Famille de Blonay
La famille de Blonay est une ancienne famille seigneuriale qui apparaît à la fin du XIe siècle dans le Pays de Vaud. Elle se sépare au début du XIIIe siècle en deux branches : une branche vaudoise et une branche chablaisienne. Cette séparation est effective au XVIe siècle à la suite de la conquête du Pays de Vaud par Berne et l'apport de la Réforme. La branche du pays de Vaud se convertit au protestantisme et se soumet aux Bernois, tandis que la branche du Chablais reste fidèle aux ducs de Savoie et au catholicisme.
de Blonay | ||
Armes de la famille. | ||
Blasonnement | De sable, semé de croisettes d'argent, au lion d'or sur le tout[1],[2] De sable, au lion d'or armé et lampassé de gueules[1]. |
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Branches | vaudoise et chablaisienne | |
Pays ou province d’origine | Pays de Vaud | |
Allégeance | Maison de Zähringen Savoie Maison de Savoie Berne |
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Vassaux | Famille de Fruence Famille d'Oron (pour certains biens) |
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Demeures | Château de Blonay, château de Saint-Paul, Châteaux de Lugrin | |
Charges | Vice-roi de Sardaigne (1741-1745), Député au Grand Conseil vaudois, Maires d'Évian, Diplomate, Baillis de Vaud | |
Fonctions militaires | Colonel de cavalerie | |
Fonctions ecclésiastiques | Évêque de Sion, Abbé d'Aulps, d'Abondance, prieurs de Saint-Paul | |
Histoire
Origines
L'auteur Gustave Chaix d'Est-Ange, dans sa notice (1904), indique, à l'aune de l'étude du comte Amédée de Foras, que « la famille possédait dès le XIIe siècle deux châteaux de son nom, l'un aux environs de Vevey, dans le pays de Vaud, l'autre près d'Evian, en Chablais, et on ignore duquel de ces deux châteaux elle tire son origine »[3]. Selon le comte de Foras la charte de la fondation de l'abbaye d'Abondance (Chablais), en 1108[4] (certains auteurs ont commis l'erreur de donner 1080[5]), où Amédée de Blonay[6], mentionné comme témoin avec Girard d'Allinges, sont « qualifiés, par le comte de Savoie, de seigneurs principaux de la province de Chablais, ce qui indiquerait déjà que le berceau de la maison de Blonay, de même que ses anciennes possessions aviatiques, était situé sur le côté méridional (rive gauche) du lac Léman et non sur son bord septentrional (rive droite), comme on le suppose généralement. »[7].
L'historien suisse Maxime Reymond (1872-1951) indique, dans son article L'origine des maisons de Blonay et d'Oron (1938), que le premier document sur lequel s'appuyer concernant cette famille est une charte du dans laquelle « l'abbé de Saint-Maurice à Eldegarde, femme d'Otton, avoué de l'abbaye, et à leur fils Vaucher, la jouissance du village et de l'église d'Attalens »[8], située en limite du canton de Vaud. L'historien considère que ce « Vaucher » serait le « Vaucher de Blonay à qui l'évêque Lambert de Grandson donna, entre 1090 et 1097, la ville de Vevey. »[8] De Foras nuance d'ailleurs son premier propos lorsqu'il aborde l'obtention du « précaire (prestavit) à son neveu (nepos) Walcherius ou Vaucher, la terre de Corsier et une partie de Vevey, qui dépendaient du domaine de l'évêché. », introduisant le paragraphe ainsi « Il est vrai cependant que vers la fin du XIe siècle »[7]. Les Blonay sont, en effet, à l'origine de la fondation du bourg du Vieux-Mazel, noyau urbain de Vevey[DHS 1]. Il récuse de Foras considérant que ce dernier fait reposer ses travaux sur une erreur d'interprétation des documents, notamment à propos de la date de fondation du château dit de Blonay, à Saint-Paul, où l'on donne 1146 alors qu'il s'agit de l'année 1246[9] (voir section « implantation »).
