Toscane
La Toscane (en italien : Toscana /tos.ˈkaː.na/[1]) est l'une des vingt régions d'Italie ; elle est située au centre-ouest du pays et sa capitale est Florence. En 2020, elle compte 3 692 555 habitants, les Toscanes et les Toscans, répartis sur une superficie de 22 987,04 km2.
Pour les articles homonymes, voir Toscane (homonymie).
Toscane | |
Héraldique |
Drapeau |
Administration | |
---|---|
Pays | Italie |
Chef-lieu | Florence |
Provinces | 10 |
Communes | 287 |
Président Mandat |
Eugenio Giani (PD) 2020-2025 |
NUTS 1 | ITE (Italie centrale) |
ISO 3166-2 | IT-52 |
Démographie | |
Population | 3 739 769 hab. (30/09/2017) |
Densité | 163 hab./km2 |
Géographie | |
Superficie | 2 298 704 ha = 22 987,04 km2 |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.regione.toscana.it |
Son histoire politique et culturelle exceptionnellement riche lui a permis de donner sa langue à l'Italie, des auteurs tels que Dante, Boccace, Pétrarque, des politiques tels que Cosme l'Ancien, Machiavel, Catherine de Médicis, des artistes tels que Fra Angelico, Botticelli, Léonard de Vinci, Michel Ange et son patrimoine architectural est immense.
Son économie repose essentiellement sur le tourisme, l'agriculture et l'industrie de la mode.
Géographie
De forme triangulaire, la Toscane est une région située en Italie centrale, entre la partie nord de la mer Tyrrhénienne et les Apennins. Elle comprend aussi un groupe d’îles appelé l'archipel toscan. La Toscane a une superficie d'environ 22 987,04 km2[2]. Encerclée et traversée par les grandes chaînes de montagnes et quelques plaines très fertiles, la région a un relief qui est dominé par les pays vallonnés. L'activité la plus importante est l'agriculture.
Si les montagnes couvrent 25 % de la superficie totale (5 770 km2) et les plaines 8,4 %, presque toutes coïncidant avec la vallée du fleuve Arno (1 930 km2), les collines occupent les deux tiers (66,5 %) de la superficie totale de la région, couvrant 15 292 km2.
Le climat est relativement doux dans les zones côtières, mais il est plus rigoureux et pluvieux à l'intérieur, avec des fluctuations considérables de température entre l'hiver et l'été.
Localisation
Elle jouxte au nord-ouest la Ligurie, au nord l’Émilie-Romagne, à l'est les Marches et l'Ombrie, au sud le Latium. Elle est bordée au nord-est par la chaîne des Apennins, au nord-ouest par les Alpes apuanes, et est arrosée d'est en ouest par l’Arno.
Certains territoires italiens de la Toscane :
- la région du Chianti, la région viticole d'origine historique du vin de Chianti ;
- les Alpes apuanes ;
- l'Apennin toscan ;
- les collines Métallifères ;
- le Valdarno supérieur ;
- le Pratomagno ;
- le val d'Orcia ;
- la Val di Chiana et Cortone ;
- la Versilia ;
- les Crete senesi ;
- le désert d'Accona ;
- la Maremme ;
- la Garfagnana ;
- la Lunigiana ;
- la Suisse pesciatine ;
- il Casentino ;
- il Mugello ;
- la Valtiberina ;
- l'archipel toscan.
Climat
La Toscane possède un climat méditerranéen. Les quatre saisons se succèdent de manière bien marquée, caractérisées par des étés chauds et secs et des hivers assez cléments, mais il faut faire état de variations importantes entre la côte, au climat plus doux, et l'arrière-pays, plus froid.
Population
La Toscane compte 3 744 398 habitants (selon le recensement de 2016). Les principales villes sont :
Histoire
Le mot Toscane est apparu au Xe siècle, dérivé de l’antique Tuscia qui désigna, à partir du IIIe siècle, l’ancienne Étrurie, territoire des Étrusques ou Tuscie, compris entre le Tibre et l’Arno.
La Terre des Étrusques
Les Étrusques sont apparus comme civilisation au VIIIe siècle av. J.-C. et ils sont parvenus, au VIe siècle av. J.-C., à l'apogée de leur civilisation. Ils furent absorbés par Rome au Ier siècle av. J.-C.
L'Étrurie, le territoire de leur dodécapole régionale, correspondait approximativement aux limites de l’actuelle Toscane.
