophe le Mineur. Siège de l'église Grecque-Orthodoxe de Saint Léon le Thaumaturge, Évêque de Catane.
- Saint Vincent de Paul
- Madone des Pauvres
- Sainte Claire (1563)
- Monastère des Clarisses (1563)
- Sainte Anne
- Saint Sébastien Martyr (1313)
- Saint Joseph au Transit. Le terme transit est sans relation avec le trafic chaotique. C'est le trépas de Saint Joseph de la vie terrestre au Règne Céleste, il est donc un synonyme de mort suivie de résurrection. Curieusement la zone tout autour pullule de nombreuses agences de pompes funèbres.
- Saint Augustin
- Très-Sainte Trinité
- Sainte Marie de Jésus, autrefois Saint Pascal (1465)
- Sainte Marie de La Mecque. L'apposition La Mecca[12] donnée à cette église ne se réfère pas à l'homonyme Sainte Cité musulmane. Il s'agit d'un mot dialectal catanais utilisé pour indiquer une « filature de soie » qui existait réellement dans cet endroit sur le même site. Aujourd'hui elle se trouve enchâssée dans le Vieil Hôpital Garibaldi de la Place Sainte Marie de Jésus.
- Sainte Marie de la Pureté ou Sainte Marie de la Visitation (1775)
- Conservatoire de la Pureté
- Saints Anges Gardiens
- Sainte Thérèse
- Sainte Agathe au Bourg (1669)
- Saint Nicolas au Bourg
- Très-Saint Sacrement au Bourg
- Sainte Marie de la Providence au Bourg
- Sainte Marie de Montserrat
- Ordre de Notre-Dame-de-la-Merci
- Sainte Catherine à l'Arènasse. L'Arènasse (U Rinazzu en catanais) est la bifurcation routière créée de la confluence de la Rue Charondas avec la Voie Etnéenne. C'est un coin parfait où les deux directrices se rencontrent et que la population de la ville identifie aisément grâce à la présence d'une affreuse statue mal faite de Giuseppe Garibaldi. Le nom indique aussi la zone environnante jusqu'au fameux et très fréquenté Jardin Bellini. L'église catherinienne est peu plus loin sur la voisine Rue Humbert Ier. Ce mot dialectal veut dire « étendue sableuse » ou plus précisément « localité d'accumulation de cailloux sableux ».
- Sanctuaire Marien de Sainte Marie de l'Aide
- Sainte Maison de Lorette
- Immaculée Conception des Petits Minorites. L’Immaculée des Petits Minorités, fut édifiée par les survivants du tremblement de terre du (1693) L'évêque Andrea Riggio l'affida aux Clercs Mineurs de Saint François Caracciolo (les Caracciolins à Catane seront surnommés les « Petits Minorites ») et, après les lois du Règne d'Italie, l'église et l'annexe du couvent subirent le destin de tous les autres édifices religieux de la nation. La tradition locale la considère comme le lieu de détention des Trois Frères Martyrs de Lentini : Saint Alphius, Cyrin et Philadelphe (+ 251). On y trouve, en effet, une plaque commémorative marmoréenne et un tableau. On peut lire : Sanctorum Alphii.
- Sainte Agathe du Conservatoire des Petites Vierges
- Conservatoire des Petites Vierges
- Sainte Marie de la Providence de Montvierge
- Très-Saint Sacrement Retrouvé. L'église fut construite sur les « Laves de l'Armisi », une localité rocheuse de la côte de Catane où fut retrouvé un ostensoir sacré sacrilègement volé la nuit du 29 mai 1796 de l'église des Jésuites, qui faisait fonction de cathédrale provisoire à cause des chantiers de restauration du dôme agathin. Méfait d'une paire de balourds (rapidement attrapés), l'événement effraiera l'entière collectivité civile et religieuse de l'époque. Les recherches commencèrent aussitôt et furent menées scrupuleusement. Les indices conduiront dans les parages laviques de l'actuelle gare ferroviaire centrale. La présence et les glapissements d'un chien errant, blotti près de la cachette pierreuse du Saint Ciboire, facilitera le repérage du vénéré objet. Étrangement, cependant, l'animal ne voudra point s'écarter, au contraire il se couchera immobile comme s'il voulait protéger et garder la mystérieuse pièce et la découverte non comestible de son flair. Pas même les coups de pierres ne se révéleront efficaces à l'éloigner du temporaire grabat. Les tentatives de persuasion des présents dureront longtemps. On décidera, à la suite d'un pareil entêtement déconcertant, d'édifier sur cette « niche improvisée » le temple du Très-Saint Sacrement Retrouvé. Le quartier, théâtre de l'épisode, sera connu sous le nom de « Notre-Seigneur Retrouvé » (Nostru Signuri Asciatu en catanais).