L'archiviste et historien, Jean-Yves Mariotte, dans Histoire des communes savoyardes (1980), suit cette dernière hypothèse en indiquant que « leur berceau paraît être un château qui porte encore leur nom, à quelques kilomètres au sud-est de Vevey, où leur dynastie serait apparue vers l'an mil »[6]. L'historien Bernard Andenmatten, dans la notice du Dictionnaire historique de la Suisse (2004), confirme que le nom de famille est originaire de Blonay, située au-dessus de Vevey, où elle possède le château, « attesté depuis 1184 au moins »[DHS 2]. Les auteurs de l'ouvrage Autour du lac Léman (1902) avancent une édification vers 1175[10].
Amédée Ier est le premier membre connu de la famille de Blonay, vraisemblablement fils de Vaucher, avoué de l'abbaye de Saint-Maurice[8]. Chaix d'Est-Ange avance l'hypothèse qu'il pourrait être, sans certitudes, le fils de Louis de Faucigny[3],[11]. Il reprend en cela l'hypothèse d'une communauté d'origine provenant du comte Amédée de Foras qui indique « Dans une charte du 6 des kalendes d'avril 1216 (2), par laquelle Aymon de Faucigny abandonne à Aymon de Blonay tous les droits qu'il pouvait avoir sur Saint-Paul, il l'appelle son consanguin. » (« Aymon de Blonay, son consanguin et ami », nobilis vir Aymo dominus de Blonay consanguineus noster et amicus)[12]. Amédée de Blonay est qualifié dans une autre charte de seigneur principal du Chablais avec Brocard d'Allinges. Par son mariage, il serait le beau-frère de Lambert de Grandson, évêque de Lausanne[13].
Les fils d'Amédée Ier sont Vaucher Ier (sans postérité), Vaucher II et Amédée II (chanoine puis prévôt du Chapitre de Lausanne, et évêque de Sion). Vaucher II participe à la fondation de l'Abbaye cistercienne de Haut-Crêt en 1134. Vaucher II, qui participe à la deuxième croisade (1147), et Guillaume Ier héritent en indivision des biens de leur père, puis, en 1165, Guillaume, alors chanoine de Lausanne cède sa part à son frère. Les fils de celui-ci, Pierre Ier et Guillaume II, héritent des biens de leur père. Le fils de Guillaume II, Aymon, attesté de 1220 à 1276, étend de manière importante l'influence des Blonay sur le Chablais. Par sa mère, il hérita de la seigneurie de Saint-Paul, y construisit un château et de nombreux petits chevaliers devinrent ses vassaux. Ses fils, Jean et Pierre, fondent les deux branches de la famille, vaudoise et savoyarde, la première rattachée à leur château d'origine à Blonay, la seconde à celui de Saint-Paul, dont il ne reste que quelques soubassements.[réf. nécessaire]
Implantation en Chablais
La famille semble avoir reçu dès 1146, « l'alleu franc et libre de Saint-Paul » — Saint-Paul n'était pas un fief des Faucigny, mais un franc-alleu (Reymond, 1938)[14] —, d'Aymon de Faucigny (Régeste genevois, 1866[15] et Demotz (2000)[16]. Aimon de Blonay, qui obtient ces droits, est dit « consanguineus noster et arnicus » du seigneur de Faucigny[15]. Reymond écarte cependant le lien familial entre les Blonay et les Faucigny ne gardant que l'alliance[9]. D'après ces analyses, c'est à cette date que le château dit de Blonay aurait été édifié[15]. Les Blonay possèdent trois résidences dans la paroisse de Saint-Paul[17]. Jean-Yves Mariotte (1980) indique quant à lui que c'est à la suite d'un mariage avec Isabelle de Bex († 1246), dont on suppose l'appartenance à la famille de Faucigny, les Blonay augmentent leur possession en Chablais, notamment la seigneurie de Saint-Paul, au XIIIe siècle[6]. Le fils, Aymon II de Blonay, obtient d'Aymon II de Faucigny, l'autorisation d'édifier un château et la ville neuve, avec un marché, en 1246[6],[17].