Grâce à une puissante flotte qu’ils s'étaient constituée, les Étrusques établirent avec l’Orient (Grèce, Chypre, Syrie), la Gaule, l’Hispanie et l’Afrique (Carthage), des échanges commerciaux, exportant le fer et le cuivre toscan, important des tissus, des bijoux, de l’ivoire, de la céramique, etc.
Ils cherchèrent à étendre leur domination vers le sud où, durant la seconde moitié du VIIe siècle av. J.-C., ils occupèrent le pays latin. Ils s’installèrent sur le site de Rome, qui pendant plus d'un siècle, fut gouverné par des rois originaires d'Étrurie, les Tarquins.
Vers le début du VIe siècle av. J.-C., ils s'aventurèrent en Campanie, mais se heurtèrent aux Grecs, installés en Italie du sud (ou Grande-Grèce). Au nord, ils essaimèrent vers la fin du VIe siècle av. J.-C., dans une grande partie de la Plaine du Pô, y fondant notamment Bologne (alors appelée Felsina), ainsi que le port de Spina (aujourd’hui dans le delta du Pô), d'où ils pouvaient contrôler le commerce de l'Adriatique.
L'Étrurie formait une fédération de douze « cités-états » groupées en dodécapole, et nommées lucumonies car gouvernées par un roi appelé « Lucumon », dont l’union demeura plus de nature religieuse que politique.
À la fin du VIe siècle av. J.-C., Tarquin le Superbe, dernier des rois de Rome fut chassé. Au début du siècle suivant, les Étrusques, ainsi coupés de la Campanie, tentèrent en vain d’atteindre celle-ci par voie de mer et se firent définitivement battre par les Grecs. Menacées au IIIe siècle, leurs cités tombèrent une à une devant la puissance grandissante de Rome : la chute de leur capitale religieuse, Velzna, en 265 av. J.-C., marque la fin de leur indépendance.
Finalement, il faut retenir de cette brillante civilisation leur art raffiné qui témoigne de leur ingéniosité, et leurs nombreux apports à la civilisation romaine.
L'héritage romain
Entre le IIe et IIIe siècles av. J.-C., quatre grands axes romains furent percés dans la région, éléments essentiels d’un vaste programme de travaux routiers qui devait transformer le visage de l’Italie en général et de la Toscane en particulier :
- la via Aurelia, qui longeait la côte jusqu’au port de Pise et la base navale de Guenua (Gênes) ;
- la via Clodia, qui s’arrêtait à Saturnia ;
- la via Cassia, qui reliait Rome à Florence ;
- la via Flaminia, qui reliait Rome à l’Ombrie et à l’Adriatique.
Ces nouvelles routes romaines évitèrent soigneusement les grands centres étrusques, dont le déclin ne tarda pas à suivre, tandis que les nouvelles villes romaines prenaient de l’importance. C’est le cas, par exemple, de Pistoriae (Pistoia), qui n’était, à l’origine, qu’une petite ville fortifiée au bord de la via Cassia.
L'époque médiévale
Pendant la période de migration et après l'effondrement de l’Empire romain d'Occident, au Ve siècle de notre ère, la région est brièvement incorporée à l'Empire romain d'Orient. Par la suite, au début de la période médiévale, la Toscane comme de grandes parties de la péninsule italienne est conquise par des groupes germaniques connus sous le nom de Lombards. Établis dans la seconde moitié du VIe siècle de notre ère, le royaume lombard et les duchés règnent pendant plus de deux siècles. Ils sont remplacés par l'Empire carolingien (774 EC), qui s'est ensuite développé en Saint Empire romain germanique[3].
Ensuite, l’histoire de ce pays consiste en une succession de conflits entre des cités formant chacune un État souverain. Progressivement, les plus grandes absorbèrent les plus petites. En Toscane, Florence, Pise et Sienne s’affrontaient pour obtenir la suprématie dans la région.
Dans les premiers temps, les batailles entre les cités-états étaient livrées par les citoyens eux-mêmes, âgés de quinze à cinquante ans. Dante connut ces combats : il participa à la dernière bataille qui opposa des citoyens-soldats; en 1289, lors de la bataille de Campaldino, Florence parvint enfin à écraser Arezzo. Mais les pertes humaines furent si grandes à cette occasion que les cités préférèrent laisser place à des mercenaires, les condottieri, le soin de régler leurs différends armés. Et tout au long du XIVe siècle, ce furent ces condottieri qui tinrent entre leurs mains l’équilibre des pouvoirs. Placés à la tête de compagnies de plusieurs milliers d’hommes bien armés et fort disciplinés, ils vendaient leurs services au plus offrant. La cité qui avait les moyens de les payer et de les contrôler, dominait alors ses voisins.