- Sainte Marie en Ognina
- Sainte Marie Ogninella
- Sainte Marthe
- Saint Enfant
- Saint Philippe Néri
- Sainte Marie de l'Itrie ou Sainte Marie de l'Odigitrie. Odigitrie est une épithète grecque de la Vierge signifiant « celle qui montre la route, le chemin ». Itrie est simplement son diminutif. Avec ce titre, Marie est invoquée comme la patronne et protectrice de l'entière Sicile.
- Sainte Agathe aux Rigoles de Lave
- Sainte Marie du Secours ou Sainte Marie du Palmier
- Saints Côme et Damien
- Saint Christophe ou Saint Christophe aux Rigoles de Lave
- Crucifix des Miracles
- Crucifix de la Bonne Morte
- Crucifix Majorane. Sur ce lieu se trouvait une icône artistique représentant un crucifix peint par un artiste inconnu avec des sucs extraits de la marjolaine.
- Saints Georges et Denis
- Saint Michel le Mineur
- Saint Gaétan à la Marine
- Très-Saint Rédempteur
- Saint François de Paule
- Saint Jean Baptiste, dans le faubourg de San Giovanni Galermo
- Très-Saint Sauveur
- Sacré Cœur aux Capucins (1898)
- Sacré Cœur au Fortin
- Sainte Lucie au Fortin (1883)
- Sacré Cœur de Jésus
- Divine Maternité
- Sainte Marie de la Garde
- Sainte Marie de la Consolation
- Sainte Marie de la Santé
- Sainte Marie de la Salette
- Sainte Marie de la Concorde (chiesa di Santa Maria della Concordia)
Les fontaines citadines
- Fontaine des sept canaux (it) (1612)
- Fontaine de Sainte Agathe (it) (1621)
- Fontaine de Cérès (it) (17e siècle)
- Fontaine de l'éléphant (1735)
- Fontaine des dauphins (it) (18e siècle)
- Fontaine de l'Aménane (it) (1867)
- Fontaine de Proserpine (1904)
- Fontaine des coquilles (it) (1952-1953)
- Fontaine des Malavoglia (it) (1956-1975)
Les palais monumentaux
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Les demeures et les édifices de style Art nouveau
- Villa Manganelli (it), Villa Bonajuto, Villa Majorana, Villa De Luca.
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Viale Mario Rapisardi (Avenue Mario Rapisardi) :
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Autres lieux
- Place de la cathédrale : Due à Giovanni Battista Vaccarini qui a reconstruit la façade de la cathédrale entre 1730 et 1736. Il a fait bâtir le Palais Municipal ou « Palais des Éléphants » en 1741. On trouve aussi une Fontaine de l'Éléphant : la légende dit qu'il a été transformé en lave en 725. L'alternance des siècles engendrera les différentes dénominations qui ont toujours remarqué le rôle de pivot de la vie religieuse et institutionnel de la cité du Volcan. Elle fut la Grande Platée[Quoi ?] pendant l'Empire Romain (la Platea Magna), la Place Majeure médiévale (la Piazza Maggiore) et le Plan de Sainte Agathe (U Chianu ri Sant'Àita) avant d'être définitivement symbolisée du neuf arrengement baroque de l'architecte palermitain.