Sur le décalage d'un siècle entre les deux affirmations, l'historien Maxime Reymond indique que « Ce texte a été reproduit d'après une copie du XIVe siècle qui porte la date de 1146. Mais cette date est fausse. D'autres copies et d'autres documents montrent qu'un C a été effacé dans l'acte original et qu'il faut lire 1246 et non 1146. »[5]
En 1267, les Blonay cèdent les revenus du marché de Saint-Paul au comte Pierre II de Savoie en échange de l'avouerie de Vevey[6].
Au XIIIe siècle, le comte Amédée V de Savoie entre en guerre contre la Grande Dauphine, Béatrice de Faucigny, pour la possession du Faucigny. En 1289, Pierre de Blonay prend parti pour la Grande Dauphine. La seigneurie de Saint-Paul est assiégée en 1290[17]. Les hommes du château se rendent au bout de quatorze jours[18] et les Blonay sont soumis par la force par le comte qui les contraint à l'hommage. Pierre de Blonay récupère le château, très endommagé[réf. nécessaire]. en 1302 en échange de la reconnaissance de la suzeraineté du comte de Savoie[18]. En 1306, le château devient fief savoyard après avoir été acheté par Amédée V 700 livres lausannoises[19]. La famille de Blonay a acquis au cours des XIIe et XIIIe siècles « une importance semblable à celle que les Grandson avaient à l'extrémité opposée du Pays de Vaud »[20].
Au service de la maison de Zähringen
La famille de Blonay était vassale des Zähringen[21]. Ils deviennent vassaux de la maison de Savoie lorsque le comte les soumet par la force en 1290[DHS 2].
Au début du XIIIe s., les Oron et les Fruence sont vassaux des Blonay[DHS 2]. La mayorie de Vevey que détenait les Oron était vassale de l'avouerie que détenait la maison de Blonay[22].
Passage à la Réforme
La conquête du Pays de Vaud par Berne en 1536 et l'apport de la Réforme engendre la séparation définitive des deux branches. La branche du pays de Vaud se convertit au protestantisme et se soumet aux Bernois, tandis que la branche du Chablais reste fidèle aux ducs de Savoie et au catholicisme. Les Blonay du pays de Vaud nouèrent alors des alliances matrimoniales avec de grandes familles bernoises (Diesbach, Bonstetten, Graffenried) sans pour autant jouer un rôle politique important. Par les contacts que les deux branches entretenaient, elle remplirent parfois un rôle d'intermédiaire entre Berne et la maison de Savoie.[réf. nécessaire]
Titres et possessions
En Savoie
Au cours de leur histoire, les nobles de Blonay ont porté les titres suivants[1] :
- marquis d'Hermance (1756) ;
- comte de Rossillon ;
- baron d'Avise, de Blonay, du Châtelard ;
- seigneur d'Allamand, d'Avise, de La Bâtie, de Bernex, de Bex, de La Chapelle-Marin (v. XVIIIe siècle)[23], de Corsier-sur-Vevey, de Joux, de Livrogne, de Lugrin, de Maxilly, de Mézières, de Montigny-en-Chablais, de Montmeilleur, de Nernier, de Planaval, de Rochefort, de Romanens, de St. Paul, de Sales.
Des membres de la famille ont été châtelains de[24] :
- Évian et Féternes (1399-1423) ;
- Maurienne (1332-1333).
En Suisse
- Blonay
La famille a possédé la seigneurie de Blonay, qu'elle a vendu à Emanuel Franz Rudolf von Graffenried en 1750[DHS 3].
- Saint-Légier
Saint-Légier faisait partie de la seigneurie de Blonay dès 1079. En 1300, le seigneur de Blonay vend Saint-Légier à la maison de Savoie et recouvre cette terre en fief. Ils l'échangent plus tard et la récupèrent en 1565. En 1686, elle passe aux Joffrey par héritage[DHS 4].
- Carrouge et Mézières
La seigneurie de Carrouge a appartenu à la famille de Blonay dès la fin du XVe siècle. Elle est ensuite passée aux Lenzbourg[DHS 5]. Mézières a également appartenu aux Blonay et est passée aux Lenzbourg en 1536[DHS 6].