Ces guerres entre les cités étaient menées au nom de la querelle opposant les Guelfes aux Gibelins : les Guelfes soutenaient le parti du pape contre celui de l’empereur du Saint-Empire romain germanique; les Gibelins, quant à eux, estimaient que le pays ne pourrait retrouver la paix que grâce au contrôle impérial. Du moins était-ce la théorie. En pratique, les étiquettes « guelfe » et « gibeline » n’étaient que des slogans guerriers. Dès qu’un parti venait à bout de ses adversaires dans une cité, il se divisait en factions opposées. Ainsi, à Florence, à peine le parti guelfe eut-il remporté la victoire qu’il se scinda en guelfes noirs et guelfes blancs. Dante, un guelfe blanc, fut obligé de s’exiler en 1302, quand les noirs soutenus par Charles de Valois prirent le pouvoir. Il alla se réfugier à Vérone puis à Ravenne auprès de seigneurs gibelins.
En dehors de la Toscane, et à l’exception de Venise, la plupart des cités-états étaient dominées par un seul maître : le seigneur. Ainsi, les Visconti régnaient à Milan, les Scaliger à Vérone, les Gonzague à Mantoue, les Este à Ferrare. Les républiques toscanes réussirent à maintenir leur indépendance plus longtemps que les autres cités italiennes, mais Florence, à son tour, dû plier devant un maître unique quand les Médicis prirent le titre de ducs.
Malgré toutes ces luttes incessantes opposant factions et cités et malgré la Grande Peste qui emporta la moitié de la population toscane (1348-1393), le Moyen Âge fut, pour cette région, une période prospère. L’industrie textile et le commerce enrichissaient les villes. Les échanges avec le monde musulman conduisirent le Pisan Leonardo Fibonacci à introduire en occident la numération arabe. Les progrès de la géométrie, qui en découlèrent, permirent aux architectes toscans de se lancer dans la construction d’édifices plus audacieux et plus complexes. Pendant ce temps, les banquiers développèrent les principes de tenue de livres de comptes en partie double, base de la comptabilité moderne.
La Renaissance
Dans le domaine artistique, Marcel Brion a résumé ce qu'il qualifie de « miracle toscan » comparable, selon lui, au « miracle grec » : « C'est en Toscane que s'est réalisé, à un certain moment de son histoire que nous pouvons situer entre 1300 et 1500, une des réussites majeures de l'homme (...) Nulle part, la culture et l'art ne se sont associés aussi intimement à la vie quotidienne du peuple jusqu'à devenir sa nourriture spirituelle (...) En Toscane, en effet, on a l'impression que le chef-d'œuvre est une sorte de création collective à laquelle tout concourt, le paysage, l'atmosphère, la qualité de la lumière et de l'air, le caractère de la race, les institutions, même, et le comportement »[4].
Avec le XVe siècle (« Quattrocento »), débute ainsi en Italie et en Toscane, le mouvement appelé Renaissance (« Rinascimento ») qui couvrira aussi tout le XVIe siècle (« Cinquecento »). C’est une période exceptionnelle se caractérisant par une grande prospérité économique tandis que l'art atteint des sommets. Florence en représente le berceau et l’éblouissante incarnation. La ville en est grandement redevable à la dynastie des Médicis, richissime famille de banquiers, considérée comme les mécènes les plus prestigieux de l’histoire européenne.
Les débuts des Médicis
La famille des Médicis gouverna Florence quasiment sans interruption de 1434 à 1743. Ce règne commença discrètement avec Cosme l’Ancien, fils du riche marchand Giovanni di Bicci. Il s’efforça toute sa vie de trouver du travail pour les artistes qu’il protégeait. Il fut aussi le premier mécène à respecter les artistes et le premier mécène humaniste, polyglotte et amateur de philosophie. Bien que n’étant pas élus, les premiers membres de la dynastie jouissaient du soutien du peuple.
La république florentine
En 1494, Charles VIII nomme Hugues d'Amboise, fils de Pierre d'Amboise, gouverneur de Toscane. Après la fuite de Pierre II de Médicis devant les troupes françaises de Charles VIII, le prieur dominicain Jérôme Savonarole fonda, à Florence, une république de la « vertu ». Excommunié, ayant lassé le peuple par ses excès, il fut exécuté en 1498, mais la république se maintiendra jusqu’en 1512, puis elle renaîtra de 1527 à 1530 quand le pape Clément VII (un Médicis) et l'empereur Charles Quint s’allieront pour replacer un Médicis au pouvoir, Alexandre, après un siège de la ville qui dura dix mois.
