Châteaurenault (D606)

Le Châteaurenault (D606) est un ancien croiseur léger de la marine italienne du nom d’Attilio Regolo de classe Capitani Romani[1]qui a été cédé à la France en , au titre des dommages de guerre, en exécution du traité de paix.

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Châteaurenault
Autres noms Attilio Regolo
Type Escorteur d'escadre
Histoire
A servi dans  Regia Marina (1936-1946)
 Marine nationale (1948-1969)
Commanditaire Royaume d'Italie
Chantier naval OTO Livourne
Quille posée
Lancement
Armé  Marine nationale
Statut démantelé en 1969
Équipage
Équipage 425 (Italie)
353 (France)
Caractéristiques techniques
Longueur 142,2 m
Maître-bau 14,4 m
Tirant d'eau 4,9 m
Déplacement 3.686 tonnes

5419 tonnes à pleine charge.

Propulsion 2 turbines à engrenages Beluzzo
4 chaudières Thornycroft
Puissance 110 000 ch
Vitesse 40 nœuds
Caractéristiques militaires
Blindage pont = 15 mm
tourelle = 20 mm
Armement Origine:
  • 4 × 2 canons de 135 mm
  • 8 canons AA Breda de 37 mm
  • 4 × 2 canons AA Breda de 20 mm
  • 2 × 4 tubes lance-torpilles de 533 mm
  • 70 mines


Après refonte :

Électronique radars et sonar (modernisation)
Rayon d'action 3 000 nautiques à 25 nœuds (1 387 tonnes de mazout)
Carrière
Port d'attache Brest

Regia Marina

Le croiseur Attilio Regolo en ligne avec les destroyers Mitragliere, Fuciliere et Carabiniere revenant à Tarente le 23 janvier 1945 après l'internement aux Baléares.

L’Attilio Regolo est construit aux chantiers navals Odero-Terni-Orlando (OTO) de Livourne en Toscane.

En , ce croiseur léger commande une force de six contre-torpilleurs qui mouille un champ de mines au sud de la Sicile. À son retour de mission il est torpillé par un sous-marin britannique. Il est remorqué jusqu'au port de Palerme pour y être réparé. Il reprend du service en jusqu'à la capitulation italienne le (armistice de Cassibile). Il se réfugie à Port Mahon aux îles Baléares où il est interné jusqu'en pour rejoindre les forces alliée à l'Italie.

Marine française

Après le traité de paix de Paris le , il est cédé à la France avec son sister-ship qui deviendra le Guichen et quatre contre-torpilleurs.

Arrivé à l'arsenal de Toulon le , l’Attilio Regolo est rebaptisé Châteaurenault. Il est refondu aux Forges et Chantiers de la Méditerranée de La Seyne-sur-Mer pour devenir un escorteur d'escadre. Son armement d'origine est remplacé par des canons allemands de 105 mm, des canons Bofors de 57 mm et des torpilles de 550 mm. Il est doté du même équipement électronique que les autres bâtiments français construits au titre du Programme naval d'après-guerre.

Il sera opérationnel jusqu’en comme navire amiral de l'Escadre légère à Brest.

Après son désarmement, le navire abrite l’École des fusiliers marins de Lorient[2] jusqu’en , avant d'être complètement retiré du service puis démantelé.

Notes et références

(it) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en italien intitulé « Attilio Regolo (incrociatore) » (voir la liste des auteurs).

Voir aussi

Bibliographie

  • Michel Vergé-Franceschi (dir.), Dictionnaire d'Histoire maritime, Paris, éditions Robert Laffont, coll. « Bouquins », , 1508 p. (ISBN 2-221-08751-8 et 2-221-09744-0)
  • Jean Meyer et Martine Acerra, Histoire de la marine française : des origines à nos jours, Rennes, Ouest-France, , 427 p. [détail de l’édition] (ISBN 2-7373-1129-2, BNF 35734655)
  • Rémi Monaque, Une histoire de la marine de guerre française, Paris, éditions Perrin, , 526 p. (ISBN 978-2-262-03715-4)
  • Alain Boulaire, La Marine française : De la Royale de Richelieu aux missions d'aujourd'hui, Quimper, éditions Palantines, , 383 p. (ISBN 978-2-35678-056-0)
  • (en) Robert Gardiner, Conway's All the World's Fighting Ships, 1922-1946, Naval Institute Press (ISBN 0-87021-913-8)

Articles connexes

Liens externes

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