Maxilly-sur-Léman

Maxilly-sur-Léman se trouve à km à l'est de la ville d'Évian-les-Bains, dans le département de la Haute-Savoie, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Maxilly-sur-Léman

La mairie.

Blason
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Haute-Savoie
Arrondissement Thonon-les-Bains
Intercommunalité Communauté de communes Pays d'Évian Vallée d'Abondance
Maire
Mandat
Daniel Magnin
2020-2026
Code postal 74500
Code commune 74172
Démographie
Gentilé Maxilliens et Maxiliennes
Population
municipale
1 453 hab. (2019 )
Densité 361 hab./km2
Population
agglomération
79 147 hab. (2019)
Géographie
Coordonnées 46° 24′ nord, 6° 39′ est
Altitude Min. 372 m
Max. 800 m
Superficie 4,03 km2
Type Commune urbaine et littorale
Unité urbaine Thonon-les-Bains
(banlieue)
Aire d'attraction Lausanne (partie française)
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Évian-les-Bains
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Maxilly-sur-Léman
Géolocalisation sur la carte : France
Maxilly-sur-Léman
Géolocalisation sur la carte : Haute-Savoie
Maxilly-sur-Léman
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Maxilly-sur-Léman
Liens
Site web maxilly-sur-leman.fr

    Ses habitants sont les Maxilliens.

    Géographie

    Localisation

    Le village se situe sur les bords du lac Léman, dans le Chablais français, à quelques kilomètres de Saint-Gingolph et de la frontière helvétique.

    Les communes limitrophes de Maxilly-sur-Léman sont Neuvecelle, Saint-Paul-en-Chablais et Lugrin.

    Climat

    Le climat y est de type montagnard en raison de la présence du massif alpin.

    Urbanisme

    Typologie

    Maxilly-sur-Léman est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. Elle appartient à l'unité urbaine de Thonon-les-Bains, une agglomération intra-départementale regroupant 13 communes[4] et 79 147 habitants en 2019, dont elle est une commune de la banlieue[5],[6].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lausanne (partie française) dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 3 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[7],[8].

    La commune, bordée par un plan d’eau intérieur d’une superficie supérieure à 1 000 hectares, le Léman, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[9]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[10],[11].

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (38,8 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (29,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (38,8 %), forêts (36,3 %), zones agricoles hétérogènes (14,5 %), prairies (9,8 %), eaux continentales[Note 3] (0,5 %)[12].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Voies de communication et transports

    Toponymie

    Le village tire son nom du « domaine de Marcelluis ».

    En francoprovençal, le nom de la commune s'écrit Maslyi, selon la graphie de Conflans[13].

    Histoire

    Le monument aux morts.

    Politique et administration

    Situation administrative

    La commune de Maxilly-sur-Léman appartient au canton d'Évian-les-Bains, qui compte selon le redécoupage cantonal de 2014 33 communes[14].

    La commune est membre de la communauté de communes Pays d'Évian Vallée d'Abondance.

    Maxilly-sur-Léman relève de l'arrondissement de Thonon-les-Bains et de la cinquième circonscription de la Haute-Savoie, dont le député est Marc Francina (UMP) depuis les élections de 2012[15].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
     ? 1941 Simon Viollaz    
    1941 1944 André Devaux    
    1944 1957 Valentin Peray ...  
    1957 1989 Robert Ducret PS  
    mars 1989 2001 Jean-Paul Quiblier ... ...
    mars 2001 mars 2008 Joseph Bendotti ... ...
    mars 2008 En cours Daniel Magnin ... ...
    Les données manquantes sont à compléter.

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[17].

    En 2019, la commune comptait 1 453 habitants[Note 4], en augmentation de 9,25 % par rapport à 2013 (Haute-Savoie : +7,33 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1822 1838 1848 1858 1861 1866
    220324329440437472401369417
    1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906 1911
    400430529551494486527494526
    1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
    460530510520557545573648646
    1982 1990 1999 2006 2008 2013 2018 2019 -
    7209451 0201 1951 2451 3301 4641 453-
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[18] puis Insee à partir de 2006[19].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    La commune dispose d'une école maternelle et d'une école élémentaire. Maxilly dépend du collège Les Rives-du-Léman situé à Évian-les-Bains.

    Manifestations culturelles et festivités

    Médias

    Culture et patrimoine

    Monuments Laïques

    Monuments religieux

    L'église Sainte-Marie-Madeleine.

    Espaces verts et autres lieux

    • Belvédère offrant une vue sur le lac Léman et la rive et le Jura suisse.
    • Arboretum clos marchand avec jeux publics pour les petits.

    Patrimoine culturel

    • Légende des chats parlants, gardiens du château.

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Les armes de Maxilly-sur-Léman se blasonnent ainsi :

    De sable au lion d'or, armé et lampassé de gueules, soutenu d'un lac ondé d'argent.

    Les armes de la commune reprennent ainsi le lion du blason de la famille de Blonay, seigneurs de Maxilly et Montigny.


    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Unité urbaine 2020 de Thonon-les-Bains », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    5. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    6. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    7. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Lausanne (partie française) », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    8. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    9. « Les communes soumises à la loi littoral. », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
    10. « La loi littoral », sur www.collectivites-locales.gouv.fr (consulté le ).
    11. « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur www.cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    12. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    13. Lexique Français : Francoprovençal du nom des communes de Savoie : Lé Kmoune in Savoué, Bruxelles, Parlement européen, , 43 p. (ISBN 978-2-7466-3902-7, lire en ligne), p. 16
      Préface de Louis Terreaux, membre de l'Académie de Savoie, publié au Parlement européen à l'initiative de la députée Malika Benarab-Attou.
      .
    14. « Décret no 2014-185 du 18 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département de la Haute-Savoie », Légifrance, (consulté en ).
    15. « Résultats des élections législatives de 2012 : Haute-Savoie (74) - Cinquième circonscription (résultats officiels) », sur le site du ministère de l'Intérieur (consulté le ).
    16. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    17. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    18. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    19. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    20. https://www.lemonde.fr/m-le-mag/article/2021/07/25/en-haute-savoie-un-gisement-de-vacanciers-venus-des-emirats-arabes-unis_6089462_4500055.html

    Voir aussi

    Bibliographie

    Articles connexes

    Liens externes

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