Les Médicis
En 1569, Cosme Ier devint le premier Grand-duc de Toscane après avoir réussi à en imposer l’unité politique. Commença, alors, une longue période de prospérité pendant laquelle les Médicis s’employèrent à fonder un État toscan à partir de cités rivales. Cet État perdurera jusqu’en 1737, année de l’extinction de la lignée des Médicis avec Jean Gaston de Médicis qui meurt sans descendance.
Deux d'entre eux deviennent papes au XVIe siècle sous les noms de Léon X et de Clément VII. Le nom des Médicis reste à jamais associé à toute une lignée d’artistes tels que Botticelli, Michel Ange, Léonard de Vinci, etc.
La maison de Habsbourg-Lorraine
Elle commence avec François II (1737-1765) et se termine avec Ferdinand IV (1859-1860).
Le grand-duc Jean Gaston de Médicis n'ayant pas de descendant, les droits sur la Toscane passèrent à l'infant Charles par sa mère, Élisabeth Farnèse, petite-fille de Marguerite de Médicis. Lors de la négociation en 1735 du troisième traité de Vienne du qui mettait fin à la guerre de Succession de Pologne, l'infant Charles accepta, pour assurer en contrepartie ses droits sur le royaume des Deux-Siciles, de céder ses droits à François III, duc de Lorraine et de Bar, lequel cédait ses propres duchés patrimoniaux au roi de Pologne détrôné Stanislas Leszczyński, qui, à sa mort, les léguerait à son gendre le roi de France Louis XV.
À la mort du grand-duc Jean-Gaston le 8 juillet 1737, François de Lorraine devint donc grand-duc de Toscane sous le nom de François II.
Lui succèderont :
- Léopold Ier (1765-1790) ;
- Ferdinand III (1790-1801, 1814-1824) ;
- Léopold II (1824-1849, 1849-1859) ;
- Ferdinand IV (1859-1860).
L'époque moderne
Au moment des guerres napoléoniennes, la Toscane devint le royaume d'Étrurie, en 1801, et fut confiée à Louis Ier d'Étrurie de la famille des Bourbon, prince de Parme, qui dut renoncer à sa principauté ; les grands ducs furent alors expulsés et reçurent en compensation divers territoires germaniques.
Par la suite, la Toscane fut annexée par l'Empire français en 1807 et trois départements furent créés : Arno, Méditerranée et Ombrone. Élisa Bonaparte devint Grande-duchesse, puis, en 1814, les Habsbourg-Lorraine recouvrèrent leur trône qu'ils ne gardèrent que quarante six ans, car la Toscane fut rattachée au Piémont en 1860, pour former le Royaume d'Italie. Florence devint, jusqu'à la conquête de Rome en 1870, la capitale du nouveau royaume.
Politique
La Toscane est un bastion historique de la gauche italienne. À l'issue des élections régionales de 2020, la répartition des élus au conseil régional est la suivante :
Présidence | Conseil | Total | |||||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Candidats | Votes | % | Élus | Partis | Votes | % | +/- | Sièges | +/- | ||||
Eugenio Giani | 863 595 | 48,62 | 1 | ||||||||||
Parti démocrate (PD) | 560 980 | 34,71 | 11,2 | 22 | 2 | ||||||||
Italia Viva-+Europa | 72 340 | 4,48 | Nv. | 2 | 2 | ||||||||
Gauche civique et écologiste | 47 838 | 2,96 | Nv. | — | |||||||||