- Attalens et Bossonnens
La famille de Blonay a possédé les seigneuries d'Attalens (acquise avant 1134)[14] et de Bossonnens. Attalens est encore aux mains de la famille en 1166. Ces deux seigneuries sont ensuite possédées par la famille d'Oron, probablement par mariage. Mathée de Blonay, épouse de Claude de la Sarra, seigneur de Bossonnens a été la dernière châtelaine de Bossonnens.
- Vevey
La famille de Blonay a possédé Vevey. Elle en a inféodé une partie à la famille d'Oron. Elle possédait également l'avouerie de cette ville. La famille a fondé les bourgs de Blonay en 1280 et de Bottonens en 1341[DHS 7].
- Corsier-sur-Vevey
La maison de Blonay a possédé la seigneurie de Corsier-sur-Vevey. Elle a inféodé plusieurs parts de cette seigneurie aux familles d'Oron, de Compey (vers 1326) et Champion[25].
- Le Châtelard[26]
- Bex[26]
La famille possède un tiers de la seigneurie de Bex entre 1316 et 1431[DHS 8]. Les droits sur Bex étaient détenus par la branche savoyarde de la famille[DHS 2].
- Fruence
La famille possède la seigneurie de Fruence en 1184. Elle l'inféode ensuite à des chevaliers[27].
Personnalités
Seigneuriales :
- Aymon de Blonay (avant 1220-après 1277) ;
- Pierre II de Blonay (avant 1277-après 1320), fils du précédent, auteur de la branche chablaisienne ;
- Des membres sont régulièrement nommés baillis du Pays de Vaud (fin XIIIe-XVe siècle)[28],[29] et du Chablais (XIVe siècle).
Militaires :
- Godefroy de Blonay (1815 - 1868), militaire et conservateur de musée vaudois.
Politiques :
- Baron Louis de Blonay (1676-1755), général de cavalerie, vice-roi piémontais de 1741 à 1745[30] ;
- Baron Philippe-François-Michel (1764-après 1810), maire d'Évian en 1793[31] ;
- Baron René de Blonay, (1777-1852), colonel de cavalerie de l'armée sarde. Député de la Savoie au Parlement de Turin en 1849[32] ;
- Baron Louis François de Blonay, maire d'Évian en 1814 ;
- Baron Louis Cecile Ennemond de Blonay (1795-1842), diplomate ;
- Baron Louis Joseph Ennemond de Blonay (1838-1878), fils du précédent, maire d'Évian (1869-1879). Il est le dernier descendant de la branche chablaisienne, sans postérité[6],[33] ;
- Godefroy de Blonay (1869-1937), baron, membre du Comité international olympique, membre fondateur du Comité olympique suisse.
Religieux :
- Guillaume de Blonay (décès 1197), évêque de Sion, en porta le titre de 1176 à 1180, chancelier de l'évêque de Lausanne Roger de Vico Pisano [DHS 9]
- Rodolphe de Blonay (1345-1387/1390), Abbé de Bonmont (1348-1353), de Hautcrêt (1353-1356), d'Hauterive (1358-1368) et d'Aulps (1367-1368)[DHS 10]
- Claude de Blonay, abbé d'Abondance de 1550 à 1574. Il a reconnu quatre fils.
- Mère Marie-Aymée de Blonay, entrée dans l'ordre de la Visitation à l'invitation de François de Sales, deuxième supérieure de la Visitation d'Annecy[34],[35].
- Joseph-Emmanuel de Blonay, abbé d'Aulps de 1750 à 1764
Généalogie
Branche vaudoise
- Jean Ier
- ép. Marguerite de Neuchâtel
- Guillaume II
- ép. Mermette de Billens
- Nicod
- ép. Marguerite de Grammont
- Jean VII
- ép. Catherine de Vuillens
- Gerges
- ép. 1) Louise de Compey
- ép. 2) Jeannette
- Jean X
- ép. Perronette de Montfalcon
- François
- ép. Marie de Diesbach
- Jean-Michel
- ép. Jeanne de Joffrey
- Jean-François
- ép. 1) Benoite de Joffrey
- ép. 2) Peronne de Dortan
- Jean-Michel
- ép. Marie de Diesbach
- François
- ép. Perronette de Montfalcon
- Jean X
- Jean VIII
- ép. 1) Froa
- ép. 2) Catherine de Menthon
- Isabelle
- ép. Louis de Dompierre
- Mathie
- ép. Claude de la Sarraz
- Gerges
- ép. Catherine de Vuillens
- Isabelle
- Jean VII
- ép. Marguerite de Grammont
- Nicod
- Jean IV
- ép. ?