- Rue Etnéenne ou Voie Etnéenne
- Place de l'Université
- Quatre Coins
- Place Stésichore
- Place Giuseppe Mazzini
- Place Vincenzo Bellini
- Escalier Alessi
- Rue des Porte-Croix
- Place Dante Alighieri
- Château d'Ursino ou Châtel Ursin (XIIIe siècle)
- Marché journalier de la Foire du Lundi
- Marché aux poissons de la Pêcherie
- Grand Théâtre Vincenzo Bellini (1890)
- Jardin Bellini ou Villa Bellini
- Jardin Pacini ou Villa Pacini
- Parc Gioeni
- Bosquet de La Plaia
- La bourgade et le petit port d'Ognina
- Le Village des pêcheurs de Saint Jean Les Queux
- Plage de La Plaia
- La Grande Promenade du Bord de la Mer
- Les Récifs de lave
Spéléologie
- Grotta del Tondo Gioeni
- Grotta Angelo Musco
- Grotta di Nuovalucello III
- Grotta Guzzardi
- Grotta Caflisch
- Grotta di Cerza
- Grotta di San Nullo
Artères urbaines
Axes commerciaux
- Rue Charondas (Via Caronda)
Avenues
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- La Promenade du Bord de la Mer
- La Circumvallation urbaine
Tracés et places nobiliaires
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Culture
Université et formation scolaire
- Université de Catane, le Siculorum Gymnasium ou Siciliae Studium Generale (Année de fondation 1434)[13]
- École Supérieure de Catane[14]
- Pensionnat National des Jeunes « Mario Cutelli »[15]
Musées
- Le Castello Ursino abrite les collections du musée de la ville (Museo Civico).
- Dans le Palais Gravina Cruyllas (maison natale de Bellini) il y a :
- Le Musée Bellinien, dédié au « Cygne Catanais ».
- Le Musée Emilio Greco : collection de nombreuses lithographies et d'eaux-fortes.
Théâtres
Catane est la ville de Sicile qui a la plus grande densité de théâtres. Les compagnies théâtrales y sont nombreuses tant professionnelles qu'amateurs, voire formées de simples amateurs. L'un des plus beaux édifices est le Théâtre Massimo Vincenzo-Bellini, construit à la fin du XIXe siècle : il peut accueillir 1 200 spectateurs. Maria Callas et Pavarotti y ont chanté.
La ville est réputée pour son architecture baroque et sa tradition des marionnettes.
Associations, académies et institutions de relief
- Académie Gioenia de sciences naturelles
- Académie des beaux-arts de Catane
- Académie frédéricienne des sciences, des lettres et des arts (Accademia Federiciana di Scienze, Lettere, Arti)
- Alliance française de Catane
Confessions religieuses et cultes différents
- Église Vaudoise de Catane
- Église Évangélique de Catane
- Témoins de Jéhovah
- Communautés musulmane :
- Mosquée du Calife Omar dans le quartier de la Petriera (La Pierraie)
- Mosquée de La Civita (La Civite)
Immigration
Les principales communautés étrangères présentes dans l'aire métropolitaine de Catane sont en pourcentage :
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Santé
Hôpitaux
- Hôpital Cannizzaro
- Polyclinique Universitaire « Vittorio Emanuele II » (sites : G. Rodolico, nouveau Saint Marc)
- Hôpital Garibaldi (sites : vieil, nouveau)
Anciennes structures sanitaires disparues
- Hôpital Saint Jean des Frères de Jérusalem
- Hôpital de l'Ascension
- Hôpital Juif ou Hôpital des Hébreux
- Hôpital de Saint Marc
- Hôpital de Sainte Marie de Nouvelle Lumière
- Hôpital Vittorio Emanuele II
- Hôpital Ferrarotto
- Hôpital Santo Bambino
- Hôpital Santa Marta
- Hôpital San Luigi
Personnalités
- Charondas (VIIe siècle av. J.-C.), législateur né et mort à Catane
- Héliodore de Catane (VIIIe siècle), magicien et nécromancien
- Henri Aristippe (1105-1162), archidiacre de Catane, acteur de la Renaissance du XIIe siècle
- Constance d'Aragon (1179-1222), reine de Hongrie, reine de Sicile, reine de Germanie, impératrice du Saint-Empire
- Constance de Hohenstaufen (1248-1302), reine de Sicile né à Catane
- Artale I Alagona (it) (1320-1389), comte de Mistretta, mort à Catane
- Frédéric III de Sicile, (1341-1377, roi de Trinacrie né à Catane
- Aronne Abulrabi (it) (1400-1450), rabbin et astrologue mort à Catane
- Bernard Scammacca (1430-1470), bienheureux dominicain né et mort à Catane
- Mario Cutelli (it) (1589-1654), juriste né à Catane
- Vito Maria Amico (1697-1762), religieux et historien, né et mort à Catane
- Francesco Battaglia (it) (1701-1788), architecte né à Catane
- Giovanni Pacini (1796-1867), compositeur né à Catane
- Vincenzo Bellini (1801-1835), compositeur né à Catane. Son tombeau se trouve dans la cathédrale de Catane.