Toscane fière avec Giani (IdV-PRI-PSI-CD) | 47 647 | 2,95 | 1,3 | — | |||||||||
Europe verte | 26 800 | 1,66 | Nv. | — | |||||||||
Svolta! (Volt-IiC) | 5 217 | 0,32 | Nv. | — | |||||||||
Total Centre-gauche | 760 822 | 47,08 | 0,5 | 24 | 25 | ||||||||
Susanna Ceccardi | 718 625 | 40,46 | 2 | ||||||||||
Ligue (Lega) | 351 977 | 21,78 | 5,8 | 7 | 3 | ||||||||
Frères d'Italie (FdI) | 218 161 | 13,50 | 9,7 | 4 | 3 | ||||||||
Forza Italia-UdC | 69 216 | 4,28 | 4,1 | 1 | |||||||||
Toscane civique | 16 830 | 1,04 | Nv. | — | |||||||||
Total Centre-droit | 656 184 | 40,60 | 11,7 | 12 | 7 | 14 | |||||||
Irene Galletti | 113 692 | 6,40 | 1 | Mouvement 5 étoiles | 113 386 | 7,02 | 8,0 | 1 | 3 | 2 | |||
Tommaso Fattori | 39 668 | 2,23 | — | Toscane à gauche (SI-PRC-PaP-SA) | 46 269 | 2,86 | 3,3 | — | 1 | 0 | |||
Salvatore Catello | 16 992 | 0,96 | — | Parti communiste (PC) | 16 974 | 1,05 | Nv. | — | 0 | ||||
Marco Barzanti | 16 061 | 0,90 | — | Parti communiste italien (PCI) | 15 550 | 0,96 | Nv. | — | 0 | ||||
Tiziana Vigni | 7 664 | 0,43 | — | Mouvement 3V | 6 953 | 0,43 | Nv. | — | 0 | ||||
Votes valides | 1 776 297 | 94,97 | Votes valides | 1 616 138 | 86,41 | ||||||||
Votes blancs et nuls | 93 986 | 5,03 | Votes blancs et nuls | 254 145 | 13,59 | ||||||||
Total candidats | 1 870 283 | 100 | 4 | Total partis | 1 870 283 | 100 | - | 37 | 41 | ||||
Abstentions | 1 117 598 | 37,40 | |||||||||||
Inscrits/participation | 2 987 881 | 62,60 |
Vote populaire
Partis | Votes | % | +/- | S. | +/- | Coalition | ||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Parti démocrate (PD) | 560 980 | 34,71 | 11,2 | 22 | 2 | Centre-gauche | ||
Ligue (Lega) | 351 977 | 21,78 | 5,8 | 7 | 3 | Centre-droit | ||
Frères d'Italie (FdI) | 218 161 | 13,50 | 9,7 | 4 | 3 | Centre-droit | ||
Mouvement 5 étoiles | 113 386 | 7,02 | 8,0 | 1 | 3 | Aucune | ||
Italia Viva-+Europa | 72 340 | 4,48 | Nv. | 2 | 2 | Centre-gauche | ||
Forza Italia-UdC | 69 216 | 4,28 | 4,1 | 1 | Centre-droit | |||
Gauche civique et écologiste | 47 838 | 2,96 | Nv. | 0 | Centre-gauche | |||
Toscane fière avec Giani (IdV-PRI-PSI-CD) | 47 647 | 2,95 | 1,3 | 0 | Centre-gauche | |||
Toscane à gauche (SI-PRC-PaP-SA) | 46 269 | 2,86 | 3,3 | 0 | 1 | Aucune | ||
Europe verte | 26 800 | 1,66 | Nv. | 0 | Centre-gauche | |||
Parti communiste (PC) | 16 974 | 1,05 | Nv. | 0 | Aucune | |||
Toscane civique | 16 830 | 1,04 | Nv. | 0 | Centre-droit | |||
Parti communiste italien (PCI) | 15 550 | 0,96 | Nv. | 0 | Aucune | |||
Mouvement 3V | 6 953 | 0,43 | Nv. | 0 | Aucune | |||
Svolta! (Volt-IiC) | 5 217 | 0,32 | Nv. | 0 | Centre-gauche | |||
Total | 1 616 138 | 100 | - | 37 |
Par provinces
Partis | Arezzo | Florence | Grosseto | Livourne | Lucques | Massa-Carrara | Pise | Pistoia | Prato | Sienne | Total | |||||||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
% | S. | % | S. | % | S. | % | S. | % | S. | % | S. | % | S. | % | S. | % | S. | % | S. | % | S. | |||
PD | 33,43 | 2 | 38,90 | 7 | 33,41 | 1 | 35,37 | 2 | 27,65 | 2 | 28,22 | 1 | 34,30 | 2 | 31,67 | 2 | 37,33 | 1 | 37,16 | 2 | 34,71 | 22 | ||