- Jean
- ép. ?
- Aymon
- Marguerite
- ép. Hugonin d'Estavayer
- Jeannette
- ép. Jean de Vuippens
- ép. Mermette de Billens
- Perrod II
- ép. Jordanette
- Jean
- Aymon
- Girard
- ép. Jordanette
- Girard
- Louis
- Amédée II
- Jean
- Guillaume II
- ép. Marguerite de Neuchâtel
Branche chablaisienne
- Pierre II de Blonay (av. 1277 - ap. 1320)
- Agnès de la Sarraz (v.980)
- Jean II (v.), sire de Joux, co-seigneur de Bex et de Vevey
- ép. Jacquette de Joux
- Jean V (mort 1380)
- ép. Catherine d'Oron
- Catherine, épouse Antoine de Belletruche
- Louise (morte 1426), épouse son cousin Rodolphe de Blonay
- Mermette, épouse Amédée Champion (1454)
- Marguerite, épouse Jean de Duin, seigneur de Bex
- ép. Catherine d'Oron
- Hugues
- ép. Marguerite de Grandson
- Jeanne, épouse Gauthier de Vienne
- ép. Marguerite de Grandson
- Jean V (mort 1380)
- ép. Jacquette de Joux
- Nicod
- Rodolphe I
- ép. Jacqueline d'Albigny
- Jean VI
- ép. Louise d'Ancelot
- Rodolphe II
- ép. 1) Jeannette de Pancerea de Lausanne
- ép. 2) Louise de Blonay (1407)
- Jeannette, épouse Aynard de Valpergue
- Claude de Blonay, co-seigneur de Saint-Paul
- ép. Catherine Astesan
- Jean
- ép. Guigonne Maréchal de Chambéry
- Claude
- Louis
- ép. Jeanne de Neuvecelle (vers 1515)
- Guillaume (teste en 1571), co-seigneur de Saint-Paul
- ép. Catherine de Chatillon (1554)
- Gabriel
- Claude IV (? - 1622), co-seigneur de Saint-Paul, puis prieur de Saint-Paul, de Peillonnex, chanoine de la Cathédrale Saint-Pierre de Genève, puis préfet de la Sainte Maison de Thonon
- ép. Louise de Livron (1598)
- Jean-François (teste 1642), prieur de Saint-Paul
- Françoise, épouse Amédée de Mojonnier (1604)
- Gabrielle, sœur clarisse
- Marie-Aimée (1590-1649), religieuse de l'Ordre de la Visitation
- Gabriel, assassiné vers 1610
- Jacques, so-seigneur de Bernex, Saint-Paul, Maxilly, baron d'Avise
- ép. Marie d'Avise
- Jeanne-Aimée, François, Marie, religieuse de la Visitation
- Claude (teste en 1679), seigneur de Saint-Paul, etc., baron d'Avise
- ép. 1) Péronne de Montvuagnard (1649), veuve de son oncle Prosper
- ép. 2) Claudine d'Oncieu (1662), teste en 1701
- François (1663-1690), tué à la Bataille de Staffarda
- Claude (1664-1730)
- ép. Marie d'Allinges (1702), morte en 1761
- Claude-Louis (1711 - ?), ambassadeur en Espagne et en Saxe
- François (1712 - 1780), marquis d'Hermance
- ép. Nicole de Virieu (1763)
- Philippe-Antoine (1715 - 1775), gouverneur de Nice
- Joseph-Emmanuel (1717 - ?), abbé d'Aulps
- ép. Marie d'Allinges (1702), morte en 1761
- Jacques (teste en 1722), baron d'Avise
- ép. 1) Jeanne-Lucrère de Manuel
- ép. 2) Marie de Saint-Martin Aymonier
- ép. 3) Claudine-François du Tour
- Guillaume (1672 - 1710)
- Louis (1676 - 1755), baron de Blonay et autres titres
- Marie, Jeanne, Madeleine-Clarisse, religieuses
- ép. Marie d'Avise
- ép. Louise de Livron (1598)
- ép. Catherine de Chatillon (1554)
- Claude (? - 1580), abbé d'Abondance, légitima quatre garçons
- Guillaume (teste en 1571), co-seigneur de Saint-Paul
- ép. Jeanne de Neuvecelle (vers 1515)
- ép. Guigonne Maréchal de Chambéry
- Jean
- ép. Catherine Astesan