- Giovanni Verga (1840-1922, écrivain mort à Catane
- Giuseppe Perrotta (1843-1910), compositeur de musique classique né et mort à Catane
- Giuseppe de Felice Giuffrida (it) (1859-1920), promoteur des faisceaux siciliens, né et mort à Catane
- Federico De Roberto (1861-1927), écrivain mort à Catane
- Paolo Ciulla (1867-1931), faussaire qui diffuse sa fausse monnaie à Catane
- Filippo Eredia (it) (1877-1948), géophysicien, et météorologue né à Catane
- Paolo Fratellini (1877-1952) clown né à Catane
- Pino della Selva (1904-1987), peintre, sculpteur, dessinateur et graveur, également critique d'art né à Catane
- Ettore Majorana (1906-?), physicien né à Catane
- Emilio Greco (1913-1995), sculpteur né à Catane
- Goliarda Sapienza (1924-1996), actrice et écrivaine née à Catane
- Roberto Pregadio (1928-2010), compositeur né à Catane
- Joseph Di Mauro, né en 1932 et mort en 2001, est un luthier franco-italien né à Catane
- Benedetto Santapaola (né en 1938), criminel lié à la Cosa nostra, condamné à la prison à perpétuité
- Marcella Bella (1952- ), chanteuse née à Catane
- Angelo Arcidiacono (1955-2007), escrimeur, champion olympique par équipe
- Claudio Castrogiovanni (1969- ), acteur né à Catane
- Emanuela Abbadessa (1964- ), femme de lettres née à Catane
- Lara Fabian (1970- ) y passe les cinq premières années de sa vie
- Carmen Consoli (1974- ), auteur-compositeur née à Catane
- Daniele Gangemi (1980- ), réalisateur et scénariste né à Catane
- Tacabro, groupe de DJs composé de Mario Romano et Salvatore Sapienza qui se sont fait connaître en Europe en 2012 avec le tube Tacata'
- Chris Darril (1989)-), pseudonyme de Mario Christopher Darril Valenti, réalisateur et designer de jeux vidéo né à Catane
Administration
Maire | Étiquette | Période | Elections | ||
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De | À | ||||
Gregorio Guarnaccia | Fronte dell'Uomo Qualunque | 8 janvier 1947 | 31 mars 1947 | Elezioni 1946 | |
Nicolò Pittari | Partito Democratico del Lavoro | 10 avril 1947 | 8 juillet 1948 | ||
Giovanni Perni | Partito Nazionale Monarchico | 9 juillet 1948 | 23 septembre 1950 | ||
Salvatore Gallo Poggi | Mouvement pour l'indépendance de la Sicile | 24 septembre 1950 | 11 janvier 1952 | ||
Ferruccio Scolaro | Commissaire nommé par le Prefect | 11 janvier 1952 | 7 juillet 1952 | – | |
Domenico Magrì | Démocratie Chrétienne | 7 juillet 1952 | 14 novembre 1953 | Elezioni 1952 | |
Luigi La Ferlita | Démocratie Chrétienne | 21 novembre 1953 | 1956 | ||
1956 | 7 novembre 1960 | Elezioni 1956 | |||
Salvatore Papale | Démocratie Chrétienne | 22 novembre 1960 | 14 décembre 1964 | Elezioni 1960 | |
Antonino Drago | Démocratie Chrétienne | 14 décembre 1964 | 3 novembre 1967 | Elezioni 1964 | |
Giuseppe Gulli | Démocratie Chrétienne | 3 novembre 1967 | 27 octobre 1969 | ||
Salvatore Micale | Démocratie Chrétienne | 27 octobre 1969 | 1970 | ||