Lega | 22,32 | 1 | 17,03 | 2 | 24,23 | — | 22,69 | 1 | 27,27 | 1 | 22,40 | — | 25,83 | 1 | 23,95 | 1 | 21,41 | — | 19,21 | — | 21,78 | 7 | ||
FdI | 16,94 | 1 | 10,19 | 1 | 17,38 | — | 12,13 | — | 16,58 | 1 | 11,00 | — | 11,86 | — | 17,55 | 1 | 16,50 | — | 13,14 | — | 13,50 | 4 | ||
M5S | 6,55 | — | 6,39 | 1 | 7,29 | — | 9,07 | — | 6,66 | — | 7,81 | — | 7,62 | — | 7,03 | — | 6,81 | — | 6,43 | — | 7,02 | 1 | ||
IV | 3,64 | — | 6,06 | 1 | 2,96 | — | 2,91 | — | 3,14 | — | 5,32 | — | 3,46 | — | 3,97 | — | 3,67 | — | 6,83 | 1 | 4,48 | 2 | ||
FI | 5,66 | — | 3,40 | 1 | 5,23 | — | 3,02 | — | 5,85 | — | 9,71 | — | 2,77 | — | 3,92 | — | 3,82 | — | 3,64 | — | 4,28 | 1 | ||
Autres | 9,83 | 0 | 18,02 | 0 | 9,50 | 0 | 14,80 | 0 | 12,85 | 0 | 15,54 | 0 | 14,15 | 0 | 11,93 | 0 | 10,48 | 0 | 13,58 | 0 | 14,23 | 0 | ||
Total | 100 | 4 | 100 | 13 | 100 | 1 | 100 | 3 | 100 | 4 | 100 | 1 | 100 | 3 | 100 | 4 | 100 | 1 | 100 | 3 | 100 | 37 |
Candidats | Arezzo | Florence | Grosseto | Livourne | Lucques | M-C | Pise | Pistoia | Prato | Sienne | Total | ||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Giani | 44,41 | 57,42 | 42,05 | 46,18 | 39,73 | 43,92 | 47,66 | 44,02 | 46,69 | 52,60 | 48,62 | ||
Ceccardi | 46,05 | 31,48 | 47,74 | 38,07 | 50,39 | 45,63 | 41,41 | 45,85 | 43,05 | 37,37 | 40,46 | ||
Galletti | 6,11 | 5,52 | 6,68 | 8,66 | 6,22 | 7,13 | 7,09 | 6,49 | 6,34 | 5,83 | 6,40 | ||
Fattori | 1,40 | 3,21 | 1,53 | 2,76 | 2,14 | 1,94 | 1,62 | 1,34 | 2,35 | 1,68 | 2,23 | ||
Catello | 0,67 | 0,83 | 0,60 | 2,12 | 0,54 | 1,38 | 0,96 | 0,99 | 1,04 | 0,88 | 0,96 | ||
Barzanti | 1,35 | 0,82 | 1,41 | 1,72 | 0,98 | 0 | 0,76 | 0,72 | 0 | 1,03 | 0,90 | ||
Vigni | 0 | 0,74 | 0 | 0,49 | 0 | 0 | 0,50 | 0,59 | 0,54 | 0,62 | 0,43 | ||
Total | 100 | 100 | 100 | 100 | 100 | 100 | 100 | 100 | 100 | 100 | 100 |
Économie
La mode et l’industrie textile sont les piliers de l’économie florentine. Au XVe siècle, les Florentins travaillaient déjà les matières textiles de luxe comme la laine noble ou la soie. Aujourd’hui encore, les plus grands stylistes d’Europe font appel aux industries textiles de Toscane et plus particulièrement de Florence.
En Toscane, 80% de la demande touristique est concentrée dans les villes d'art et stations balnéaires, le reste se partage entre campagne, collines et montagnes. Les municipalités avec le pourcentage relativement plus élevé de présences, par ordre décroissant, sont : Florence, Pise, Montecatini Terme, Castiglione della Pescaia, San Vincenzo, Orbetello, Grosseto, Sienne, Bibbona, Viareggio, Capoliveri. Dans les zones touristiques toscanes, avec la zone florentine, la côte étrusque détient la part relativement plus importante de présences, immédiatement suivie par la Maremme (Monte Argentario, Île de Giglio, Talamone, Capalbio), Terre di Pisa et l'Île d'Elbe[6].
Divisions administratives
La région de Toscane comprend une ville métropolitaine et neuf provinces :
- Ville métropolitaine de Florence ;
- Arezzo ;
- Grosseto ;
- Livourne ;
- Lucques ;
- Massa et Carrare ;
- Pise ;
- Pistoia ;
- Prato ;
- Sienne.