- André, co-seigneur de Saint-Paul
- ép. Isabelle de Montfort
- François, seigneur de Lugrin, mort sans enfant
- François le jeune, seigneur de Saviez
- Nicod, Rodolphe, co-seigneurs de Lugrin
- ép. Isabelle de Montfort
- Pierre III (teste en 1419), seigneur de Saint-Paul, Bernex et Maxilly
- ép. 1) Mermette de Montfort, veuve de Guichard des Balmes
- ép. 2) Marie de la Palud
- Philibert (teste en 1437), co-seigneur de Saint-Paul et Maxilly
- ép. Isabelle de Bussy (1438)
- Françoise
- ép. Isabelle de Bussy (1438)
- Jeannette, épouse Aymon de Rovorée (1418)
- Louise, épouse Nicod de la Sarraz (1427)
- François (teste 1463), co-seigneur de Saint-Paul, héritier de Philibert son frère
- ép. Marguerite de Colombier
- Georges
- ép. Antoinaz de Miolans
- Philippine
- Simon (teste en 1521), seigneur de Saint-Paul et Maxilly
- ép. 1) Philiberte de Chevron
- ép. 2) Catherine de Diesbach
- Michel I, seigneur de Saint-Paul, écuyer du Duc de Savoie
- ép. Jeanne-Gasparde Odinet (mariage en 1531)
- Pierre-Antelme (teste en 1582), seigneur de Saint-Paul
- ép. Jeanne-Gasparde Odinet (mariage en 1531)
- Georges (teste en 1533), seigneur de Bernex
- ép. Marie de Duin
- Gabriel (teste en 1574), seigneur de Saint-Paul, de Bernex (1556)
- ép. Claudine de Vuippens
- Gabriel-Germain, prieur de Saint-Paul, fils illégitime
- Trois filles et trois garçons illégitimes
- ép. Claudine de Vuippens
- Jean-François III (teste en 1580), co-seigneur de Saint-Paul, seigneur de Bernex
- ép. Catherine de Russin (1539), teste en 1581
- Jeanne, Péronne, François, Charlotte
- Gabriel (teste en 1603), seigneur de Bernex et des Lanches
- ép. 1) Claudine de Thoire (1584)
- ép. 2) Suzanne de Livron, fille d'Amé de Livron et de Suzanne des Clets
- Philippe-Clément (teste en 1613)
- François-Prosper (teste en 1612)
- Jean-François (teste en 1648), seigneur de Bernex et Maxilly
- ép. Barbe-Nicole de Blonay (1642)
- ép. Catherine de Russin (1539), teste en 1581
- Michel I, seigneur de Saint-Paul, écuyer du Duc de Savoie
- ép. Antoinaz de Miolans
- Françoise, épouse Jean de Genève de Lullin (1463)
- Louise, épouse Michel de Ballaison
- Etienne (teste en 1505), seigneur de Maxilly
- ép. Louise d'Hurtières (1471)
- Simon, seigneur de Saint-Paul, mort avant 1529
- Alexandre, tué par Jean-François son frère
- Rolet, religieux à Hautecombe
- Jean-François I, seigneur de Maxilly (1505), seigneur de Saint-Paul (1533), seigneur de Bernex (1555)
- ép. Barbe Naegli de Berne
- Michel II, seigneur de Saint-Paul et de Maxilly
- ép. Louise de Rovorée, veuve en 1555
- Louise
- Françoise, épouse Amé de Goudard
- ép. Louise de Rovorée, veuve en 1555
- Michel II, seigneur de Saint-Paul et de Maxilly
- ép. Barbe Naegli de Berne
- ép. Louise d'Hurtières (1471)
- Georges
- ép. Marguerite de Colombier
- Philibert (teste en 1437), co-seigneur de Saint-Paul et Maxilly
- Rodolphe II
- ép. Louise d'Ancelot
- Jean VI
- ép. Jacqueline d'Albigny
- Jean II (v.), sire de Joux, co-seigneur de Bex et de Vevey
- Agnès de la Sarraz (v.980)
Notes et références
Dictionnaire historique de la Suisse
