Château de Ménilmontant
Le château de Ménilmontant, également appelé château de Saint-Fargeau, est un château construit au XVIIIe siècle par Michel Le Peletier de Souzy pour sa famille au dessus du hameau de Ménilmontant à Belleville (dans l'actuel quartier Saint-Fargeau, dans le 20e arrondissement de Paris). Il était situé entre la folie Carré de Baudouin, à l'ouest et le château des Bruyères à l'est[1].
Château de Ménilmontant Château de Saint-Fargeau | |
Type | Hôtel particulier et jardins. |
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Début construction | XVIIIe siècle |
Fin construction | XIXe siècle |
Propriétaire initial | Michel Le Pelletier |
Destination initiale | Habitation |
Destination actuelle | N'existe plus |
Coordonnées | 48° 52′ 15″ nord, 2° 24′ 03″ est |
Pays | France |
Région historique | Île-de-France |
Commune | Ménilmontant |
Situation
Il occupait le second sommet de Paris (128,50 m au-dessus du niveau de la mer à l'entrée de l'actuel cimetière de Belleville). Son entrée principale était située à l'actuel 128, rue Pelleport[2]. Cette rue était un chemin qui suivait l'enceinte ouest du château et l'actuelle rue du Surmelin son enceinte sud[3]. L'actuelle rue Haxo a été construite sur l'une des allées du parc[1].
Historique
Construit par Michel Le Peletier, seigneur de Saint-Fargeau, sous Louis XIV, il fut appelé au milieu du XVIIIe siècle « le retrait Pompadour » car la marquise de Pompadour le possédait et y séjournait de temps en temps[4]. Dans un acte établissant la propriété d'un champ depuis 1768, on peut lire : « […] lopin de terre d'un quart d'arpent environ avec maisonnette, au lieu-dit les Montibœufs, donné par Mme de Pompadour à Jeanne Mathurine Bécheux, gardeuse de moutons, pour lui faire une dot et qu'elle épouse son amoureux, Pierre Eustache Corterousse, nourrisseur à Charonne[4]. »
Il a appartenu à Louis-Michel Lepeletier de Saint-Fargeau, qui vend la partie nord du parc à la fin du XVIIIe siècle. Sa fille le divise encore dans la première moitié du XIXe siècle[1]. Une partie fut achetée par Justine Favart que courtisaient le maréchal de Saxe et l'abbé de Voisenon. Plus tard, le père Enfantin fonda tout à côté la maison des Saint-Simoniens[4].
Le cimetière de Belleville est créé en 1808 dans l'ancien parc du château[5].
Notes et références
- « Châteaux et folies de l'est parisien vers 1750 » (consulté le ).
- « Paris révolutionnaire. Quand la colère monte… à Ménilmontant » (consulté le ).
- Voir la carte de l'article et les rues actuelles.
- Louis Lazare, Le 20e arrondissement de Paris.
- « Collines et villages de Paris (2e partie) » (consulté le ).
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