Culture
La région a reçu huit inscriptions de l'Unesco au titre de sites du patrimoine de l'humanité :
- le centre historique de Florence (en 1982) ;
- le centre historique de Sienne (en 1995) ;
- la place du Dôme de Pise (en 1987) ;
- le centre historique de San Gimignano (en 1990) ;
- le centre historique de Pienza (en 1996) ;
- le Val d'Orcia (en 2004) ;
- villas et jardins des Médicis en Toscane ;
- forêts primaires et anciennes de hêtres des Carpates et d’autres régions d'Europe (forêt de Sasso Fratino).
Plus généralement, toutes les villes de Toscane ont un passé prestigieux et un patrimoine culturel important.
Films tournés en Toscane
De nombreux films, téléfilms ou séquences de films de fiction ont également été tournés en Toscane[7].
Titre du film | Année | Réalisateur | Acteur(s) | Commentaire |
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Beaucoup de bruit pour rien | 1993 | Kenneth Branagh | Kenneth Branagh Emma Thompson Keanu Reeves Denzel Washington |
Adaptation de la comédie de Shakespeare |
Sous le soleil de Toscane | 2003 | Audrey Wells | Diane Lane Sandra Oh Raoul Bova |
D'après le livre éponyme autobiographique de Frances Mayes |
Copie conforme | 2010 | Abbas Kiarostami | Juliette Binoche | Prix d'interprétation féminine pour Juliette Binoche |
Heaven | 2002 | Tom Tykwer | Cate Blanchett | |
Le Patient anglais | 1996 | Anthony Minghella | Ralph Fiennes Kristin Scott Thomas Juliette Binoche Willem Dafoe Colin Firth |
Inspiré du roman L'Homme flambé de Michael Ondaatje Il a été récompensé de 9 Oscars Filmé à Pienza |
Twilight III | 2010 | David Slade | Kristen Stewart Robert Pattinson |
Une partie a été filmé à Montepulciano Adaptation cinématographique du roman de Stephenie Meyer |
La vie est belle | 1997 | Roberto Benigni | Roberto Benigni | Filmé à Arezzo |
Quantum Of Solace | 2008 | Marc Forster | Daniel Craig | Filmé à Sienne et Talamone |
Cuisine
La cuisine toscane est essentiellement paysanne et comporte de nombreux plats typiques composés des ingrédients issus du terroir (comme la Chianina, viande de bœuf particulière au Latium et à la Toscane) :
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Festivités
La Toscane est riche d'histoire mais aussi en festivals. Les festivals les plus importants sont :
- le Palio de Sienne, un des plus anciens palio d'Italie ;
- le Pistoia Blues Festival (festival jazz) ;
- le Lucca summer Festival (festival de musiques actuelles) ;
- le Festival de bande dessinée de Lucques ;
- le Festival international du théâtre de marionnettes de San Miniato ;
- Italia wave (édition 2007 à Florence, 2008, 2009, 2010 à Livourne).
Personnalités nées en Toscane
(Liste comportant les dates et lieux de vie, le métier ou le titre).
Notes et références
- Prononciation en italien standard retranscrite phonémiquement selon la norme API.
- (it) « Toscana, superfice », sur tuttitalia.it (consulté le )
- (en) Johannes Krause et al., « The origin and legacy of the Etruscans through a 2000-year archeogenomic time transect », sur Science Advances, (consulté le ).
- Marcel Brion, la Toscane", in L'Italie, Odé, 1949, p. 278.
- Région de Toscane Élections 2020
- (it) « Région Toscane » (consulté le )
- Voir dans la base de données IMDb, « Location : Tuscany »
Voir aussi
Ouvrages anciens
- Paul Bourget, Sensations d'Italie : Toscane, Ombrie, Grande-Grèce, A. Lemerre, 1891, 342 p.
- Auguste Henri Victor Grandjean de Montigny, Auguste Pierre Sainte Marie Famin et John Vredenburgh Van Pelt, Architecture toscane ou, Palais, maisons et autres édifices de la Toscane, The Pencil Points Press, 1923, 7 p.
- Paul Marmottan, Les Arts en Toscane sous Napoléon : la princesse Élisa, H. Champion, 1901, 304 p.
- Ignazio Palomba, Abrégé de la langue toscane, ou nouvelle méthode, contenant les principes de l'italien, l'explication des langages qui ont contribué à sa formation, Briasson, 1768
- Georges Rohault de Fleury, La Toscane au Moyen Âge : lettres sur l'architecture civile et militaire en 1400, VVe A. Morel et cie, 1874
- Jean-Charles-Léonard Simonde Sismondi, Tableau de l'agriculture toscane, J.J. Paschoud, 1801, 327 p.