- Elisabeth Salvi, « Vevey (commune) » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
- Bernard Andenmatten, « Blonay, de » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
- Elisabeth Salvi, « Blonay » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
- Elisabeth Salvi, « Saint-Légier-La Chiésaz » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
- Valérie Favez, « Carrouge (VD) » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
- Olivier Frédéric Dubuis, « Mézières (VD) » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
- Elisabeth Salvi, « Vevey » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
- Jean-Jacques Bouqueti, « Bex » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
- Jean-Daniel Morerod, « Blonay, Guillaume de » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
- Kathrin Utz Tremp, « Blonay, Rodolphe de/ Famille de Blonay » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
Autres références
- Foras, p. T1 - 211.
- Borel, p. 376.
- Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle, t. 10, Évreux, impr. de C. Hérissey, (lire en ligne), p. 380-382.
- Paul Lullin et Charles Le Fort, Régeste genevois : Répertoire chronologique et analytique des documents imprimés relatifs à l'histoire de la ville et du diocèse de Genève avant l'année 1312, Société d'histoire et d'archéologie de Genève, , 542 p. (lire en ligne), p. 68-69.
- Reymond 1938, p. 7
- Chablais, p. 354-355.
- Foras, p. T1 - 213.
- Reymond 1938, p. 8.
- Reymond 1938, p. 9.
- Guillaume Fatio et Frédéric Boissonnas, Autour du lac Léman, Éditions Slatkine, , 297 p. (ISBN 978-2-05-100346-9, lire en ligne), p. 108.
- Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle, t. XVII. Fab-Fei, Evreux, imprimerie Charles Herisseys, (lire en ligne), p. 136-143, « Faucigny-Lucinge, de Coligny et de Cystria (de) ».
- Foras, p. 230-231.
- Martignier et de Crousaz 1867, p. 101
- Reymond 1938
- Paul Lullin et Charles Le Fort, Régeste genevois : Répertoire chronologique et analytique des documents imprimés relatifs à l'histoire de la ville et du diocèse de Genève avant l'année 1312, Société d'histoire et d'archéologie de Genève, , 542 p. (lire en ligne), p. 89-90.
- Bernard Demotz, Le comté de Savoie du XIe au XVe siècle : Pouvoir, château et État au Moyen Âge, Genève, Slatkine, , 496 p. (ISBN 2-05-101676-3), p. 267.
- Chablais, p. 399-400.
- Girod 1993, p. 77
- Andenmatten 2005, p. 162
- Castelnuovo 1994, p. 73
- Martignier 1862, p. 66
- Martignier 1862, p. 25
- A. Rouget, A. Vachez, Monuments historiques de France publiés par départements : Haute-Savoie, Lyon, 1895, 61 planches, 24,5 × 31,5 cm, Archives départementales de la Savoie.
- « SA - Comptes des châtellenies, des subsides, des revenus et des judicatures », sur le site des Archives départementales de la Savoie - enligne.savoie-archives.fr (consulté en ), p. 3
- Verdan 1997, p. 53-54
- Martignier 1862, p. 65-66
- Castelnuovo 1994, p. 72-73
- Albert de Montet, Dictionnaire historique des Genevois et des Vaudois, vol. 2, Lausanne, Georges Bridel éditeur, 1877-1879 Tome premier « A — H » et Tome second « I — Z ».
