Château de Maxilly
Le château de Maxilly, dit de Blonay, est un ancien château de la fin du XIIIe siècle, situé sur la commune de Maxilly-sur-Léman une commune française, dans le département de la Haute-Savoie en région Auvergne-Rhône-Alpes.
| Château de Marclaz | |
| Nom local | Château de Blonay |
|---|---|
| Période ou style | Médiéval |
| Type | Château |
| Début construction | XIIIe siècle |
| Pays |  France |
| Anciennes provinces du Duché de Savoie | Chablais |
| Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
| Département | Haute-Savoie |
| Commune | Maxilly-sur-Léman |
Situation
Le château est installé au nord du chef-lieu de Maxilly, dans le pays de Gavot, dominant le nant Coupy et le Léman[1].
Histoire
Le château, ainsi que la seigneurie, entre dans les possessions, vers la fin du XIIIe siècle, de la famille de Blonay[2], par le mariage de Raoul avec l'héritière de Maxilly[3]. Il devient une annexe de leur château de Saint-Paul[4].
La dame de Maxilly, Alice ou Alix de Blonay, femme du baron Raoul, fait d'ailleurs l'objet d'une légende[5].
Il est vendu aux ducs de Savoie en 1514, puis à nouveau racheté par les Blonay en 1528[4].
Durant l'occupation de la partie nord du duché de Savoie par les troupes réformées valaisannes, à partir de 1536, le château devient la propriété des Graffenried de Berne[4]. Maxilly est d'ailleurs la seule paroisse de cette région à être occupée, devenant ainsi une enclave protestante dans cette partie du Chablais[2]. Les Graffenried vendent le château et une partie de la seigneurie aux Melchiton, le [4]. La seconde partie revient aux Blonay[4]. Plusieurs familles se disputeront l'héritage des Melchiton, en 1615 la propriété est maintenu à Paul-Aimé de Melchiton[4]. Sa veuve se remarie avec un noble de Chatillon[4]. En 1625, le château est rétrocédé aux Blonay[4].
Le château tombe peu à peu en ruines[2] et les Blonay font construire une maison neuve à proximité[4].
En 1880, M.J.-C. Gerecke fait l'acquisition du domaine et engage un certain nombre de travaux[4].
Description
Le château se présente sous la forme d'un plan en rectangle de 10 mètres sur 25 mètres[1]. Dans son angle sud-ouest, se trouve une tour carrée de 4,20 mètres sur 4 mètres[1].
La partie orientale est décrite comme ruînée dans les années 1950 par l'historien Louis Blondel[1].
Voir aussi
Bibliographie
- Henri Baud, Jean-Yves Mariotte, Histoire des communes savoyardes : Le Chablais, Roanne, Éditions Horvath, , 422 p. (ISBN 978-2-7171-0099-0).
- Louis Blondel, Châteaux de l'ancien diocèse de Genève, vol. 7, Société d'histoire et d'archéologie de Genève (réimpr. 1978) (1re éd. 1956), 486 p..
- Georges Chapier, Châteaux savoyards : Faucigny et Chablais, vol. 5, Grenoble, Éditions Revue Les Alpes, , 128 p..
- Georges Chapier, Châteaux Savoyards : Faucigny, Chablais, Tarentaise, Maurienne, Savoie propre, Genevois, Éditions La Découvrance, coll. « L'amateur Averti », , 410 p. (ISBN 978-2-84265-326-2), p. 79-80.
Articles connexes
Lien externe
- « Château de Maxilly », sur Archinoë, portail d'indexation collaborative (consulté le 21 février 2019)
Notes et références
- Châteaux de l'ancien diocèse de Genève, 1956, p. 398.
- Histoire des communes savoyardes, 1980, p. 383.
- Estella Canziani, Costumes, Traditions et Chants de Savoie, Daniel Gröll, (lire en ligne), p. 138.
- A. Rouget, A. Vachez, Monuments historiques de France publiés par départements : Haute-Savoie, Lyon, 1895, 61 planches, 24,5 × 31,5 cm, Archives départementales de la Savoie.
- Guillaume Fatio et Frédéric Boissonnas, Autour du lac Léman, Éditions Slatkine, , 297 p. (ISBN 978-2-05-100346-9, lire en ligne), p. 66-68.
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