- Gustave Soulier, Cécile Gaillard et Florence Soulier, Les Influences orientales dans la peinture toscane, H. Laurens, 1924, 447 p.
- Giovanni Targioni-Tozzetti (Dr.), Voyage minéralogique, philosophique et historique en Toscane, Lavilette, Paris, 1792, 2 vol.
Publications contemporaines
- Cristina Acidini-Luchinat, Giorgio Galletti et Maria Adriana Guisti, Jardins des Médicis : jardins des palais et des villas dans la Toscane du Quattrocento, Actes Sud, 1997, 223 pages (ISBN 9782742712465).
- Sophie Bajard et Raffaello Bencini, Villas et jardins de Toscane, Terrail, 1992, 223 pages.
- Jean Boutier, Sandro Landi et Olivier Rouchon, Florence et la Toscane, XIVe-XIXe siècles : les dynamiques d'un État italien, Presses universitaires de Rennes, 2004, 461 p. (ISBN 9782868479921).
- David Brabis, Anne Kanjounzeff et Jean-Claude Renard, Florence et la Toscane, Michelin, Le Guide Vert, 2007, 447 p. (ISBN 978-2067121744)
- Reid Bramblett, Toscane, Éditions Libre Expression, 2007, 160 p. (ISBN 9782764803592).
- Raymond Chevallier, « La romanisation de la celtique du Pô. : Essai d'histoire provinciale. », Bibliothèque de l' École française d'Athènes et de Rome, École française de Rome, vol. 249, no 1, (DOI 10.3406/befar.1983.1214, lire en ligne, consulté le ).
- Charles Dédéyan, Lamartine et la Toscane, Slatkine, 1981, 204 p. (ISBN 9782051003223)
- Charles M. De la Ronciere, Religion paysanne et religion urbaine en Toscane (c. 1250-c. 1450), Variorum, 1994, 336 p. (ISBN 9780860784456)
- La Toscane et les Toscans autour de la Renaissance : cadres de vie, société, croyances : mélanges offerts à Charles-M. de La Roncière, Publications de l'Université de Provence, 1999, 401 p.
- Claude Hervé-Bazin, Arslan Alamir et Roland Gerth, Toscane : un coin de paradis, Éditions Mondo, 2005 (ISBN 9782832005149)
- Vladimír Holan, Yves Bergeret et Jiří Pelán, Toscane, Atelier La Feugraie, 2001, 50 p. (ISBN 9782905408525)
- Isabelle Jeuge-Maynart, Toscane, Assise, Orvieto, Pérouse, Hachette, 1997 (ISBN 9782012426429)
- Gilles Kerhouin, L'ABCdaire de la Toscane, Flammarion, 2001, 119 p. (ISBN 9782080127105)
- Jeanne Modigliani, Toscane, Éditions Rencontre, 1965, 191 p.
- Italo Moretti et Renato Stopani, Toscane romane, 1982, 361 p.
- Olivier Page, Véronique de Chardon, Isabelle Al Subaihi et Anne-Caroline Dumas, Toscane, Ombrie, Guide du Routard, 2008, 499 p. (ISBN 978-2012442108)
- Costanza Poli, La Toscane, Gründ, 1996, 144 p. (ISBN 9782700025415)
- Jean Taverne et Wojtek Buss, La Toscane, Éd. du Chêne, 1998 (ISBN 9782842771058)
- Ornella Tondini, Toscane, Autrement, 1988, 226 p. (ISBN 9782862602592)
- Valdo Verreschi, La Cuisine toscane, Renaissance du Livre, 2004, 142 p. (ISBN 9782804609078)
- Jean-Claude Waquet, Le Grand-duché de Toscane sous les derniers Médicis : essai sur le système des finances et la stabilité des institutions dans les anciens États italiens, École française de Rome, 1990, 657 p. (ISBN 9782728302192)
Documentaires
- Otar Iosseliani, Un petit monastère en Toscane, 1988, 54 min
- Pierre Brouwers, Toscane, la marque du génie, Media Neuf, 2003, 52 min
- François Guillaume, Toscane secrète, Eclectic Production, 2005, 115 min
Jeux vidéo
Assassin's Creed II propose une reconstitution de la campagne toscane et des villes de Florence, Monteriggioni et de San Gimignano telles qu'elles étaient lors de la Renaissance. Certaines missions annexes de sa suite, Assassin's Creed Brotherhood, se déroulent également à Florence.
Articles connexes
Liens externes
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