- Charles Gilliard, « Les baillis de Vaud », Revue historique vaudoise, no 39, , p. 15-21 (lire en ligne).
- Jules Philippe, Manuel biographique de la Haute-Savoie et de la Savoie, J. Dépollier, Annecy, 1883, 123 pages, p. 97 (lire en ligne).
- Paul Guichonnet, Les monts en feu : la guerre en Faucigny, 1793, Académie salésienne, , 368 p. (ISBN 978-2-901102-11-3), p. 186.
- (it) Chambre des députés - Portail historique, « Renato De Blonay », storia.camera.it (consulté le ).
- Girod 1993, p. 170.
- Charles-Auguste de Sales, La vie de la mere Marie Aymée de Blonay, dixième religieuse de l'Ordre de la Visitation saincte Marie, & troisième supérieure du premier monastère du mesme ordre, .
- Girod 1993, p. 128
Voir aussi
Ouvrages
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- Louis Girod, Évian et le Chablais : Au fil de l'histoire, Yens sur Morges, Cabédita, coll. « Sites et Villages », , 249 p. (ISBN 2-88295-091-8).
- [Chablais] Henri Baud et Jean-Yves Mariotte, Histoire des communes savoyardes : Le Chablais, Éditions Horvath, , 422 p. (ISBN 978-2-7171-0099-0).
- [Borel] André Borel d'Hauterive, Annuaire de la Noblesse de France et des Maisons souveraines, vol. A18, Grenoble, Allier Frères, (ISSN 2019-8086, lire en ligne), p. 376.
- Comte Amédée de Foras, continué par le comte F.-C. de Mareschal, Armorial et nobiliaire de l'ancien duché de Savoie, vol. 1, Grenoble, Allier Frères, 1863-1910 (lire en ligne), p. 211-232, « Blonay (de) »
- Bernard Andenmatten, La Maison de Savoie et la noblesse vaudoise (XIII-XIVe s.). : Supériorité féodale et autorité princière, Lausanne, Société d'histoire de la Suisse romande,
- David Martignier, Vevey et ses environs dans le moyen âge : esquisses historiques, critiques et généalogies, précédées de deux lettres à l'éditeur du Bailliage de Chillon en 1660, Martignier et Chavannes, (lire en ligne)
- David Martignier et Aymon de Crousaz, Dictionnaire historique, géographique et statistique de canton de Vaud, Imprimerie L. Corbaz et compagnie, (lire en ligne)
- Guido Castelnuovo, Seigneurs et lignages dans le pays de Vaud, Université de Lausanne, Faculté des lettres, Section d'histoire,
- Jean-Paul Verdan, Chardonne en effeuillant l'histoire, Cabédita, (ISBN 2-88295-195-7), pp. 28-31, 37-38
- Maxime Reymond, « L'origine des maisons de Blonay et d'Oron », Revue historique vaudoise, (lire en ligne)
Fonds d'archives
Les archives de la branche savoyarde, éteinte au début du XXe siècle, furent récupérées par la vaudoise[réf. nécessaire] :
- Fonds : PP 637 Blonay (famille de), 0954-2000, Inventaires des Archives cantonales vaudoises (présentation en ligne).
- Archives cantonales vaudoise, « Cote : PP 637 Intitulé : Blonay (famille de) » [PDF] (consulté le )
Articles connexes
Liens externes
- Bernard Andenmatten, « Blonay, de » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
- Elisabeth Salvi, « Blonay » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
- (en) « Burgundy Kingdom — Neuchâtel, Vaud, Valais, Gruyère — Chapter 3. Nobility in Vaud & Valais — C. Seigneurs de Blonay, seigneurs d'Oron, seigneurs de Vevey », sur fmg.ac/MedLands (Foundation for Medieval Genealogy), (consulté en ).
- « Le château de Blonay », sur swisscastles.ch (consulté le )
- « Le château », sur blonay.ch (consulté le )
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