1970 | 21 janvier 1972 | Elezioni 1970 | |||
Ignazio Marcoccio | Démocratie Chrétienne | 21 janvier 1972 | 3 août 1975 | ||
Domenico Magrì | Démocratie Chrétienne | 3 août 1975 | 11 avril 1978 | Elezioni 1975 | |
Salvatore Coco | Démocratie Chrétienne | 11 avril 1978 | 31 mars 1980 | ||
Salvatore Coco | Démocratie Chrétienne | 12 avril 1980 | 1 janvier 1982 | Elezioni 1980 | |
Angelo Munzone | Démocratie Chrétienne | 1 janvier 1982 | 10 février 1984 | ||
Giuseppe Patanè | Démocratie Chrétienne | 10 février 1984 | 3 août 1984 | Elezioni 1983 | |
Francesco Attaguile | Démocratie Chrétienne | 4 août 1984 | 28 juillet 1985 | ||
Antonino Mirone | Démocratie Chrétienne | 27 juillet 1985 | 27 mai 1986 | ||
Giuseppe Sangiorgio | Démocratie Chrétienne | 13 décembre 1986 | 29 septembre 1987 | ||
Giuseppe Sangiorgio | Démocratie Chrétienne | 20 novembre 1987 | 16 décembre 1987 | ||
Giuseppe Azzaro | Démocratie Chrétienne | 16 décembre 1987 | 26 décembre 1987 | ||
Nicolò Scialabba | Commissaire nommé par le Prefect | 23 janvier 1988 | 29 juillet 1988 | – | |
Enzo Bianco | Parti républicain italien | 29 juillet 1988 | 1 décembre 1989 | Elezioni 1988 | |
Guido Ziccone | Démocratie Chrétienne | 1 décembre 1989 | 2 janvier 1991 | ||
Giuseppe Azzaro | Démocratie Chrétienne | 7 février 1991 | 14 octobre 1991 | ||
Luigi Giusso | Démocratie Chrétienne | 18 novembre 1991 | 14 janvier 1992 | ||
Angelo Lo Presti | Parti social-démocrate italien | 1992 | 27 juin 1992 | ||
Alessandro Migliaccio | Commissaire nommé par le Prefect | 28 août 1992 | 20 juin 1993 | – | |
Enzo Bianco | Alleanza DemocraticaI Democratici | Patto per Catania | 20 juin 1993 | 30 novembre 1997 | Elezioni 1997 |
PPI-PDS-PRC-FdV-Civiche | 30 novembre 1997 | 22 janvier 2000[16] | Elezioni 1997 | ||
Umberto Scapagnini | Forza Italia | FI-AN-Civiche | 16 avril 2000 | 15 mai 2005 | Elezioni 2000 |
FI-AN-MpA-UDC-Civiche | 15 mai 2005 | 12 février 2008[17] | Elezioni 2005 | ||
Elita Schillaci
Premier adjoint au Maire f.f. |
Mouvement pour les autonomies | 12 février 2008 | 9 mars 2008 | ||
Vincenzo Emanuele | Commissaire nommé par le Prefect | 10 mars 2008 | 20 juin 2008 | – | |
Raffaele Stancanelli | Le Peuple de la liberté | PdL-MpA-UDC-Civiche | 20 juin 2008 | 15 juin 2013 | Elezioni 2008 |
Enzo Bianco | Parti démocrate (Italie) | PD-SEL-Megafono-Civiche | 15 juin 2013 | 18 juin 2018 | Elezioni 2013 |
Salvo Pogliese | Forza ItaliaFratelli d'Italia | FI-Lega-FdI-#DB-UDC-Civiche | 18 juin 2018 | 30 juillet 2020[18] | Elezioni 2018 |
Roberto Bonaccorsi
Premier adjoint au Maire f.f. |
30 juillet 2020 | en cours | – |
Quartiers, faubourgs et contrées
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Communes limitrophes
Aci Castello, Belpasso, Carlentini (SR), Gravina di Catania, Lentini (SR), Mascalucia, Misterbianco, Motta Sant'Anastasia, San Gregorio di Catania, San Pietro Clarenza, Sant'Agata li Battiati, Tremestieri Etneo
Évolution démographique
Habitants recensés
Jumelages
La ville de Catane est jumelée[19] avec :
- Grenoble (France) depuis 1961 ;
- Phoenix, Arizona (États-Unis) depuis 2001;
- Ottawa (Canada) depuis 2002 ;
- Oświęcim (Pologne) depuis 2010 ;
- Oxford (Royaume-Uni) depuis 2012 ;
- Borgo Maggiore (Saint-Marin) depuis 2015 ;
- Kaliningrad (Russie) depuis 2017 ;
- Alexandrie (Égypte) depuis 2019 ;
Notes et références
- (it) Popolazione residente e bilancio demografico sur le site de l'ISTAT.
- (en) The Reconstruction of Catania after the Earthquake of 1693
- Dictionnaire universel d'Histoire et de Géographie, 16e édition, éd. Hachette, année 1860
- Pierre Lévêque, « Les colonies chalcidiennes de la côte orientale », La Sicile, Presses universitaires de France, « Nous partons pour », 1989, p. 261-278. [lire en ligne]
- meteoam.it
- Fragment 97, 5 de Friedrich Wimmer.
- Livres VI, VIII et XI.
- 18000 selon le "Dictionnaire universel d'Histoire et de Géographie" de 1860 (voir plus haut)
- John Julius Norwich, Histoire de la Sicile, de l'Antiquité à Cosa Nostra, Paris, Tallandier, 2018, p. 245.
- Jean-Yves Frétigné, Histoire de la Sicile : des origines à nos jours, Paris/18-Saint-Amand-Montrond, Pluriel / Impr. CPI Bussière, , 477 p. (ISBN 978-2-8185-0558-8 et 2-8185-0558-5), p. 339
- (en) Frank Sear, Roman théâtres : An architectural study, Oxford University Press, 2006, 609 p. (ISBN 978-0-19-814469-4), p. 186-187
- Mecca tire son origine de la déformation sicilienne du verbe français « macquer » (maccari) et en l'espèce du mot « macque ».
- (it) Università degli Studi di Catania
- (it) Scuola Superiore di Catania
- (it) Convitto Nazionale "Mario Cutelli" di Catania
- Nominato Ministro dell'interno nel Governo D'Alema II.
- Si dimette per candidarsi alle elezioni politiche del 2008.
- Sospeso a partire dal 23 luglio 2020 a seguito della condanna in primo grado per le spese pazze all'Assemblea regionale siciliana. « Catania, condanna Pogliese: la città resterà senza sindaco », La Repubblica, (consulté le )
- (it) « Catania Amica Del Mondo, Ecco Tutti I Gemellaggi Della Città Etnea », sur cataniaup.it,
Bibliographie
- Santi Correnti. La città semprefiorente. Catania, Greco, 1977.
- Santi Correnti e Santino Spartà. Le strade di Catania. Catania, Newton & Compton, 1998.
- Ilaria Di Pietra, Catania. Viaggi e viaggiatori nella città del vulcano, Giuseppe Maimone Editore, Catania 2007
- Antonino Recupero, Catania. Città del mediterraneo, (Fotografia di Alfio Garozzo. Prefazione di Andrea Camilleri), Giuseppe Maimone Editore, Catania 2007, (ISBN 978-88-7751-273-4)
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- Ressource relative à la géographie :
- Portale del Comune di Catania
- Provincia Regionale di Catania
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